Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République – Déclaration du FDR

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Amadou Koïta, FDR

Le FDR a appris avec surprise sur les antennes de l’ORTM la nomination par le premier Ministre de trois conseillers spéciaux auprès de lui avec rang de ministre.

Le FDR exprime sa vive préoccupation face à cette gestion de l’Etat qui rompt avec les règles du bon fonctionnement des institutions de la République.

Les trois nouveaux conseillers avec rang de ministre sont trois ministres sortants du précédent gouvernement.

Dès lors on se demande à quelle logique répondent ces nominations. En effet dans le souci de former un gouvernement d’union nationale des ministres ont dû quitter le gouvernement.

Que le chef du gouvernement trouve le moyen d’en reconduire certains   traduit son refus clair de se conformer à ce qui semblait acquis comme consensus entre toutes les forces vives.

Qu’il le fasse en violation des textes d’organisation des pouvoirs publics, traduit le peu de cas qu’il fait de la légalité constitutionnelle.

Qu’il le fasse enfin malgré le surcoût budgétaire qui en découle, a de quoi inquiéter quand on sait les difficultés financières que traverse le pays.

Le FDR lance un appel au premier ministre afin qu’il revienne au sens de l’Etat qui doit caractériser un homme d’Etat.

Par conséquent le FDR demande l’annulation desdits décrets.

Le Mali a plus que jamais besoin de cohésion et de sens de la mesure face au principal défi qui est la libération  du nord. Que le nouveau gouvernement s’y attèle avec le soutien de tous.

Bamako le 23 Août 2012

Pour le FDR Le 1erVice-Président

Iba N’Diaye

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. «Voici que meurt l’Afrique des empires – c’est l’agonie d’une princesse pitoyable » (L.Sédar Senghor)
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    «Frontières d’Afrique »

    Sériba,
    Je voudrais par le Sénégal
    En pirogue traverser la Falémé
    Franchir le Joliba
    Les forcer à fumer le calumet
    Et, la paix qu’on s’en régale

    Mais vois-tu, la chamade, mon cœur en bat
    Car, aux frontières d’Afrique, par le feu, des combats!
    Et, si elles ne sont fermées,
    A l’accueil, tu es cueilli par des visages fermés
    Toujours renfrognés
    Prêts à t’empoigner!

    Le Poète avait semé la Fédération
    Mais sans modération,
    Ils en ont pourri les germes
    Et pourchassent le paysan qui s’enfuit des fermes
    Aujourd’hui, habités par les démons,
    Toujours en prédation,
    Récusant toute médiation,
    Ils prétendent semer le Sermon
    Or, plus dans la délation
    Ils cultivent la désolation

    C E DEAO?
    C’est [ce sont] Eux les Dés à Eau!
    Dans les sommets,
    En insatiables gourmets
    Ils s’empiffrent de mets
    Et, toujours, à l’horizon des espoirs, rien ne promet!

    Partout, ils trainent leurs bedaines
    Enfourchent leur rengaine
    Et en entonnent le refrain
    La cravache à leur arrière-train?
    Pour les obliger à des résolutions appliquées
    Et non plus à des combinaisons, sans lendemain, dupliquées!

    Le Territoire, et son intégrité,
    Qu’ils disent un et indivisibles
    Ils bombent le torse, ajustent les médaillons, et se glorifient d’en être les commandeurs
    Or, sur le terroir, ils restent invisibles!
    Et, les indignés confinés, et contristés
    Eux, ne sont même plus, d’eux, demandeurs

    De l’Unité
    Ils te causent, et te cisaillent les tympans
    Mais, à la frontière, te mitraillent, pan, pan!
    Frontière dont ils sont incapables de t’en dire la mesure à l’unité!

    Frontière à laquelle ils enquiquinent tes fils, à l’ombre, assis!
    De leurs postes, sur leurs fessiers rassis!
    Ils te rackettent
    Sans respect pour le drapelet en bannière sur leurs casquettes!

    Sériba,
    Si du Joliba, tu m’entends
    De Gao, vas-t-en!

    Leurs actes semant des morts,
    Pour ça, de Rao, je marcherai sur les rails morts
    Jusqu’à Kidira!
    Et, là, à cette frontière la vérité, on leur dira!

    Pour, au bord de la Falémé
    Les forcer à fumer le calumet
    Et, la paix, qu’on s’en régale
    Alors, par la pirogue, je voguerai sur le Sénégal
    Longeant les rives des terroirs sans frontières, libre, vers le Joliba

    Afrique aux côtes libres
    Afrique au ciel, sans nuages, d’un air ouvert
    Fibre de son cœur vert, à ses fils, ouvert
    Ce fut le désir de Léopold, le poète au verbe qui, toujours, vibre.

    Maalik Sy Savane (SENEGAL)
    maalik.savane@gmail.com

  2. Sincèrement je ne porte pas ce Iba NDIAYE dans mon coeur. Mais pour une fois je pense qu’il a raison et le Premier Ministre en fait à sa tête. Il est temps de penser au Mali.

  3. le Front Des Frustrés de la République reviennent à la charge. Ce Iba N’Dye n’a surement pas passé à l’examen d’enquette de moralité et il veut continuer à exister politiquement par la presse. Monsieur le journaliste l’heure est à la liberation du Nord et non au sydicalisme des politiciens frustrés. Bon courage au gouvernement.

  4. Chers amis du FDR continuez avec vos déclarations tout en sachant que le Mali ne redeviendra plus ce gateau que vous avez tant gaspillé.
    N’abandonnez pas cette lutte, mais sachez que le Mali profond, c’est à dire nos parents qui vivent difficilement à Ambidedi, Banamba, Yorosso, Markala, Korienzé,Taoudeni ou Araouane ne pensent qu’à une vie meilleure pour eux même et les générations à venir.
    Actuellement nous avons compris que vous luttez uniquement pour vos réalisations personnelles et les largesses de l’Etat,en plus vous etes très dynamiques pour barrez la route à ceux qui se battent pour allèger notre soufrance.
    CMD va géré ce pays sans etat d’âme jusqu’à la fin de cette transition si DIEU le veut.
    Allez-y enrichir Jeune Afrique, France 24 et d’autres avec nos ressources et vous rendrez compte en temps utile.

  5. le Front Des Frustrés de la République reviennent à la charge. Ce Iba N’Dye n’a surement pas passé à l’examen d’enquette de moralité et il veut continuer à exister politiquement par la presse. Monsieur le journaliste l’heure est à la liberation du Nord et non au sydicalisme des politiciens frustrés. Bon courage au patriote Cheick Modibo Diarra.

  6. Je suis indigné du comportement de ce frond tantôt il condamne un de leur membre parfois le gouvernement

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