Le renforcement de capacité des jeunes femmes leaders des partis politiques et des organisations de la Société Civile était à l’ordre du jour au Centre Aoua Keita, le 8 août 2014. Organisée par le NDI, cette deuxième session a abordé des thèmes qui sont en cohérence avec des préoccupations majeures du moment comme les enjeux et les stratégies pour une plus grande représentativité des femmes dans les processus de dialogue, paix et réconciliation notamment les pourparlers en cours de préparation.
« En cette ère de mondialisation, de globalisation, de violences accrues, de Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, il est de notoriété publique que des partages d’expérience dans le cadre du leadership jeunes ne sont pas sans intérêt non seulement pour l’individu, mais aussi et surtout pour le pays qui n’est pas resté en marge de « ces défis » en matière de participation des jeunes à la vie publique, critère de bonne gouvernance, et socle de la démocratie », a souligné le ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, Mamadou Gaoussou Diarra, à l’occasion de la cérémonie de clôture.
Selon le ministre, armées de nouvelles compétences et aptitudes, il n’y a pas de doute que ces jeunes femmes leaders confirmées des partis politiques et des organisations de la société civile seront les pionnières actives et engagées, qui mobiliseront d’autres jeunes femmes et garçons autours de projets stratégiques, innovants dans la nature des problèmes à résoudre, innovants dans les stratégies de mise en œuvre.
Il a demandé aux structures d’origines des jeunes femmes leaders de les encourager, les appuyer et les accompagner dans leur processus de développement personnel, « car non seulement les jeunes sont une force sûre pour le pays mais aussi parce que la durabilité de vos actions dépendent d’eux, de leur implication et de leur maitrise des sujets », a conclu le ministre.
Le ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (MFEF), de son côté s’est réjouie que cette deuxième session d’approfondissement des enseignements et des partages d’expériences, « œuvre à assurer la relève et doter le Mali de leaders politiques et d’activistes de la société civile à même d’aider notre pays à surmonter les énormes défis auxquels il est confronté ». Les thèmes abordés pendant cette deuxième session sont en cohérence avec deux préoccupations majeures du MFEF à savoir : les enjeux et les stratégies pour une plus grande représentativité des femmes dans les processus de dialogue, paix et réconciliation notamment les pourparlers en cours de préparation, selon le ministre. Une plus grande représentativité pas seulement sur le plan numérique, mais une prise en compte des recommandations de ces femmes dans les conclusions des travaux sur la paix et la réconciliation.
Le deuxième défi, selon elle concerne les enjeux et les stratégies pour une plus grande participation des femmes aux prochaines élections Communales. Le rôle important joué par les femmes au sein de communautés commande leur plus grande représentativité dans les instances de prise de décision sur le développement local. Le département a initié un Projet de loi qui a été adopté en Conseil de Ministre le 31 juillet dernier et qui constitue une des réponses à la sous-représentation des femmes et des jeunes femmes dans les fonctions électives et nominatives.
Dansira Dembélé