Après les défaites cuisantes, aux échéances électorales de 2007,
En effet, selon nos sources, le président du parti du cheval blanc, alias « Mogotigui » (grand mobilisateur) est aujourd’hui, affaibli par son manque d’influence dans l’arène politique malienne. Mais aussi, auprès de ses militants.
Premiers signes de la mort tragique de
Autrement dit, les membres de
Tant ils nagent en eaux troubles. Comme dans une tour de Babel, certains cadres du parti ne babillent plus le même langage avec le « Mogotigui » en chef.
Aussi, Blaise n’est désormais soutenu que par une poignée de militants. Ces derniers, sans en piper mot, s’apprêteraient à rallier d’autres bords politiques, jugés dignes d’intérêts. C’est du moins selon nos sources, ce qui explique le désintéressement du « Mogotigui » à son parti. Alors question : les carottes sont-elles cuites pour Mamadou Blaise Sangaré, chef de
A en croire un homme politique, Blaise ne fait plus le poids dans l’arène politique. « C’est un chef de parti qui n’a pas bonne presse, au sein de ses électeurs », indique-t-il. Avant de conclure : « Assurément, Blaise a son idée en tête. Il a fondé
A l’allure où vont les choses, Mamadou Blaise Sangaré, est en fin de courses. Politiquement, s’entend. Car, la notoriété d’un leader politique se forge parmi ses militants. Si en dépit des récriminations de ses camarades, le « Mogotigui » n’en fait qu’à sa guise, son parti risque de rejoindre, au cimetière, les partis, dont les leaders ont mis leurs intérêts au dessus de l’intérêt collectif.
Ce qui selon nos sources explique le report du congrès du parti qui était prévu pour le mois de juin dernier. Autrement dit,
Mauvais présage !
Cyrille Coulibaly