Formation politique de l’ADP :rnPlace à présent aux actes concrets

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Les partis membres de l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP)  ont suffisamment mouillé le maillot à la veille et au cours des élections générales de 2007. Ils ont relevé d’une part, les défis de la réélection du président Amadou T. Touré dés le premier tour et d’autre part, celui de la constitution d’une majorité confortable pour lui, afin qu’il puisse gérer les affaires publiques sans difficultés majeures. C’est cela tout le mérite des partis membres de l’ADP. A l’issue de ces victoires remportées, que reste-t-il à présent à l’ADP ?

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Aujourd’hui, nous sommes à une étape particulièrement importante, celle de la construction nationale qui va bien au-delà des agitations des périodes de campagnes électorales. Il s’agit en effet, de se tourner résolument vers les efforts de développement socio économique  dont les contours sont déjà tracés par le Programme de Développement Economique et Social (PDES) du président Amadou T. Touré. Dès lors que les partis membres de l’ADP participent de façon permanente à la gestion des affaires publiques, ils doivent tous pleinement jouer leur partition pour que le second mandat du président Amadou Toumani Touré soit un succès éclatant. Le ton est donné après les deux séminaires gouvernementaux qui ont permis de bien outiller les représentants des partis politiques membres du gouvernement. Au regard des nombreux problèmes qui  attendent et que le président de la République s’est engagé à résoudre, il y a lieu que tous s’engagent à relever avec le Chef de l’Etat, ces défis qui ont pour noms, l’amélioration des conditions de vie de l’ensemble de la population à travers la lutte contre la pauvreté, dont l’un des maillons est la création d’emplois, la réunion des conditions de l’autosuffisance alimentaire, une meilleure sécurisation des personnes et des biens, une école apaisée et performante. Bref, un développement socio-économique harmonieux et durable. Le tout doit tourner autour d’une utilisation judicieuse des ressources publiques qui passe forcément par la lutte contre la corruption et la délinquance financière.
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Aujourd’hui, on se demande si tous les partenaires du président Amadou Toumani Touré sont disposés à travailler d’arrache pied dans ce sens, pour parachever l’oeuvre entamée depuis l’élection présidentielle de 2002. Ils doivent faire en sorte que le second mandat d’ATT soit la continuité du premier, et qui prenne en compte les innovations enregistrées, contenues dans le PDES. L’heure n’est plus à des déclarations politiques de bonnes intentions, mais à la mise en œuvre d’actes concrets dont les impacts ne se feront pas attendre. C’est cela la condition essentielle de la réussite du PDES du président de la République.

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Malheureusement, après la formation du gouvernement, dans plusieurs partis politiques, la tendance est plutôt à des hostilités nées des mécontentements de certains cadres qui ont été évincés de l’ancienne équipe gouvernementale ou d’autres qui espéraient devenir membres du gouvernement mais n’ont pas été retenus. Tant qu’ils ne transcenderont pas ces contradictions, ils parviendront difficilement à aborder dans la sérénité, la mise en œuvre du PDES. Or, c’est en cela qu’ils honorent totalement leurs engagements non pas seulement vis-à-vis du président de la République, mais de l’ensemble du peuple malien.

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Sinaly

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