Formation d’un gouvernement d’union nationale : Avec qui ?

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Le Mali implore la pitié des hommes et femmes de ce pays qui, ont été aux commandes ministérielles ces 20 dernières années, de rester à leur place et merci à eux de ne pas vouloir sortir un CV.

La semaine dernière, pendant que le ‘’PM’’ travaillait à l’enregistrement de son interview bilan des trois mois de présence à la tête du gouvernement de Transition, le Front Uni pour la défense de  la république(FDR), annonce sa bataille du Ramadan en réclamant simplement sa démission.

Ce n’est plus un secret, ils sont nombreux les maliens qui ne font plus confiance à ce chercheur devenu soudain un homme politique avant de se voir propulser à la tête sans que personne ne sache comment. En y arrivant, Cheick Modibo Diarra est devenu une exception. Nulle part, avant lui, on avait connu pareil destin. La main de Dieu ou de parrains tapis à l’ombre, mais malade de pouvoir et de son contrôle ?

Des sorties hasardeuses, genre affrontement entre bérets, à la tentative d’assassinat du président de la République, en passant par de nombreux atermoiements dans la gestion des affaires de l’état, Cheick Modibo Diarra en 3 petits mois aura fortement étalé toutes ses insuffisances en matière de gouvernance de l’Etat. D’un trait, il donna raison à tous ceux qui voyaient mal et inconvenant la chute d’un chercheur brillant et réputé fut-il, dans le fauteuil de Premier Ministre.

Mais son départ sous tendu par la formation d’un gouvernement de large ouverture, pose une grosse équation. Qui après lui ! Ce n’est pas tous les matins qu’un pays enfante un enfant de la trempe et la carrure d’un Soumana Sacko. Mieux, quel sera le profil des hommes politiques qui seraient amenés à entrer au gouvernement. Déjà, à la perspective du gouvernement actuel, des hommes politiques, connus pour avoir eu de très fortes accointances avec l’ancien président, pire pour avoir été de tous ses petits coups fourrés, auraient tenté de glisser leur CV. Pour prouver quoi après tout ce qu’on sait d’eux, de leurs personnalités, de leur boulimie du pouvoir et quoi d’autres.

De ministres politiques, les grands partis politiques du Mali regorgent de cadres n’ayant jamais fait partie d’aucun gouvernement depuis 92. Pourquoi ne pas leur faire appel  et pourquoi, ces anciens dont certains ne sont nullement des modèles, nourriraient-ils encore des ambitions  ministérielles, pour dire quoi aux maliens ou pour faire quoi pour ce pays ?

Sory de Moti

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4 COMMENTAIRES

  1. Vraiment qu’ on nous épargne des gens qui ont déjà été ministres ou impliqués dans une quelconque mauvaise gestion. Sinon le peuple va les déguerpir de leur ministère. Ce slogan est valable pour tous les partis ayant occupés de postes ministériels. On veut des hommes et femmes nouveaux.

  2.  J’ose espérer que les politiciens dépasseront leurs divergences, leurs intérêts individuels pour sauver ensemble le Mali.
     J’ose espérer que le président et le PM se donnent la main pour démentir les oiseaux de mauvais augure.
     J’ose espérer que les Maliens se calment un peu pour laisser travailler.
     J’ose espérer que les journalistes cessent de diviser sans cesser d’informer.
    Mes respects

  3. Peut-on améliorer un peu notre capacité d’analyse et laisser un peu la personne de cet homme en paix?
    Cet homme est là à la tête d’un gouvernement. Il n’est pas seul. Et puis, vous avez un Président qui fait aussi partie de l’équipe de gestion. Votre analyse doit porter sur le sytème au lieu d’un homme. Que lui reprochez vous?

    Cheick Modibo, son gouvernement et leur idéeal secouent serieusement. Mais pourquoi? Parcequ’ils projetent lutter contre la corruption?
    Que Dieu les aide.

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