La 61e session ordinaire du Conseil d”Administration de l”Institut national de prévoyance sociale (INPS) s”est tenue, le mardi 11 décembre, dans la salle dudit Conseil à la Direction générale de l”INPS. L”examen et l”adoption du budget rectificatif 2007, du projet de budget et du programme d”activités 2008 étaient les principaux points inscrits à l”ordre du jour. Il ressort de ces assises que le budget rectifié de l”Institut dégage un excédent de 15 301 869 067 F CFA contre 11 429 670 338 F CFA dans le budget initial.
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L”Institut national de prévoyance sociale (INPS) est, aujourd”hui, économiquement en bonne santé. Le budget adopté en 2007 a été correctement exécuté. Les dépenses ont été contenues dans les enveloppes allouées. Quant aux recettes, elles ont progressé pour dépasser le montant prévu. Il en résulte que, d”un excédent prévisionnel de 11 429 670 338 F CFA pour 2007, l”Institut est en passe d”atteindre 15 301 869 067, soit un bond de l”ordre de 33, 88 %.
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Par rapport à cet accroissement budgétaire, Siaka Diakité, Président du Conseil d”Administration, n”a pas pu s”empêcher de saluer l”effort collectif des travailleurs de l”Institut, dans son allocution à l”ouverture des travaux.
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Selon lui, cet excédent permettra à l”INPS d”assurer la gestion normale de tous les régimes qui lui sont assujettis, d”augmenter les salaires du personnel, entre autres. "Les retraités verront également leurs pensions augmentées" a-t-il ajouté.
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Pour ce qui est du projet de budget 2008, arrêté en recettes à 60 844 590 970 F CFA et en dépenses à 42 611 326 090 F CFA, avec un excédent prévisionnel de 18 233 246 880 F CFA, M. Diakité de révéler que ce budget est en augmentation de 11 % au titre des dépenses par rapport au budget rectifié de l”exercice 2007.
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A en croire, l”orateur, il dégage un excédent prévisionnel en hausse de 19, 16 % comparé à l”exercice 2007.
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Les dépenses de l”Institut sont composées essentiellement de "dépenses dites techniques" qui sont aussi des dépenses de redistribution. Celles-ci représentent 70% des dépenses de l”INPS. Elles concernent, entre autres, les pensions de retraite estimées à 21 139 000 000 F CFA, les prestations familiales dont les plus connues sont les allocations familiales pour 3 179 750 000 F CFA, les dépenses consécutives aux accidents de travail et les maladies professionnelles contre 735 000 000 F CFA et les dépenses de protection contre la maladie pour 1 981 650 000 F CFA.
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Quant aux recettes, elles proviennent, pour la quasi-totalité, des cotisations payées par les entreprises publiques et privées sur les salaires versés aux travailleurs et par l”Etat au titre des travailleurs contractuels de la fonction publique.
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Grâce à l”ascension budgétaire que connaît actuellement l”Institut, le projet de réalisation d”un immeuble, dans l”objectif louable de diversification des ressources de l”INPS, sur le terrain de l”ex Somiex, vieux d”environ 10 ans, va enfin voir le jour.
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Abdoul Karim DOUMBIA
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