Sous la médiation de la CEDEAO qui s’est emparée de la question malienne, le Premier Ministre a été nommé le 17 avril et formera un Gouvernement sept jours plus tard. Devant la réticence de cette équipe à gober toutes les couleuvres de la communauté internationale, la CEDEAO exige la formation d’un Gouvernement d’union. Et c’est cela qui pose problème aujourd’hui.
Au lendemain du coup d’Etat du 22 mars 2012, la scène nationale s’est bipolarisée autour des putschistes. Le premier, FDR (Front pour la sauvegarde de la Démocratie et de la République, regroupant des partis politiques, syndicats et autres organisations de la société civile), soutenu par la communauté internationale, voulait le retour à une vie constitutionnelle normale, mais…sans le président déchu et sans son gouvernement. Le second, la COPAM (Coordination des Organisations Patriotiques du Mali, composée également de partis politiques, syndicats et associations) lutte pour le maintien de la junte au pouvoir. Entre ces deux entités, trois regroupements de partis et mouvements ont vu le jour : l’Alliance des Démocrates Patriotes pour une Sortie de crise (ADPS) drainée essentiellement par la Cnas-Faso Hèrè de Soumana Sako ; la Convergence pour Sauver le Mali (CSM) animée par la CODEM du député Housseïni Amion Guindo ; IBK-2012. Un trio qui se veut au juste milieu, et qui a eu à faire des propositions concrètes de sortie de crise.
La crise institutionnelle et politique ne pouvait que s’installer. C’est dans ce contexte que la CEDEAO est intervenue au chevet du Mali, en prenant des décisions sur lesquelles elle tente de revenir aujourd’hui. Il s’agit particulièrement de la formation d’un Gouvernement d’union nationale pour remplacer celui qu’elle a fait mettre en place, le 24 avril, par le Premier Ministre nommé lui-même une semaine plus tôt.
Le Gouvernement actuel pècherait par l’absence des partis politiques, d’où l’exigence de la CEDEAO de l’ouvrir au maximum de sensibilités nationales.
Seulement, tout cela devient de plus en plus compliqué pour un Premier Ministre qui n’est pas habitué aux combines politiciennes et au jeu politique. Il affirme avoir initié des consultations avec les états-majors politiques. Or, selon un responsable du FDR, son regroupement n’a pas été consulté par le chef du Gouvernement. En outre, le Front dénie à Cheick Modibo Diarra la prérogative d’entamer des consultations en vue de former un Gouvernement, un droit qui revient au président de la République.
Selon d’autres sources, les autres regroupements qui ont bien voulu discuter avec le Premier Ministre ne seraient pas mieux lotis, avec les cinq postes ministériels qu’on leur proposerait. La COPAM, la CSTM, l’ADPS et IBK-2012 vont-ils se contenter de cinq Départements seulement ? Comment vont-ils les partager entre eux au cas où ils les accepteraient? Si ces questions sont loin d’être tranchées, il est plus que certain que la formation d’un Gouvernement d’union ne sera pas aisée, notamment en ce qui concerne la répartition des postes. En effet, que veulent les politiques ? Figurer dans la nouvelle équipe. Or, à moins de former un gouvernement dans lequel tous les secteurs auront leurs Départements, il serait difficile de contenter plus de cent vingt partis politiques. D’autre part, de 2002 à 2012, le Mali n’a connu que des Gouvernements d’union qui se sont englués dans une stérile et infructueuse gestion consensuelle du pouvoir. On sait ce que cela a donné.
Aujourd’hui, avec la bénédiction de la Communauté internationale menée en bateau par une certaine classe politique, on veut nous ramener à la méthode ATT. Et tant qu’on y est, pourquoi ne pas ramener l’ancien président en personne ? Les politiques auront alors eu le courage et l’honnêteté d’avoir réaliser un vrai rétablissement de l’ordre constitutionnel et institutionnel. S’ils n’ont ni ce courage, ni cette honnêteté, qu’ils laissent le Premier Ministre faire ce qu’il veut comme ils laissent le président de transition, Dioncounda Traoré, faire le mort en France.
Abdel Hamy
JAMAIS DIONCOUNDA NE VA CONSTITUER LE NOUVEAU GOUVERNEMENT. EVITONS LE PIRE.
EVITONS LA GUERRE CIVILE AU MALI A CAUSE DE LINTERET EGOISTE DES HOES POLITIQUES CAR, ON NE SAIT OU CA VA NOUS CONDUIRE.
FAISONS ATTENTION, BCP ATTENTION, SINON LE KO RISQUE DE NOUS ETOUFFER.
LAISSER CHEICK ET SON GOUVERNEMENT FAIRE CE TRAVAIL. SOYONS REALISTES, DANS KEL PAYS LA CEDEAO A PU RESOUDRE LES PROBLEMES EN AFRIQUE ? EST-CE KE LE NIGER NA PAS GERE SES PROBLEMES SANS LA CEDEAO.
NOUS LES LES MALIENS, JE NE SAIS PAS POURKOI NOUS SOMMES COMPLEXES DEVANT CETTE CEDEAO KI NOUS MANIPULE COE ELLE NE LA JAMAIS FAIT.
REVENONS SUR TERRE, ECARTONS LES HOES POLITIQUES POUR KE CHEICK PUISSE ASSURER SES 2 MISSIONS.
OU CEST ATT KI DICTE LES ORDRES A LA CEDEAO ?
ET OU ETAIT LA CEDEAO KAN CE GOUVERNEMENT ETAIT EN PLACE. CEST KOI CETTE IMPOLITESSE DE LA CEDEAO ?
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