Incurie du parti de l’abeille à l’égard de la section III du district de BAMAKO.55 députés sur 147, plus de 3300 conseillers sur environ 10.000, 270 maires sur703 et 7 présidents d’assemblées sur 9, avec à l’appui le maire du district soit un record de 35% de taux d’élus. Autant de prouesses qui confirment la suprématie du parti de l’abeille sur l’échiquier politique du Mali. Malheureusement, ce puissant parti qu’est le PASJ va de mal en pis en commune III. Et c’est pour trouver un terrain d’attente à ce malentendu que le comité exécutif de la ruche a mandaté une délégation pour débattre de la situation. C’était, sous la bannière de Sékou Diakité le secrétaire général de la section II de la ruche.
En effet, Adama Sangaré maire du District de Bamako et non moins Secrétaire général de la section III a fait l’apologie de sa commune quant à la contribution des populations pour l’avènement de la démocratie et sa pérennisation jusqu’à nos jours.
« C’est au domicile du doyen Bakary Sidibé à N’tomikorobougou que s’est tenue en Octobre 1990 l’Assemblée Générale des associations Démocratiques naissantes », rappelle-t-il. Avant d’indiquer: « une démocratie, par le relais des partis, ne grandit que si elle est respectueusement servie, généreusement alimentée par l’imagination et grandement protégé de dérives sournoises ou spéculatives pour la fragiliser ». Sans complexe il ajoute que la section III du parti de l’abeille a été le fer de lance et le bouclier de la démocratie au Mali ».
Enfin, le maire du District renchérit en touchant du doigt ce qui ne va pas dans sa section : « en effet, comment notre parti peut-il justifier la mise à l’écart de certains de ces cadres majeurs et de hautes personnalités ? Comment le parti peut-il se passer, à un tournant décisif de la vie nationale, de la qualité d’analyse, de la force de conviction, de la stature internationale ou institutionnelle, de l’importance des réseaux, de la dimension politique et de la puissance d’action et de décision de ces mêmes cadres et hautes personnalités ? Comment le parti peut-il ignorer, marginaliser pour ne pas dire isoler ou chasser, ces mêmes cadres et hautes personnalités des instances en charge des élections ? Comment le parti peut-il refuser d’inclure dans ses instances de travail électoral des membres éminemment compétents et loyaux sous prétexte qu’ils sont de la Commune III ? ».
Voilà une multitude de questions auxquelles M. Sékou Diakité mandataire du comité exécutif de l’Adema s’est évertué à apporter des explications.
Tour à tour Mme Konté et le secrétaire général de la commune II ont apporté les messages du parti à l’intention de la section à l’orée des élections 2012. En commune III il fallait apaiser les nerfs reconsidérer les cadres du parti dans cette importante section. L’information finale portant sur l’investiture du Pr Dioncounda comme le candidat du parti et IBA N’Diaye comme directeur de campagne de l’Adema ayant onze adjoints fut accueilli avec allégresse par les militants ADEMA de la commune III.
A.F.Coulibaly
