Organisée par le ministère français des Affaires étrangères et les collectivités territoriales, cette conférence sur le développement au Mali avait pour objectif de promouvoir le développement malien à travers des projets de coopération décentralisée.
Aujourd’hui, près de 170 collectivités territoriales françaises sont engagées au Mali. Ce sont des régions, des villes ou des associations de communes. Elles ont dépensé 35 millions d’euros en projets de développement depuis 2006.
Une coopération plus efficace
La coopération décentralisée a pour objectif de cibler avec plus de précision les besoins locaux maliens et d’y apporter une réponse rapide. « C’est vraiment ce dialogue de local à local qui fait la force de ces projets, explique Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes. On a souvent reproché aux projets de développement que sur 10 euros investis, un seul finissait par arriver sur le terrain. C’est ce genre de dérives dont nous souhaitons nous affranchir », poursuit l’élu PS.
Côté malien, Boubacar Bah, président de l’association des municipalités du Mali, loue l’efficacité de cette coopération entre institutions locales : « Ce sont deux conseils communaux qui prennent une décision en quelques minutes et qui se mettent en exécution en un mois. Tandis que, la même convention passée entre deux Etats, prendrait un an. »
La coopération décentralisée a déjà eu de bons résultats au Mali. Cela fait plus de 30 ans que des projets existent dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’activité agricole. Reste maintenant à les adapter à la nouvelle situation du Nord.
Le pari des six mois
Le gouvernement français se fixe six mois pour relever les premiers défis du développement, notamment la réussite de la saison agricole et la rentrée scolaire de septembre. Le ministère des Affaires étrangères a crée à cet effet le Fonds d’action extérieur des collectivités territoriales.
« Nous créons auprès de la cellule de crise du Quai d’Orsay, un fond d’action, qui va notamment pouvoir être abondé par les collectivités, explique Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangère. Il y a des actions d’urgence à mener, et souvent cela n’est pas très bien coordonné. Il est déjà très bien doté puisque la France a déjà consacré plusieurs millions d’euros à ce soutien du Mali, mais ensuite à l’initiative des collectivités territoriales, il y aura un abondement permanent de ce fonds. »
Fin janvier, la France et l’Union européenne ont débloqué 150 millions d’euros d’aide pour le Mali. Dix millions de cette somme seront affectés aux questions d’urgence.
Par Gaëlle Laleix / rfi
Au train où vont les choses, me laisse sans illusion. Il faut désormais considérer le Mali comme un département français d’Outre-mer. Tout y est décidé par les autorités françaises qui devant la négraille couchée gesticulent tout ce qui reste de cette pseudo-puissance qu’est devenue la France. Une France vendue par ces élites à la découpe aux monarchies obscurantistes wahhabites du Qatar et d’Arabie Saoudite; mais restée très criminogène contre les peuples d’Afrique.
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