Les Agents de la Sécurité d’Etat sont en alerte rouge. De son côté, la Présidence de la Rue publique multiplie les missions au bord de la Seine. Avec l’appui des services secrets français. Objectif : démasquer le ou les auteurs qui se cachent derrière le « Sphinx ».
Les Barbouzes sont en branle, tant au Mali qu’au pays de Chirac. Après un mois de spéculations sur le ou les auteurs du livre intitulé : « ATT-Cratie : la promotion d’un homme et de son clan », les services de renseignements maliens décident, enfin, de prendre le taureau par les couilles.
Epaulés, par leurs collègues français, leur mission est, on ne peut plus, clair : mettre un ou des visages sur la « face de lion » du « Sphinx ». Pour la présidence de la Rue publique, il s’agit de démasquer le ou les auteurs des propos diffamatoires, distillés contre le chef de l’Etat et sa famille, d’une part. Et d’autre part, mettre fin au climat de suspicion, pesant sur d’éminentes personnalités politiques et militaires.
En effet, depuis un mois, chaque jour apporte son lot de suspects. Les rumeurs courent, folles et fofolles. Dès la sortie du livre, plusieurs hautes personnalités sont soupçonnées d’être derrière le « Sphinx ». D’abord, IBK parton du RPM et son ex-chargé de Communication, Toumani Djimé Diallo, réputé pour ses critiques acerbes à l’endroit du pouvoir. Ensuite, Soumeylou Boubèye Maïga, vice-président de l’Adéma, dont la candidature, aux présidentielles de 2007, n’est plus qu’un secret de polichinelle. A ceux-ci, s’ajoutent une poignée de colonels en disgrâce avec le régime du Généralus léopardis.
Si IBK, par presse interposée, a rejeté ces accusations – car ce n’est pas son style, ni sa façon de faire de la politique-, Soumeylou Boubèye Maïga, lui, n’est pas allé avec le dos de la gamelle.
A l’annonce de son nom, dans la presse, il a joint le chef de l’Etat au téléphone pour lever tout équivoque sur les soupçons, qui pèsent sur lui. « Si j’ai quelque chose à reprocher au Président de la République, je le lui dirai en face, les yeux dans les yeux », lui aurait-il dit, en substance. Avant de conclure : « Le Président ATT me connaît assez, pour savoir que ce n’est ni mon style, ni ma façon d’être ».
Après une semaine d’investigations sur les bords de la Seine, les barbouzes français, mis à contribution, seraient sur une piste sérieuse, permettant de démasquer le « Sphinx ». Nos sources, généralement, bien informées, indiquent qu’il s’agit, pour la plupart, d’anciens collaborateurs du chef de l’Etat. Notamment, des civils comme des officiers de haut vol, écartés du pouvoir pour s’être illustrés dans certains scandales ayant défrayé la chronique.
Mécontents du sort qui leur est réservé, ils se seraient décidés à se venger, en couchant sur papier glacé, leur venin. Sans plus de précisions sur leur nom, les postes qu’ils occupent. Ce qui, à en croire nos sources, ne saurait tarder. Après une semaine d’enquêtes, la moisson, nous rassure-t-on, est prometteuse. Autant dire, que les prochains jours risquent d’être chauds. Très chauds.
Véritable réquisitoire contre le régime du Généralus léopardis, ce livre apparaît comme un coup de tonnerre dans le ciel bleu du pouvoir. Surtout, à quelques encablures des présidentielles, au cours desquelles, le Général-Président sera candidat à sa propre succession.
Finie donc la rigolade. L’heure est aux choses sérieuses. « Dans quelques jours, les auteurs de ce livre seront démasqués, preuve à l’appui. Tout a été mis en œuvre pour cela » a conclu notre source, proche des barbouzes.
Le Mollah Omar
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