Lors d’une récente intervention télévisée, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a livré une analyse percutante sur la rivalité croissante entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Alliance des États du Sahel (AES). Connu pour ses prises de position tranchées, Gbagbo n’a pas manqué de souligner les faiblesses de la CEDEAO tout en défendant la légitimité de l’AES, qui regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Selon l’ancien chef d’État, la CEDEAO, bien qu’historiquement influente, n’a pas réussi à résoudre les crises majeures de la sous-région, notamment les problèmes sécuritaires et la montée du terrorisme. Il fustige une institution devenue, à ses yeux, un « instrument de propagande » au service de puissances extérieures, principalement la France. Gbagbo appelle à un questionnement profond sur les véritables motivations des États qui ont quitté la CEDEAO pour former l’AES.
Sur la légitimité des dirigeants de l’AES, souvent critiqués pour être arrivés au pouvoir par des coups d’État, Gbagbo adopte une position nuancée. Il évoque l’existence de « bons » et de « mauvais » coups d’État, rappelant les abus de certains chefs d’État qui, sous couvert de légitimité constitutionnelle, modifient les lois pour rester au pouvoir indéfiniment. Une réalité qu’il qualifie également de coup d’État, mais « civil ».
En ce qui concerne la monnaie, Gbagbo plaide pour une réduction du nombre de devises utilisées sur le continent, une réforme qu’il considère cruciale pour l’indépendance économique de l’Afrique.
Ainsi, cette sortie de Laurent Gbagbo résonne comme un appel à une refonte des structures régionales et à un réveil africain face aux enjeux de souveraineté et de sécurité.
Source: https://www.toutafrica.com/
MERCI PRESIDENT GBAGBO—-QUE VIVE LA CONFEDERATION DE L’AES—ADIEU LA FRANCEDEAO