Front politique : Le Gouvernement d’union nationale divise

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« L’éléphant attendu est arrivé avec le pied casse… ». Ce refrain emprunté à une chanson d’un célèbre chanteur reggae ivoirien  sied très bien à la situation actuelle du gouvernement d’union nationale.  Le Gouvernement d’union nationale était attendu et surtout souhaité par tous depuis quelques temps. Mais sa mise en place risque de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Souhaité pour regrouper en son sein les différentes sensibilités du pays, afin d’avoir la capacité de mobiliser le peuple malien pour faire face aux défis de l’heure,  il est parti pour être la source de graves dissensions. Hier soir, au moment où nous mettions sous presse, la plupart des états major des partis politiques et des regroupements nés à la faveur du coup d’Etat du 22 mars 2012  étaient en conclave. Et tout porte à croire que le gouvernement d’union nationale, mis en place le 20 août 2012, va essuyer des critiques d’une rare violence.

Le Premier ministre malien Diarra (à g.) avec le président Traoré, le 14 juin à Paris. © Reuters

Quand il y a des réunions houleuses pour se prononcer sur la mise en place d’un gouvernement, l’on n’est pas loin de la contestation. Pour bon nombre d’acteurs politiques et de la société civile, un gouvernement d’union nationale, dans le contexte actuel du Mali, rime avec un dosage savant, pour ne pas dire équilibré entre le camp des anti-putschs et le camp des pro-putschs. Il doit aussi avoir la capacité de faire une belle place à la société civile et autres composantes de la nation. Mais, de l’avis d’un certain nombre d’acteurs politiques et de la société civile, le Gouvernement d’union nationale que le tandem Dioncounda Traoré-Cheick Modibo Diarra vient de proposer aux Maliens, est loin d’être l’attelage qui était attendu. Certains vont jusqu’à dire qu’en lieu et place d’un nouveau gouvernement, Cheick Modibo Diarra et Dioncounda Traoré n’ont fait qu’un léger remaniement ministériel, étant entendu que la majorité des membres de l’équipe précédente ont été maintenus.
Sur 24 ministres dans le gouvernement précédent, Cheick Modibo Diarra a reconduit 18 ministres, même si deux ont changé de département. Seulement six ministres ont été éjectés pour faire la place à 13 nouveaux.  Au diagnostic du nouveau gouvernement, l’on constate que les 13 postes ministériels mis en compétition ont été repartis entre le FDR (4 postes), CSM (3 postes), COPAM (2 postes), IBK-Mali 2012 (1poste), Coren (1 poste), Haut Conseil islamique  (1 poste)  et le CNRDRE (1 poste). Les quatre ministres du FDR sont : Tiéman Hubert Coulibaly (UDD), Abdel Kader Konaté dit Ampé (ADEMA), Demba Traoré (URD) et Makan Tounkara (ADEMA). Du coté de la CSM, l’on peut citer : David Sagara (Codem), Amadou Baba Sy (CNID), Yaranga Coulibaly (RPDM).
La COPAM par la voix de Hamadoun Amion Guindo reconnait qu’elle est représentée par un seul ministre en la personne de Boubacar Hamadoun Kébé. Mais, nombreux sont les sources qui disent que la COPAM est représentée par deux ministres dans ce gouvernement, notamment Bréhima Tolo et Boubacar Hamadoun Kébé. Quant à IBK-Mali 2012, le Haut conseil islamique, le Coren et le CNRDRE, ils sont respectivement représentés par Ousmane Ag Rhissa (RPM), Yacouba Traoré, Dr Deidia Mahamane Kattra et le lieutenant colonel Abdoulaye Koumaré. A la vue de cette clef de répartition, l’on pourrait penser qu’il n’y a pas de problème. Mais, en réalité dès la publication de la liste du gouvernement des critiques sont parties de partout. Selon des sources, le COREN a même parlé de  « mépris », car  estimant qu’il est sous représenté. Du côté de la COPAM, dans la matinée, Hamadoun Amion Guindo était très serein. Il a même salué la mise en place de ce gouvernement, mais c’était sans compter avec les associations membres de la COPAM qui ont attendu la réunion d’hier soir pour lui dire les quatre vérités sur sa démarche très peu démocratique dans la désignation des représentants du regroupement dans le gouvernement. A cette réunion, il a été décidé d’organiser dans les jours à venir une conférence de presse pour dire clairement que la COPAM n’est pas représentée dans le gouvernement d’union nationale.
Et pire,  des démarches sont enclenchées pour destituer Hamadoun Amion Guindo et autres de la direction du regroupement. Le MP22 qui avait depuis des jours déclaré qu’il n’allait pas participer au gouvernement d’union nationale en l’absence de toute concertation nationale ne pouvait que s’associer aux autres associations membres de la COPAM pour désavouer leurs représentants dans le gouvernement d’union nationale.
Du côté du FDR, le ton est tout autre, même si toutes les préoccupations n’ont pas été prises en compte. Selon Amadou Goita, secrétaire politique du FDR, son regroupement est prêt à accompagner ce gouvernement. « Nous avons demandé un gouvernement d’union nationale et avons obtenu un gouvernement de large ouverture. Nous allons accompagner ce gouvernement dans ses deux principales missions, même si les jeunes, les femmes et la société civile n’ont pas eu les places qu’ils méritaient », -t-il indiqué en substance.  Du côté du regroupement IBK-2012, l’on n’a pas voulu se prononcer sans les réunions prévues pour analyser la situation.  Hier soir, la CNAS-Faso Hèrè de Soumana Sako était en réunion et sa position sera connue en même temps que celle de l’ADPS, le regroupement dont il fait partie. Tout porte à croire que la page de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale n’est pas totalement tournée.
Assane Koné

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33 COMMENTAIRES

  1. ce gouvernement est tout sauf d’union nationale
    dioncounda a démissionné et est resté sans personnalité comme sous ATT ça va lui coûter cher!
    et on continuera à tourner en rond, à accuser x et y!
    quel dommage

  2. Instabilité politique et situation financière de l’état : le tiers perdu

    La double crise sécuritaire et institutionnelle qui frappe notre pays depuis  mars 2012 (un peu plus tôt pour la crise sécuritaire seule), plombe nos finances publiques.

    La loi des finances pour 2012, adoptée à l’unanimité par l’assemblée nationale en décembre 2011, prévoyait des recettes budgétaires de 1341,508 milliards de francs CFA (source l’essor du 16/12/2011).

    Les mêmes recettes publiques 2012 estimées dans “Le bilan des 100 jours du Gouvernement” de CMD installé après le coup d’état, disponible sur le site internet de la primature, ne sont plus que de 878,605 milliards de francs CFA.

    C’est à dire que les recettes publiques de 2012 ont perdu plus du tiers de leur valeur depuis mars 2012.

    878,605=
     (2/3)*1341,508-15,734

    La fonction de la réduction des recettes publiques d’un régime d’exception par rapport à un régime démocratique et stable est donc:

    f(X)= (2/3)X-15,734

    Avec:

    – X égal aux recettes publiques démocratiques

    -f(X) égal aux recettes publiques d’un régime d’exception.

    Il apparaît clairement dans cette fonction, que pour autant que les recettes publiques soient positives, elles perdront le tiers de leur montant plus une perte supplémentaire de 15,734 milliards de francs CFA, en cas de changement d’un régime démocratique à un régime non démocratique.

    L’une des critiques les plus fondées du système démocratique malien entre  mars 1991 et mars 2012, est la très forte corruption dans toutes les sphères de la vie publique.

    En l’absence d’indice clair de la corruption à cette période, on peut se baser sur les rapports du vérificateur général, qui faisaient en moyenne à peu près état des manques à gagner de 100 milliards sur des dépenses publiques en moyenne aussi de 1000 milliards.

    On peut donc se baser sur un indice de corruption de 10% au niveau des dépenses publiques au Mali avant mars 2012.

    À supposer qu’il ait zéro corruption au Mali depuis mars 2012 (ce qui serait un véritable ” Alléluia” dans la situation actuelle avec le règne de l’anarchie), les 878, 605 milliards de recettes publiques seraient intégralement et effectivement dépensées uniquement dans des domaines où elles ont été budgetées.

    Si nous étions restés en démocratie, les 1341,508 milliards de recettes, seraient affectés par la corruption pour 10% de sa valeur soit 134,151 milliards de francs CFA.

    Ce qui nous laisserait des recettes effectivement dépensées dans les domaines prévus au budget pour:

    1341,508-134,151= 1207,357 milliards de francs CFA contre 878, 605 milliards dans la situation actuelle (et en supposant zéro corruption).

    Le manque à gagner pour le trésor  public du Mali en 2012 est de: 

    1207,357-878,605=

    328,752 milliards francs CFA.

    Il faudrait que quelqu’un paie ce manque à gagner, d’une manière ou d’une autre.

    En voyant les efforts du gouvernement CMD,  pour assurer les salaires et des dépenses de fonctionnement, il est évident que ce sont les investissements publics (routes, écoles, centres de santé, électrification, eau potable, aménagement hydro agricole, télécommunication, qualité des services publics…) qui souffriront de l’instabilité politique créée dans notre pays en mars 2012.

    C’est le prix de l’instabilité politique.

    Le problème, est que l’avenir d’un pays pauvre comme le Mali dépend énormément de l’investissement public, puisqu’il détermine le potentiel des emplois futurs et de la création des richesses futures.

  3. Bravo au parti SADI avec son MP22 de refuser d’ entrer au gouvernement sans concertation nationale. Au moins, eux suivent une logique.

    • Meme si je ne partagerais jamais les ideaux haineux du sadi , il faut reconnaitre que pour une fois ils s en sortent la tete haute

  4. BON VENT AU GOUVERNEMENT POUR LIBERER LE NORD ORGANISER LES ELECTIONS ET ASSURER LA GESTION QUOTIDIENNE DE L’ETAT ET CE DERNIER NE PEUT ETRE NEGLIGER CAR IL DERANGE DANS SA COMPOSANTE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

  5. Attention, si l’on continue comme ça, on va droit vers une dérive ethnique, et je crois que nous n’avons surtout pas besoin de ça!!!! Nous sommes déjà assez divisés comme ça depuis ce maudit coup d’état, sans rajouter encore des considérations ethnique! L’ethnocentrisme est un véritable cancer pour l’afrique, et c’est un des obstacles majeurs au développement!

    Attention, donc!

  6. Pourquoi veut-on toujours appeler le Président de la République, Président par INTERIM ?

    Est-ce à dire qu’on veut voler à Dioncounda TRAORE ses pouvoirs de Président de la République ?

    Je souhaite que le journalistes de l’ORTM et ce qui sont derrière cette mascarade cesse de vouloir enlever au Président sa qualité de Président de la République.

    Il faut appeler Dioncounda TRAORE Président de la République et non Président de la République par INTERIM. Est-ce qu’on rappelle toujours lorsqu’on s’adresse à un Ministre qui est délégué, Ministre Délégué ?

    Il faut cesser ces petits jeux, même si Dioncounda TRAORE est Président par INTERIM, on n’a pas besoin de rappeler cela, chaquefois qu’on parle de lui.

  7. INDISPENSABLE, DANS L’UNITE, SANS EXCLUSION, DE FAIRE BLOC AUTOUR DE CE NOUVEAU GOUVERNEMENT DE TRANSITION.

    L’APPUI ET LA PARTICIPATION DE TOUS SONT INDISPENSABLES ET CONSTITUENT LA MEILLEURE AIDE AU GOUVERNEMENT POUR ERADIQUER LA CRISE ET POUR APPORTER LA PAIX, LA SECURITE ET LE BIEN-ETRE POUR TOUS

    Bonjour,

    Les Maliens viennent d’avoir un deuxième gouvernement de transition. Il est composé d’une grande base de ministres de la transition précédente, tout le monde doit s’en féliciter pour la stabilité et pour une prise de décisions rapide.

    Ce gouvernement, malgré le fait qu’il n’intègre pas de façon équitable toutes les communautés Maliennes et ne fait pas une place importante au genre, est malgré tout un gouvernement d’union nationale. Le choix n’a sûrement pas été facile et tout le monde doit le comprendre et surtout l’accepter.

    Il serait intéressant, dans l’unité, sans exclusion, que les Maliens fassent bloc autour de ce gouvernement et l’aident à résoudre l’épineux problème de la crise Malienne.

    L’appui et la participation de tous sont indispensables et constituent la meilleure aide pour que ce nouveau gouvernement réussisse à éradiquer cette crise et à apporter la paix, la sécurité et le bien-être pour tous.

    Bonne chance pour ce nouveau gouvernement de transition.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  8. L’ethnocentrisme apparaît clairement dans les propos de certains internautes qui se disent maliens. Ce sont les signes avant coureurs de la guerre civile et fratricide. Qu’ils sachent que leurs propos avancés par idiotie ou par haine n’arrangent ni leur clan, ni leur ethnie ni le Mali. Le Mali appartient à tous les maliens sans considérations ethniques, régionalistes ou religieuses.

    A défaut d’unir et de proposer des analyses constructives, il vaut mieux se taire.

  9. Tous ceux qui ne veulent pas de ce gouvernement comme toi sont des ennemis des Maliens. Le coren ne meritait même pas un poste ministeriel. Que les chercheurs de places et leurs escros comme toi journaliste incompetant, nous laissent avancer maintant.
    Nous Maliens, avons deux objectifs maintenant: LA RECONQUETE DU NORD DU MALI ET L’ORGANISATION DES ELECTIONS TRANSPARANTE ET JUSTE.

  10. Bonjour, nous sommes tres satisfait de ce gouvernement, la volonté du peuple a été respectée;nous demandons aux sonrhai de nous laisser avancé, ce n’est un gouvernement ethnophobe mais des hommes valeureux,nous avions vu les sonrhai à l’oeuvre ces dernieres années.

  11. Comment peut on loger 14 millions de maliens dans un seul gouvernement ? Il yaura tjours des frustrés, mais ces frustrés menent un combat personnel. Bon vent au gouvernement.

  12. Des opportunistes de Coren et des autres regroupements qui pensent que c’est une aubaine pour eux pour se hisser au sommet. Calmez-vous c’est pas un partage de gâteau mais plutôt le sauvetage d’un État en perdition. Vous voulez combien de postes? et pour quoi en faire? Que les uns et les autres se sachent que leurs contributions à ce gouvernement seront les bien vues même à des milliers de kilomètres du Mali, si elles sont bonnes.

  13. IL y a deux jours l’ORTM a montré un reportage sur les égouts à ciel ouvert de Bamako… Gamins à Bamako sur la route de l’école, en voyant enlever les ordures accumulées dans les fossés, on s’étonnait de leur conditions de travail… L’on nous racontait que c’était pas des ouvriers, mais des prisonniers condamnés aux travaux forcés. ( J’ai jamais vérifié… ). Mais prisonniers ou ouvriers, en tout cas leurs conditions de travail n’ont pas évolué. Aujourd’hui encore on constate ses braves gens, descendre dans les fossés et enlever ce qui obstrue ces égouts… ILs descendent là-dedans les pieds et les mains nus sans aucune protection. On devrait au moins leur donner des bottes et des gants. L’on se demande de classe sociale sont issus nos élus municipaux, pour être si indifférents des conditions de travail de ces gens, et s’ils veulent que le travail soit fait correctement et proprement… Mais où passe l’argent de la Ville de Bamako, si on ne peut même pas régler une fois pour toute ce problème d’égouts à ciel ouvert obstrués en permanence, qu’il pleuve abondamment ou pas…? On se contente toujours , c’est à dire quand des Chefs d’État étrangers viennent dans notre capitale, on assainie le chemin qu’il parcourt d’un point à l’autre ou quand un évènement médiatique se déroule dans une zone…?

  14. C’est quoi le COREN? Les sonrhaï n’ont qu’à ce casser! Ils représentent combien de % de la population malienne? Espèces de vautours oui!

  15. je pense le pm et son president ont un bon choix pour leur gouvernement.il faut laisser les azawadiens(songhai,tamacheq,arabe,gabero ou peul) à partir chez dans leur CTEA .il est temps qu’ils regardent la réalité en face.ce gouvernement est celui mali et non de l’azawad.le mali est indivisible et l’azawad n’est pas lemali.l’huile et l’eau ne se melange pas heuresement que les vrais maliens l’ont compris.

  16. si jamais cette fois ci il y’a encore ds contestations ils auront de nos nouvelles. tout l monde n;est pas fait pour entre dans l gouvernement, ils doivent comprendre ca quand mm. il faut accompagne c gouvernement par tout ls moyens. ls eternel insatisfait on s’en fout d’eux.

  17. Il n' y a pas eu de changement véritable mais bonne chance au nouveau gouvernement à juger sur ses résultats

    Il n’ y a vraiment pas eu de changement comme l’espéraient les maliens neutres et la communauté internationale.
    Djoncounda qui a peur de son ombre a tenté de satisfaire la communauté internationale et les maliens non rangés dans des clans sans y parvenir à cause de sa peur d’affronter le 1er ministre Diarra qui a tout préparé pour se maintenir avec son gouvernement de famille, son clan et ses alliés du CNRDE.
    On s’y attendait depuis que Djoncounda a rejeté la présence d’une force neutre pour sécuriser les institutions, ce qui a reconduit de plus bel sa prise en otage et des institutions comme l’Assemblée Nationale menacée par la secte Yerewoloton au lieu d’association à la solde du 1er ministre et de Sanogo.

    Quel changement peut on normalement espérer avec un 1er ministre reconduit sur menace et démonstration de muscles et avec 18sur 24 de ses ministres reconduits ?

    Il reste à espérer que la minorité entrante (13 ministres sur 31) puisse faire du miracle au Mali: rester fidèle au Peuple en indiquant la voie à suivre et ne pas hésiter à rendre le tablier en cas de refus de les écouter.

    Il reste également à espérer que la CEDEAO et la communauté internationale soient satisfaites de ce gouvernement colmaté.

    Pour les maliens neutres (sans clan ni parti), la configuration du gouvernement n’est pas très importante s’il arrive à engranger des résultats dans le sens des missions urgentes qui lui sont confiées.

    Il faut qu’il se mette au vrai travail qui est la libération du Nord du Mali et l’organisation d’élections crédibles, transparentes et démocratiques dans un délai raisonnable.

    Il faut qu’il évite les erreurs du gouvernement précédent qui consistent à ne se préoccuper que de se maintenir, de déplacer les problèmes par des propositions inopportunes et son entêtement à la CEDEAO au nom d’une souveraineté qui n’existe plus et qui n’a d’ailleurs jamais existé depuis la colonisation française.
    Par exemple, le 1er ministre est déjà entrain de préparer des concertations nationales.
    L’organisation de ces concertation n’est pas opportune après la formation du nouveau gouvernement. C’est une perte de temps et de sous dont nous avons besoin pour faire face à d’autres priorités.

    Bref, nous devons accorder une présomption d’aptitude, de patriotisme et d’équité à ce gouvernement.
    Nous devons le soutenir et attendre avant de le juger sur ses résultats.

    • Merci, je suis parfaitement d’accod avec ton analyse. Mais je dois te rappeler que la ouverainité a existé jusqu’aux actes barbards du 21 mars 2012.

  18. L’insatisfait de ce grouvernement d’union nationale est Tieblé Dramé, le proprietaire du journal republicain. Tiéblé voulait etre ministre des affaires etrangeres et il s’est battu auprès de Dioncounda par tous les moyens. Parait il aurait fait une crise de nerf lorsqu’il a appris qu’il n’est pas ministre à plus forte raison ministre des affaires etrangere. Le journal Republicain qui était un des rares journaux respectable du Mali est devenu depuis un journal de propagande au service de Tiéblé Dramé. Je demannde Adam Thiam de demissionner de ce journal parce qu’il merite une meuilleure tribune que ce journal de propagande et de desinformation.

    • Ah oui !
      J’avais oublié ce détail.
      En fin je comprends maintenant le changement dans la ligne d’Adam THIAM.
      Dommage pour ce grand journaliste et pour nous lecteurs.

  19. On peut pas satisfaire tout le monde a la fois.Ceux qui ne sont pas satisfaits ont le plein droit de se plaindre. Cela ne veut pas dire que tout doit s’arreter et qu’on recommence a zero. Si vous voulez que tout le monde soit satisfait, bonjour l’anachie et l’inertie.

    • Moi c’est sutout les journalistes maliens que je ne comprends pas!!! Comment on peut faire une telle analyse bidon, comme si un gouvernement est un partage de mangue!!

      • Ah Koudis, toi là tu demandes trop à nos “journaleux” deh! Ne sais-tu pas que ceux des narrateurs plutôt que des investigateurs à plus forte raison analystes. Ils ne font que colporter les rumeurs propagés dans les grins autour du thé et du “maribatiga”. Non, moi je dis que la seule utilité de la plupart des journaux maliens, c’est qu’ils servent à nos mamans à emballer leurs “froufrous”.

      • TU A RAISON koudis touts le mali sais que des la presse appartiens au politichien donc comme on dit le chien abois la caravenne passe
        moi j aime le maribatiga

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