En procédant au renouvellement de l’instance dirigeante de leur regroupement électoraliste de circonstance, les leaders du fantomatique Front pour
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Et c’est de cette coquille vide que Tiébilé Dramé, président du PARENA et actuellement en déplacement à l’extérieur du pays, vient d’hériter de la part d’Ibrahim Boubacar Keita, lequel a ainsi bouclé le premier mandat de la vie du regroupement. L’évènement, qui a pris fin avant-hier au siège du PARENA, à Bolibana au crépuscule (symbolisant certainement la fin annoncée d’un groupement agonisant), a même frôlé le sabotage, quand, en plus de Tiébilé Dramé, Soumeylou Boubèye Maiga de
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De tout cela, les leaders du FDR n’avaient pas besoin, croyant que c’est dans ce cycle d’amateurisme et d’agitation stérile qu’ils vont parvenir à voler les consciences de leurs concitoyens, lesquels en comprenant, depuis belle lurette, tout le sens de leur fanfaronnade, ont appris à faire la différence entre la graine et l’ivraie.
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Mais, malgré toutes ces vraies questions qui minent la vie du FDR, certains membres actifs comme Djiguiba Keita, alias PPR, croient dur comme fer à leur navire, et font croire que tout va très bien. « Bon, le FDR a, en toute responsabilité, décidé de confier les rênes du regroupement à Tiébilé Dramé, dont le mandat commence le 1er novembre pour finir en Avril 2008. Aussi, le FDR a félicité IBK pour les loyaux et dignes services rendus au cours de son mandat » nous avait-il signalé à sa sortie du huis clos.
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Féliciter un président sortant pour ses loyaux services, qui est arrivé à 20 minutes de la fin d’une réunion, et qui n’a même pas eu le temps de défendre son bilan, qui du reste est catastrophique, eu égard au résultat obtenu, seul le FDR qui peut faire cela. Aussi, a-t-il voulu nous (avec le confrère de « Aurore ») refuser l’information relative à la désignation de M. Dramé comme président du FDR, malgré notre pied de grue, au motif que nous appartenons à des organes qui ne soufflent pas dans la même trompette qu’eux, qu’il fallait privilégier les journaux FDR et que le mieux serait de leur réserver la primeur de l’information, pour ne pas les frustrer.
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Mais la réalité qu’on veut toujours cacher aux Maliens, c’est que Tiébilé Dramé hérite ainsi d’une coquille vide, car en plus de ces démissions en cascade citées plus haut, dont celle du parti PARI est intervenue le lundi dernier, lequel a tout simplement décidé de papillonner vers d’autres horizons à la recherche de victuailles politiques, des vagues de départs sont aussi enregistrées au sein des composantes phares dudit regroupement, comme nous le disions dans notre livraison d’hier.
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Selon des sources crédibles, suite à la formation du nouveau gouvernement où IBK s’est opposé à toute rentrée d’un de ses cadres dans l’attelage gouvernemental, des militants, voire des cadres qui n’ont pas cautionné cet état de fait, ont décidé de prendre leur indépendance. Une situation qui n’annonce pas des lendemains meilleurs pour le parti de Koro Simbo, tombé dans l’asthénie depuis la présidentielle d’avril dernier où il n’a pu récolter que 23% des suffrages exprimés, alors qu’aux législatives de Juillet dernier il n’a pu se tailler que 11 sièges à Bagadadji.
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Pourtant le parti d’IBK n’est pas le seul qui soit confronté à ces vagues de démissions, car au niveau du PARENA, Jean Dembélé, président de la sous-section de Kalaban Coro et deuxième secrétaire aux relations économiques et financières du Bureau Politique National du parti, vient de rendre le tablier le 25 octobre dernier. Sa perte constitue un grand choc pour le parti du bélier blanc, car il s’en va avec une grande colonie. Selon des informations concordantes, ce cadre valide du parti, auteur de son implantation dans le cercle de Kati, où il est même parvenu à tailler des conseillers municipaux et est arrivé troisième des joutes législatives après l’ADEMA et l’URD, aurait été victime de coups bas de la part de ses camarades. Son départ, qui a donc provoqué une saignée dans cette circonscription électorale, sera difficilement comblé, car il ne serait pas donné à n’importe de posséder sa carrure politique. Mais le hic dans tout ça est que même au sein du cercle restreint du parti, cette information reste toujours frappée du sceau de la discrétion, comme si rien ne s’était produit. D’ailleurs certains d’entre eux ne l’ont appris que par le soin de personnes extérieures au parti.
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Abdoulaye Diakité
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