Le président Amadou Toumani Touré, son épouse, leurs enfants et certainement tous ceux qui sont nommément cités dans le livre pourraient être les victimes d’un cruel complot ourdi par des personnes qui ont fréquenté les allées du pouvoir et qui, pour des raisons connues d’elles seules, ont retourné la veste par la suite. De personnes dépitées fautes d’avoir obtenu ce qu’elles espéraient ? Au point de vouloir discréditer le président aux yeux de son peuple, à quelques encablures de la présidentielle de 2007 ?
Un proverbe bien connu de chez nous ne dit-il pas qu’un ancien chef de village ne souhaite jamais la prospérité de son village? Dans leur acharnement contre Koulouba, ‘’Le Sphinx’ n’a pu s’élever au-dessus de certaines légèretés indigne d’un support sérieux comme le livre. Tel est le point sur le financement et la construction du nouveau siège de la Fondation pour l’enfance.
‘’ATT-cratie’’, semble-t-on de plus en plus convaincu, ressemble à un coup de Jarnac, un coup de poignard dans le dos. C’est certainement l’œuvre d’un ‘’ancien ami’’ du palais qui, à un moment donné, du fait de sa proximité avec la famille ou des proches collaborateurs du président ou de son épouse, a dû avoir connaissance de certains faits. Cependant, force aussi est de se convaincre qu’il reste truffé de contrevérités voire de légèretés indignes d’un livre sérieux.
La mauvaise piste de l’ancien ministre
Aujourd’hui, rien ne nous dit que le responsable de ‘’L’Harmattan’’ qui a pris sur lui la responsabilité de jeter un bout de l’os, c’est à dire l’identité de l’auteur, n’a pas agi dans le seul but de brouiller les pistes. Qu’est-ce qui nous dit que le géniteur de cette œuvre n’est pas un homme qui n’a jamais été ministre de la république ? En attendant d’apporter les bonnes réponses aux questions qui restent posées, voici d’autres contrevérités
Parlant du siège de la Fondation pour l’Enfance
Le Sphinx sert le mauvais plat à ses lecteurs en faisant croire à trois informations qui ne résistent pas à l’analyse et au bon sens.
Le financement du nouveau siège, sis à l’Aci en face de la Femafoot
On sait que c’est un prince arabe – le très légendaire Prince Walid – en visite d’Etat dans notre pays qui est, en plus de la Fondation pour l’Enfance, a mis la main à la poche pour la réalisation de l’édifice. On se rappelle encore : son séjour au dans notre pays a été largement couvert par les medias. Notamment, la cérémonie au cours de laquelle il a annoncé, sans sourciller, la mise à disposition de la Fondation pour l’enfance de près d’un demi milliard de nos francs. Cela, en plein jour et ici à Bamako.
De la Construction du nouveau siège de la Fondation
En indexant Mohamed Jamal Saïdi, le patron de la Sicg, ‘’Le Sphinx’’ tire, une fois de plus, à terre. Ce dernier, se rappelle-t-on également, n’a pas été retenu lors de l’appel d’offre lancé à cet effet.
Des travaux de suivi architectural
Maladroitement, ‘’Le Sphinx’’ met le palais à l’aise. Comme quoi le président et son épouse peuvent, à l’occasion, remercier des gens qui ne seraient loin du cercle de leurs ennemis, ou en tout cas des gens qui ne sont pas avec eux. Témoin, l’octroi au Cabinet Architecture Soumaré du marché du marché de suivi des travaux du chantier de la Fondation. Un marché atteignant les 30 millions de nos francs sur lesquels plus de 28 millions ont été déjà encaissés par le bénéficiaire. Et, c’est croyons-nous savoir, le même Soumaré qui s’est retrouvé sur la liste des signataires du Manifeste, tout comme, l’honorable Tessougué, Vérificateur adjoint au bureau de Sidi Sosso Diarra. Que dire alors de certaines allégations du Sphinx ? Peut- on, à tout bout de champ, dire que le président ATT et son épouse sont de mauvaises foi et que tout acte qu’ils posent est forcément sous-tendu par la quête d’un quelconque intérêt ?
A suivre…
Sory HAIDARA
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