Deux semaines après son lancement, la détermination du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) reste intacte. Ce nouveau mouvement dénonce le manque de volonté de dialogue du gouvernement et appelle les Maliens à la mobilisation.
Pour le président de l’URD, Soumaïla Cissé, la création de cette nouvelle Coalition a pour but, entre autres, de restaurer la confiance entre les citoyens et les institutions, valoriser la bonne gouvernance, préserver les libertés et la transparence électorale… « Le hold-up électoral a provoqué une unanime et persistante indignation nationale et internationale », ESTIME Soumaîla Cissé. Aussi, le chef de file de l’opposition est convaincu que l’urgence est de sauver le Mali, sa démocratie et sa souveraineté. « Devant tant de terribles et funestes constats, des Partis politiques, mouvements politiques, syndicats, associations, leaders d’opinion, personnalités de toutes obédiences, citoyens attachés au respect des libertés démocratiques fondamentales, organisations faîtières des Maliens de l’extérieur ont décidé de constituer une large coalition dénommée Front pour la Sauvegarde de la démocratie », a-t-il expliqué. Selon lui, les objectifs et les engagements de ce front sont, entre autres, le rétablissement de la vérité des urnes respectant le choix majoritaire et volontaire du peuple malien, mise en place d’un système électoral fiable, transparent, contrôlable et validé par l’ensemble des acteurs politiques ; la restauration d’une confiance absolue en nos institutions, la protection intransigeante de la liberté de la presse… Avant de lancer cet appel aux Maliens : « Notre Mali ne sera plus notre Mali si, nous courbons l’échine devant la loi taillée sur mesure pour et par une minorité prédatrice. « Notre Mali ne sera plus notre Mali si, gagné par la corruption, la fraude, l’invasion de la peur et de la torture, l’isolationnisme diplomatique, le diktat de l’argent sale, il est perdu pour la liberté. C’est pourquoi, je lance un appel solennel à tous les Citoyens, Patriotes et Démocrates convaincus, à se joindre à la lutte résolument enclenchée au sein du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie ».
Soumaïla Cissé a, en outre, dénoncé le manque de dialogue du gouvernement sur l’avant-projet de loi du nouveau découpage territorial et le report des élections législatives. Deux sujets majeurs pour la nation, « Il y en a qui sont pour, il y en a qui sont contre, même dans notre groupe. Mais ce qui est important, c’est que nous savons tous qu’il y a eu tricherie. Et le découpage, on peut en discuter. On a des solutions, on a des propositions. Le mode de scrutin, il faut peut-être en parler. Le rôle de l’administration dans les élections, il faut en parler ».
Les dénonciations de Chaguel Maïga
Pour le docteur Choguel Maïga, l’avant-projet de découpage territorial peut conduire à la partition du Mali : « Vous vous rendez compte qu’on est en train de mettre sur pied de façon insidieuse les outils politiques et administratifs de l’autonomie des régions du Nord, prochaine étape. L’étape suivante, la réclamation de la fédération. Et à long terme, la partition pure et simple du Mali. Moi, j’espère fortement me tromper ».Pour le président du MPR, le risque de partition est élevé. « Les étapes sont la décentralisation, l’autonomie, la fédération ensuite l’indépendance. Notre moyen le plus sûr est la mobilisation populaire. Et nous atteindrons les objectifs. Il faut dire non aux stratégies de la partition du Mali. L’espace vitale de notre pays est le nord. Nous n’accepterons pas qu’on nous l’arrache. Les gens ont une lecture erronée de l’accord de paix. L’illustration parfaite est la création d’autorités intérimaires. Alors que cela ne figure nullement dans l’accord de paix signé entre les parties. Ceux qui veulent diviser notre pays, nous trouveront sur leur chemin», a averti Dr Choguel Kokala Maïga. Il invite les maliens a plus de vigilance : « Pour qui observe bien et avec attention les faits et gestes des autorités, on voit qu’elles sont en train de mettre en place le processus qui conduira à l’Autonomisation des régions du nord… ».
Mémé Sanogo
VOICI LE MANIFESTE DU FRONT POUR LA SAUVEGARDE DE LA DÉMOCRATIE
Nous,
Partis et mouvements politiques, syndicats, associations, leaders d’opinion, personnalités de toutes sensibilités, citoyens, patriotes et républicains attachés au respect des libertés démocratiques, réunis autour d’idéaux communs,
Héritiers légitimes des luttes héroïques de nos aînés pour l’indépendance, l’unité, l’intégrité de notre Nation,
Défenseurs intransigeants de la démocratie et du multipartisme, respectueux des institutions étatiques fondées sur la liberté de conscience, la laïcité, l’esprit de concorde et la solidarité établis en mars 1991,
Nous nous engageons à :
sauvegarder notre pays en grave péril, menacé dans son existence, en crise profonde exacerbée par la mascarade de la dernière élection présidentielle caractérisée par la fraude massive, le bourrage des urnes, la corruption et hypothéquant lourdement notre démocratie, discréditant nos institutions majeures, combattre, respectueux de la loi, attachés à l’exercice plein et entier de nos droits reconnus par la Constitution, un régime autocratique, arbitraire, répressif, liberticide , coupable d’atteinte aux droits humains par des enlèvements, arrestations, détentions extrajudiciaires, mettre fin aux détournements de fonds publics et à traduire en justice les coupables, combattre le mépris arrogant affiché par une oligarchie prédatrice face aux revendications légitimes des travailleurs de toute catégorie, l’indifférence coupable et insolente envers les besoins élémentaires des populations, dont la carence chronique d’offres de formation et d’emploi pour la jeunesse et les femmes, nous opposer à tout projet de partition du pays, œuvrer à la réconciliation nationale, à la restauration de la paix, de la stabilité et l’intégrité du territoire national.
DÉCIDONS,
de constituer une large coalition ouverte et indépendante dénommée Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) pour : rétablir la vérité des urnes, faire respecter le libre choix majoritaire du peuple malien ,mettre en place un système électoral fiable, transparent, contrôlable et validé par l’ensemble des acteurs politiques, restaurer la confiance en nos institutions, instaurer une gouvernance vertueuse inclusive, des mécanismes crédibles de dialogue politique et social protéger la liberté de la presse et des associations humanitaires, défendre le droit de tous les citoyens à manifester en vertu de la Constitution, créer les conditions d’une décentralisation approfondie selon le principe de la libre administration des collectivités territoriales contenu dans la constitution de 1992,lançons un appel solennel à tous les citoyens patriotes et démocrates convaincus de l’intérieur et de la diaspora à rejoindre la lutte du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD).
Fait à Bamako, le 06 Octobre 2018.
ET ouiSincèrement il y a des gens qui ne souhaitent que le malheur à notre pays, que le pays brûle quelle que soit la voie. MENTIR, MENTIR, DIFFAMER, DIFFAMER, faire en sorte que les gens se révoltent; gâter ou gâcher le pouvoir de IBK, quelles que soient les les conséquences. Jusqu’à ce que SOUMAILA ait le pouvoir, même si c’est sur le cadavre de tous les maliens. En toute sincérité, je ne suis ni à la tête ni à la queue de la pirogue, mais où serais-je en cas de NAUFRAGE.
J’ai suivi la causerie DIOSSÉ-MARA sur RADIO NIETA. C’est formidable. C’est responsable l’analyse de cet ancien premier ministre que Soumi et Co ont voué aux gémonies. Mais voilà quelqu’un qui fait fait des propositions concrètes à IBK ET à SOUMAILA parce qu’il a souci du Mali.
Franchement, AYONS souci du Mali. JE N’AI PAS LE POUVOIR,, QUE TOUT LE MONDE MEURT, IBK EN PREMIER, QUE LE SEIGNEUR MISÉRICORDIEUX NOUS EN GARDE.
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