A tout point de vue, il y a une urgence, pour les “amis” d’ATT de revoir leur position. En effet, depuis la fin des élections générales et la mise en place du gouvernement, on n’entend plus parler de ceux qui se réclamaient du Mouvement Citoyen. Aujourd’hui le constat est tel que certains -surtout du côté des opposants- se posent la question: où sont ces “amis” du Président?
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Depuis un certain temps, le Mouvement Citoyen est plongé dans une léthargie totale, amenant même les plus haut placés à s’interroger sur son existence.
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Sur la question, le débat est permis, d’autant plus que l’action du président du CENA du M.C., Djibril Tangara, n’a rien produit comme effet sur la vie de cette association créée juste au lendemain de la première élection du Président de la République.
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Rappelons que M. Tangara avait décidé de transformer le Mouvement Citoyen en parti politique. Sa décision a donné suite au constat d’une formation politique mort-née, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
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Avant cette action du président du CENA, certains de ses compagnons avaient pris les devants, en créant le Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR ) : une façon, pour eux, de prendre toute leur responsabilité.
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Ce parti est l’oeuvre de Ousmane Ben Fana Traoré et certains jeunes cadres qui ont bravé, sinon osé défier l’ex-ministre du Développement social, de la Solidarité et des Personnes Agées.
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En créant le PCR, ses fondateurs n’avaient pas écouté l’ex-tout puissant président du CENA du Mouvement Citoyen qui, non plus, n’avait pas entendu d’une bonne oreille cette idée de transformation de l’association en parti politique, même si cela avait l’avantage de les amener à compétir sur le terrain, au même pied d’égalité que toutes les formations politiques légalement constituées.
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Quoi que Djibril se soit opposé à l’idée, elle était une exigence de l’époque. Surtout que les adversaires ne manquaient pas d’arguments pour les mettre en face de la réalité.
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Aussi, Djibril Tangara a fini par comprendre cette réalité en se pliant à “l’exigence” de la création d’une Force Citoyenne pour la Démocratie (FCD). C’est dire que M. Tangara a fini par pécher par là même où il accusait les gens du PCR.
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Pire, sur le terrain, non seulement on remarque une faible présence des “amis d’ATT” n’appartenant pas à des formations politiques bien déterminées, mais également à une baisse d’ardeur des admirateurs du Mouvement.
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A quoi cela peut-il être dû ? Est-ce parce que le Président ATT doit se retirer à la fin de ce mandat qu’on estime qu’il n’est pas utile aujourd’hui de “faire du tapage autour de lui” ? Où est parce qu’ils n’ont pas eu gain de cause?
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Cela n’est pourtant pas normal, car les actions du Chef de l’Etat ont besoin d’être accompagnées au quotidien, du moins pour ceux qui les soutiennent. Le Président a également besoin de la présence de chacun de ses proches à ses cotés,… s’ils sont vraiment proches.
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Il ne s’agit pas de ceux qui sont au coeur de l’administration et qui occupent de hautes fonctions, mais de militants et sympathisants du Mouvement. Cependant leur éveil doit se faire tout d’abord à travers l’implication des responsables. Mais depuis belle lurette, ces derniers sont malheureusement tombés dans la léthargie .
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Cette situation amène alors bien des Maliens à s’interroger sur la politique de ces désormais anciens amis du Chef de l’Etat.“A vrai dire ,il y a une baisse dans les ardeurs du Mouvement Citoyens”, déclarait un haut cadre qui ne comprend plus rien à l’attitude prise par les proches d’ATT. Cette situation n’est elle pas de nature à favoriser et arranger la position des opposants et autres adversaires du pouvoir?
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Laya DIARRA
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