Ancien Premier ministre de février 1994 à février 2000, sous la présidence du Roi Sans soucis (Alpha Oumar Konaré) dont il fut le directeur de campagne, “IBK” s’est ensuite lancé dans la création de son propre parti, le Rassemblement pour le Mali-RPM, en 2001, puis dans la course présidentielle de 2002.
Soumaïla Cissé Soumi champion, 64 ans
Il est l’un des anciens hommes forts du président Alpha Oumar Konaré, dont il fut le ministre des Finances, six années durant, avant de présider pendant huit ans la Commission de l’UEMOA de 2003 à 2011. Auparavant, Il fonda son propre parti en 2003, l’Union pour la République et la Démocratie. Il est le candidat le plus populaire sur Facebook (plus de 50 000 fans, contre 26 000 pour son concurrent, IBK). Soumi n’a jamais occupé la présidence de son parti. Il a laissé cette tâche à son bras droit, Younoussi Touré tout en maintenant, à distance, son contrôle strict sur les rouages du parti. A la présidentielle de 2007, il se contenta de soutenir le candidat indépendant ATT contre IBK. Cette année, il revient en tant que candidat naturel de l’URD pour participer au marathon de Koulouba 2013.
Tiébilé Dramé le négociant, 58 ans
Chercheur pour Amnesty International à la fin des années 1980, il fut ministre des Affaires étrangères dans le gofernement de transition de 1991-1992, entre la chute de Moussa Traoré et l’élection d’AOK. Il fut aussi patron du MZASA (Ministère des Zones Arides et Semi Arides) dans le gofernement d’IBK sous le régime AOK. Sa première candidature à la présidentielle date de 2002 où il obtint 4,02 % des voix. Sa popularité ne décolle pas plus en 2007 avec 3,04 %. Nommé émissaire du gofernement de Bamako, Tiébilé Dramé a gagné des galons en négociant un cessez-le-feu avec les rebelles touaregs séparatistes. A son retour des négociations de Ouaga, il n’a pas été accueilli en héros, au contraire, il s’est vu obliger de s’expliquer sur certains points de l’accord de Ouaga afin de dépassionner les débats. A-t-il été compris par les Maliens ? En tous les cas, il doit sérieusement mouiller le maillot pour améliorer considérablement ses scores de 2002 et 2007.
Soumana Sako Zorro, 63 ans
Ancien ministre des Finances de Moussa Traoré, en1987, il laissa une grande marque d’admiration et de sympathie des Maliens lorsqu’il décida de quitter l’hôtel des finances après quelques mois de gestion appréciée par tous. Il fut Premier ministre de la transition démocratique de mars 1991 à juin 1992. Soumana Sako alias Zou ou Zorro s’était déjà lancé dans la course à la présidentielle en 1997, avant de retirer sa candidature pour protester contre des “fraudes massives” constatées aux législatives d’avril 1997 et contre la volonté farouche du Président sortant de l’époque, AOK de tenir l’élection présidentielle à la date du 11 mai 1997 contre vents et marées. Ce retrait de candidature s’est réalisé en solidarité avec le COPPO (Collectif des Partis Politiques de l’Opposition) dont les leaders avaient décidé de boycotter la présidentielle de mai 97. Il a soutenu ATT en 2002 et 2007. En 2012, il comptait concourir pour la présidentielle, qui n’a finalement pas eu lieu en raison du coup d’État. Il a eu le temps de fonder sa propre formation dénommée CNAS/Faso Hèrè, qui compte le faire gagner au marathon de Koulouba, qui a pris son départ, le 07 juillet.
Modibo Sidibé Van, 60 ans
Sous la présidence de AOK, il fut Ministre de la Santé de 1992 à 1997, puis Ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2002. Sous ATT, il fut Ségal de la Présidence avec rang de ministre (2002-2007), puis, Premier Ministre de 2007 à 2011. Il a continué de défendre l’héritage de Sa Majesté Zounzani1er, malgré lui. Il a lui-même été arrêté à plusieurs reprises après le coup d’État de mars 2012. Ce pilier du régime d’ATT dément entretenir des relations compliquées avec le capitaine Sanogo ou avec l’armée – “je ne confonds pas la junte et l’armée malienne”, affirme-t-il sur FRANCE 24. Il a soutenu avec bec et ongle la création du Parti FARE (Forces Alternatives pour le Renouveau), qui a fait de lui son candidat à l’élection présidentielle. Reste à savoir si cette nouvelle formation politique aura les coudées franches pour l’installer au fauteuil présidentiel, le jour du scrutin.
Haïdara Aïssata Cissé Chato, 54 ans :
Syndicaliste, femme d’affaires, Haïdara Aïssata Cissé se fait politiquement connaître lorsqu’elle devient, en 2007, dépitée de Bourem. Présidente du Réseau femme, développement et protection de l’enfance, elle a parcouru le monde, ces derniers mois, pour parler des femmes qui ont souffert sous l’occupation des régions du nord par des islamistes. C’est en indépendante qu’elle se présente à la présidentielle, après avoir tenté en vain de recevoir le soutien du Parti pour le développement économique et social (PDES), qui regroupe les héritiers du président déchu Zounzani 1er .
Dramane Dembélé Dra, 46 ans :
Il est le candidat surprise soutenu par la machinerie bien huilée du plus gros parti du pays, l’Alliance pour la démocratie au Mali/Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA/PASJ). A 46 ans, cet ingénieur géologue n’a pourtant pas de grande expérience politique, mais, on le dit proche du président par intérim, Dioncounda Traoré, lui-même ancien candidat à la présidentielle sous la bannière de l’ADEMA, en 2012. Il fut Directeur général de DNGM (Direction Nationale des Géologies et des Mines) et avait la haute main sur la gestion du secteur de l’or aux côtés de l’ex ministre des Mines, Ahmed Diané Séméga. Aujourd’hui, il est un riche homme d’affaire et certains le traitent de milliardaire. Sa campagne se déroule tambour battant. Il essaye de peser aux côtés des poids lourds comme IBK et Soumi et pourtant il est le candidat du plus grand parti politique de la place.
Cheick Modibo Diarra le navigateur, 61 ans :
Cet astrophysicien âgé de 61 ans a réalisé une brillante carrière aux États Unis, d’abord à la Nasa puis à Microsoft (il est nommé directeur de Microsoft Afrique en 2006), avant de s’engager en politique, il y a deux ans. Nommé au poste de Premier ministre de transition, en avril 2012, il a été contraint à la démission, en décembre dernier. Sa présence à la tête du gofernement n’a duré que huit mois seulement. Il est leader du parti RPdM depuis deux ans. Cheikh Modibo Diarra se présente comme un homme de consensus au carnet d’adresses internationales bien rempli et se targue de ne pas s’être impliqué dans la politique malienne ces dix dernières années. Marié à la fille de l’ancien Président Moussa Traoré allias GMT (1968-1991), il possède la double nationalité malienne et américaine.
Housseyni Amion Guindo dit “Poulo”, 43 ans :
Vice-président de la Fédération malienne de football de 2007 à 2009, président du club de foot Stade malien de Sikasso depuis 2004, promoteur de lycées privés, Housseyni Amion Guindo, créa son parti en 2008, la Convergence pour le développement du Mali (Codem). Celui-ci compte, aujourd’hui 7 dépités à l’Assemblée nationale et s’est imposé aux communales de 2009 comme la quatrième force politique du pays. À 43 ans, Poulo se présente pour la première fois à une élection présidentielle. Il a beaucoup travaillé dans le pays profond et dans lé région de Sikasso pour l’implantation de son parti. Sa candidature risque de faire mal aux grands ténors de la présidentielle qui rêvent de l’emporter dès le premier tour. Nombreux sont les Maliens qui l’apprécient pour son courage politique, mais, de là à miser sur sa victoire au scrutin du 28 juillet, il y a là un pas que beaucoup d’observateurs se retiennent de franchir. Même si beaucoup lui prédisent une excellente carrière politique.
Moussa Mara, 38 ans :
En 2007, alors qu’il n’a que 32 ans, il mettait l’ancien Premier ministre IBK en ballotage lors des élections législatives dans la Commune IV du District de Bamako. Trois ans plus tard, en juillet 2010, ce riche expert-comptable a créé son propre parti : Yelema (“changement”), “un parti de jeunes, pour les jeunes”.Avant, Il a remporté, en 2009, les élections municipales de la Commune IV en devenant maire de cette Commune bamakoise. Sa mairie est la seule du District de Bamako qui ne traîne pas de dette auprès de l’Energie du Mali et de la SOMAGEP, en raison de la bonne gestion appliquée par le Maire Moussa Mara. Ce jeune leader politique passe pour être un bon orateur politique pour ne pas dire un tribun. Cependant, son parti semble très jeune et n’a pas fini de s’implanter dans le pays profond. Les observateurs trouvent que la présente élection présidentielle lui servira de tremplin pour faire mouche en 2018.
Ne confondez NALOWMAYA et kankeletiguiya.
Bonjour,
Revoir aussi la rédaction “gofernement”, “depité” pour député, c’est un peu effrayant !
Tous les maliens, et IBK, savent que le ‘’minuscule-parti du fils de Moussa Balla Coulibaly’’ et son ringard Tièman ‘’ gesticulateur national’’ ne representent rien au plan politique. Tièman a tout fait pour saboter les prochaines èlections et s’abreuvera dans tous les ’’caniveaux du Mali et des pays du Golfe’’, pourvu qu’il monte ‘’coûte que coûte et quoi qu’il en coûte’’ , pour devenir (ha.. ha.. ha.. ha.. !!!!!!!!!) le premier ministre du ”putschiste-civile en chef’’ IBK, eternel Candidat malheureux.
Bellah Soumaïla Cissé est le plus grand voleur du mali si il a eu la lutte contre la corruption aujourd’hui Bellah Soumaïla Cissé sera en prison
Je beaucoup de sympathies pour IBK, mais l’homme de la situation c’est bel et bien Dr Soumana Sako. Il a fait ses preves à toutes les instances, il est credible. Votez lui si vous aimer objectivement le Mali.
Soummi la solution pour un Mali fier et plein d’espoir.
le pays a besoin d’un homme qui ne tremble pas devant une décision/IBK la solution
TIEBILE DRAME LE NEGOCIATEUR PLUTOT.
Je ne pense pas que IBK , Soumaila , Modibo , Dra incarne le changement tant souhaiter .
Voter pour Racine Seydou Thiam l’homme du changement
Aux âmes bien nées la valeur n’entend point le nombre d’année .
Aujourd’hui le Mali a besoin d’un homme comme IBK. IBK,c’est l’homme qu’il nous faut le peuple malien donnera sa victoire à IBK. Vous ne pouvez pas changer le cours de l’histoire. Inch’Allah IBK sera le président de les Maliens excepté les apatrides qui ont peur du changement et veulent les voleur des candidats du FDR. Je vote IBK, vos dires ne font que lui donner gagnant.Les Maliens ont ouvert les yeux et savent qui est capable et qui ne l’est pas, vive IBK,vive le Mali un et indivisible.
Merci Dabo, Ceux ci sont a etre ecrit en lettre d’or ds les annales du Mali
1 – IBK se veut un saint parmi les saints contrairement à la réalité.
2 – IBK ne connaît que la violence comme système de gouvernance politique.
3 – IBK est cynique.
4 – Pour IBK, ce sont les autres qui sont toujours en cause
5 – IBK se dit bourgeois dans un pays qu’il a maintenu dans la pauvreté
6 – IBK est un revanchard
7 – C’est clair, rien n’arrête IBK devant la conquête du pouvoir
8 – IBK est un manager du mensonge politique à outrage.
9 – IBK n’est pas reconnaissant envers ses serviteurs, en l’occurrence Alpha et ATT.
10 – IBK se dit « Kankélétigui » alors qu’il est le premier à trahir sa parole donnée. Oui, la mystification la plus scandaleuse de IBK, c’est quand il s’est autoproclamé « Kankeletigi » repris en chœur par ses thuriféraires.
Cette article sa change rien l’opinion des maliens c’est des journalist qui cree de probleme entre les candidats et l’electeurs mais avec tout sa je vote pour IBK meme si il 108 ans
Arrêtez svp de nous reprendre textuellement les papiers de Jeune Afrique. vous êtes ici au Mali, vous devriez être en mesure de faire vos propres recherches, enquêtes, opinion sur les candidats maliens….. Triste presse malienne.
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