La liste des membres du gouvernement rendue publique le samedi dernier fait la part belle à la restauration et a brillé par l’absence des représentants des grands regroupements politiques. Ce qui n’augure rien de bon pour une éventuelle stabilité gouvernementale. Dès lors, l’expérience de Diango Cissoko sera mise à rude épreuve.
Ils sont 6 à faire leur entrée dans le nouveau gouvernement, 5 ministres permutent, 19 sont reconduits, le nombre de femmes est passé de 04 à 03. La montagne a accouché d’une souris. Au lieu d’un gouvernement d’union nationale tant annoncée dans le discours de Dioncounda, suite à la démission forcée de CMD et dans les premières déclarations du nouveau Premier ministre, le Mali se retrouve avec un gouvernement composé des hommes et des femmes de Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré et ATT, trois présidents responsables de la déliquescence de l’Etat.
Le président par intérim est parvenu à renforcer sa position par le maintien de son poulain à la tête des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Un homme incapable d’impulser du sang nouveau à notre démocratie. Dioncounda Traoré est aussi arrivé à satisfaire un de ses protégés, Makan Tounkara, nommé à la tête du ministère de l’Energie et de l’Eau dont ce dernier ne cessait de réclamer ce département depuis son entrée dans le gouvernement d’union nationale de CMD II comme ministre de l’Elevage et de la Pêche.
Les ministres du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNDR) récupèrent les ministères qu’ils avaient perdus lors du remaniement du 17 août 2012. Ainsi, le ministère des Transports s’adjuge l’Equipement, le ministère de l’Administration territoriale récupère l’Aménagement du territoire. Ces deux départements sont des boîtes à sous.
Le retour d’ATT sans ATT. Il a désormais deux hommes clés de son système dans ce nouveau gouvernement : Baba Berthé à l’Agriculture et Manga Dembélé à la Communication, porte- parole du gouvernement. Le premier, pour avoir occupé le poste de secrétaire général de la présidence jusqu’à la fuite de son chef (ATT). Il a succédé Diango à ce poste.
Cette nomination au ministère de l’Agriculture est stratégique. Dans la mesure où l’Office du Niger est confronté à des vagues de mécontentements (témoignages à l’EID 2012) dues à l’expropriation des parcelles par le régime ATT. Donc, M. Berthé pourrait être le bien venu pour préserver les acquis du général fuyard ATT à l’Office du Niger. Il serait, sous le couvert d’un opérateur économique de la place, le propriétaire des milliers d’hectares à l’Office, destinés à la culture du blé, de la canne à sucre et de la pomme de terre. Ajoutés à cela, les 100 000 hectares gracieusement offerts à la famille Kadhafi. Il pourra aussi sauvegarder les terres de tous les anciens ministres, proches et collaborateurs de l’ancien couple présidentiel : ATT- Lobbo.
L’arrivée de Baba Berthé, à la tête du ministère de l’Agriculture, serait aussi une bouffée d’oxygène pour des opérateurs économiques du PDES qui s’enrichissaient sur le dos des pauvres paysans, à travers la vente des intrants agricoles subventionnés et renflouaient les caisses de leur parti avec l’argent détourné. Bakary Togola (APCAM) peut aussi se frotter les mains avec le retour d’un homme de sérail de l’ancien régime qui lui a tout donné.
L’Office du Niger et les zones CMDT, étant des bastions électoraux, le nouveau ministre de l‘Agriculture continuera avec l’implantation du PDES pour la victoire finale aux prochaines échéances électorales.
Quant à Manga Dembélé, précédemment chargé de communication à l’ambassade du Mali à Paris, pourrait préparer le retour d’Ahmed Diané Séméga et tous les autres fuyards du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES). Etant la branche intellectuelle de ce parti, il était membre influent du Club perspectives et développement (CPD) dont l’ancien ministre de l’Equipement et des Transports était le président et qui a obtenu sa lettre de noblesse dans la délinquance financière par la dilapidation de 11 millions de F CFA dans l’achat de thé en une journée.
Aussi pourra- t- il préserver les acquis du beau fils du général, qui a préféré l’exil à Dakar contrairement à son vœu d’aller cultiver son champ à Mopti. L’ex beau fils national est propriété d’une grande entreprise de communication. La chute du pouvoir de son beau père a ralenti le lancement de la chaîne de télévision de la grande famille (Touré- Keïta).
Il aura à sa charge la réhabilitation de l’agence de communication (Océan Communication), appartenant à une des filles de Mme Touré Lobbo.
Avec le rôle de porte parole du gouvernement, il pourra museler la presse hostile à l’ancien couple présidentiel et de procéder à un lavage de cerveau afin que les Maliens puissent réclamer le retour du général ATT qui a cru à l’agilité de ses jambes pour se perdre dans la nature. Avant de réapparaître à côté de Djibril Bassolé, ministre burkinabé des Affaires étrangères, pour lire sa déclaration de démission à la tête de l’Etat.
Alors, M. le ministre, les remparts de la presse sont là. Donc, la tâche ne sera pas facile.
La Rédaction
linter de bamako !!! mon cul waiiii
ces aigris nont rien compris,vos mensonges,votre lacheter ne feront rien a sa famille et a lui meme.vous etes justes pas content faute de place ou de bourse .mais comprenez enfin quil ya des millions de malien qui laime, et la communauter inter est derriere lui sale petit malien aigri !!!!Et le plus qui menerve ces gens la qui laccuse nont aucune preuve contre eux,qui nexiste pas dailleurs
Tiooo belebele!!! Des imaginations rien que des imaginations. A cause de dieu ne rapportez pas vos causeries de grin sur notre site. Vraiment a cause de dieu!
Du n’importe quoi dans cet article. le pays a besoin d’unité et de paix.
Belle analyse. ca fait longtemps que “Inter de Bamako” n’avait pas écrit un si bel article!
Le courage de l’auteur de cet article … Il est tellement courageux de ses opinions, qu’il n’ose pas signé de son nom, mais signe “La rédaction”…
Est ce un journaliste ‘digne de ce titre)qui signe ses articles avec son nom, ou un vrai journaleux qui préfère rester dans l’anonymat et la lâcheté ?
Cette analyse est fondée, nous vous rémercions.
Cet article est sans intérêt.
Quand les journalistes maliens vont nous foudre la paix! Rien que de critiques acerbes, des calomnies, de la jalousie, de la haine! Même si vous mettez Dieu (le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux) comme Président du Mali, son prophète Mohamet (PSL) comme Premier ministre, les journalistes maliens trouveront quelque chose à critiquer. Laissez-les gens travailler, nous sommes dans une phase critique de notre histoire commune. Taisons tout, l’essentiel c’est d’arriver à bon port!
“le chien aboie, la caravane passe”…
Encore une fois, une fois de plus , une fois de trop!
Qui n’a pas profité d’un système (MT, AOK, ATT). Même un mendiant en à profité, ne serait de la complaisance des autorités chargé de la sécurité.
Cet article n’est qu’un tissu de calomnies, de mensonges, mais surtout fait ressortir un fond de jalousie et de méchanceté gratuite de la part de l’auteur.
Ne chercher pas les pouls dans le bas du dos de quelqu’un, le votre n’est pas plus propre.
Ce genre d’article n’a pas lieu dans un moment aussi délicat où le Mali a besoin de retrouver tous ces fils.
Il faut organiser les élections générales en début 2013. C’est la première tâche en laquelle le Gouvernement doit s’atteler!
La crise malienne, vraiment il faut qu’on en parle.
Au moment où la communauté internationale, la Cedeao et la majorité de la classe politique insistaient sur la nécessité de mettre à l’écart les membres de la junte militaire dans l’exercice du pouvoir transitoire c’est CMD lui même qui a tout fait pour maintenir leur emprise sur le pouvoir (octroie de la majorité des ministères régaliens:défense, sécurité, administration territoriale, justice; loi de protection et légalisation en amnistie et en comité de suivi, silence coupable sur les arrestations extrajudiciaires..)
Personne n’est contre l’armée malienne, personne n’est contre la garnison de Kati, mais le rôle d’un militaire c’est défendre un pays et non s’immiscer dans l’exercice d’un pouvoir constitutionnel.
En s’associer avec les aventuriers de Kati contre vents et marées CMD a signé sa propre mort clinique et politique.
Il n’a rien fait pour permettre un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal.
D’ailleurs il méprisait la constitution du Mali, à la quelle il préférait l’accord-cadre qui lui a permis d’être nommé premier ministre.
Une association d’hors-la-loi finit toujours par la trahison et l’histoire est suffisamment remplie d’exemples que CMD ne pouvait ignorer l’issue de son alliance avec les putschistes de Kati et contre la volonté et les efforts de la communauté internationale.
Voici quelques exemples de l’histoire:
( Mali: Moussa-Tiekoro-Kissima;
Burkina Faso: Blaise-Sankara-Lingani-Kaboré;
Côte d’ivoire:Guëi-Gbagbo;
Guinée Conakry:Dadis-Toumba-Konaté, etc.)
Le jour où l’association Sanogo-Konaré-Seyba-Youssouf va voler en éclat, que personne ne soit surpris et surtout n’allez pas nous parler de morale du genre “on ne traine pas un homme déjà à terre” puisque quand on décide d’être hors-la-loi on décide que tout est permis et on vend son âme au Diable, on rentre dans un jeu, et on se doit de le gagner loin de la morale et de la retenue.
C’est pour éviter ces dérives qu’on insiste et, on ne se lassera jamais de le dire aux maliens, de respecter et de faire respecter les règles que nous avons nous mêmes établies dans notre société.
Respectons notre constitution, puisque les autres nous ne respecteront jamais si jamais nous ne respectons pas nos propres règles.
Comprenons les autres s’ils exigent de nous le respect de notre constitution.
Écoutons les américains s’ils nous exigent un président légitime issu des urnes pour conduire notre pays dans le respect de nos textes.
Puisque les islamistes au nord ne veulent ni partition ni indépendance, pourquoi ne pas les proposer comme préalable au dialogue (auquel ils sont disposés) qu’ils laissent les populations du nord voter pour leur président?
Iyad Aghali s’est toujours réclamé du Mali malgré ses dérives, donc cessons les spéculations stériles et organisons une élection sur toute l’étendue du territoire au nord comme au sud puisque les islamistes qui contrôlent le nord n’ont jamais parlé d’indépendance ni autodétermination.
Leur problème c’est la Charia et ils peuvent le discuter avec le nouveau président élu car Dioncounda n’a ni la légitimité (mais il est légal car la constitution qui lui confère la place de président par intérim) ni le courage de régler définitivement cette crise.
Le régime d’exception qu’est la transition n’est pas bien indiqué pour régler la crise malienne car il faut beaucoup d’argent pour remettre le pays sur le droit chemin et avec la transition le Mali n’a pas la plénitude de la coopération internationale sans laquelle on ne peut rien faire.
Ce n’est pas un budget annuel de 1000 milliards de FCFA qui va faire une guerre et organiser des élections générales, tout en continuant de payer les fonctionnaires et d’assurer une année scolaire et universitaire normale, d’assurer des services publics de santé, de fourniture d’eau et d’électricité, d’entretien routier, et de fonctionnement régulier des administrations et des services déconcentrés de l’état même si on annulait tous les programmes d’investissement public.
Ce n’est pas possible.
Si le très expérimenté Diango Cissoko, n’est pas d’accord avec ce que je dis alors qu’il le dénonce publiquement.
Trop de temps perdu à tourner en rond et pour zéro.
Trop de souffrances inutiles de nos populations du nord et même du sud.
Trop d’images négatives du Mali qui marqueront à jamais des générations entières de maliens.
Et souvenons nous, ce pays ne sera grand que si les maliens sont grands.
Et pour que les maliens soient grands il faut qu’ils libèrent leurs esprits des futilités et des tares inutiles, il faut que nous éduquons nos enfants pour que nous tous prendrons le droit chemin, enfin, il faut que nous acquérions le savoir, où qu’il se trouve.
Mais à regarder de près, nous avons très peu d’hommes capables de vision et d’actions d’envergure pour sortir le pays de l’ornière.
CMD était dans ce registre d’hommes incapables mais il n’est pas le seul.
Et ça sautait à l’œil avec ses agitations inutiles et ses émotions d’enfant emballées dans une carapace de scientifique émérite.
Sanogo et Dioncounda sont aussi incapables, car leur vision pour le Mali et les actes qu’ils posent ne sont pas les médicaments qu’il faut pour le malade Mali.
On n’emploie pas un dentiste dans un bloc opératoire pour cardiaque sans aucune formation de chirurgie cardiaque.
Bonne journée aux CHU de Gabriel Touré et du Point G!
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