Formation du nouveau gouvernement : « Les maliens divisés par le choix des hommes et des femmes de l’équipe OTL »

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Lundi 9 septembre 2013, le président IBK a présidé son premier conseil des ministres.
Lundi 9 septembre 2013, le président IBK a présidé son premier conseil des ministres.

Le samedi dans l’après midi les maliens ont retenu leur souffle dès l’annonce de la composition de l’équipe gouvernementale du nouveau PM Oumar Tatam Ly, qui à la surprise générale de tous et un a surpris tout le monde car les hommes et les femmes qui le compose pour la plus part sont issus de l’ancien système.                                                                     

 

Epris de haine et de rancœur contre le système des régimes précédents les maliens espéraient pour un réel changement de la part du nouvel homme fort de la république à savoir M. IBK.                                                                            

 

Le Mali nouveau, face aux enjeux de l’heure, et au regard des grandes attentes des Maliens, semble décidément ne plus avoir un temps de répit. Ce dernier d’Oumar Tatam Ly car c’est de lui qu’il s’agit n’a pas attendu les 72 heures comme d’habitude pour mettre en place son équipe gouvernementale. Une équipe  forte de 34 membres.                               

 

Un Gouvernement assez colosse, mais dont la taille est à la hauteur des missions qui l’attendent dans un Mali où tout est désormais prioritaire. Une innovation dans la nomenclature de cet attelage  gouvernemental, on constate la création de nouveaux ministères, et quelques réaménagements dans la dénomination de certains départements existants. Le Ministère de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, une nouvelle création. Mais est-il une solution pour notre pays car cette dénomination particulière et spécifique du septentrion ne va-t-elle pas suscité d’autres soulèvements des populations du sud ? Cette question mérité une réflexion car le mali étant comme le dit l’autre « UN ET INDIVISIBLE ».                                                                                            

 

Au de ce premier Gouvernement de l’administration IBK qui compte en son sein six (7) anciens ministres du gouvernement de transition, à savoir Moussa Sinko Coulibaly, Tiéman Hubert Coulibaly, Abdel Karim Konaté « Ampé », Bocar Moussa Diarra, Ousmane Ag Rhissa et Bruno Maïga. La représentativité du genre qui a fait l’objet de plusieurs commentaires, car  seulement quatre (4) femmes font leur entrée dans cette équipe du Premier ministre, Oumar Tatam Ly, il s’agit de Mme Sangaré Oumou Bah, Mme Togola Jacqueline Togola, Mme Berthé Aissata Bengaly et Mme Bouaré Fily Sissoko.

 

 

 

Autre constat : le Ministère des Affaires Religieuses et du Culte devient un Ministère délégué rattaché au Ministère de l’Administration Territoriale. A noter enfin que ce gouvernement est émanation du décret n° 2013/721 PRM du 8 septembre 2013 portant nomination des membres du gouvernement. Ce décret fait suite  au décret 2013/720 PRM du 5 septembre 2013 portant nomination du Premier ministre.

 

 

 Décrypté par Amadou CAMARA

 

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Je crois qu’IBK à rater son train de départ, rendez-vous dans cinq ans.
    Il n’a pas compris combien les anciens dirigeants inspirais autant du dégout jusqu’à aller frapper le Pr Traoré au palais, avec comme seul mot d’ordre sa démissions.
    En le plaçant a la magistrature suprême, Le peuple a voulu rompre avec les anciennes pratiques « Plus jamais ça au mali. »
    Je ne sais pas quel mouche lui a piquez pour nommer Mr Maiga a un poste aussi stratégique qui est la défense, alors que celui la même fut l’un des principaux acteurs qui mis l’armée à terre quand il occupait ce même poste. C’est aussi celui la même qui parlais d’une décentralisation avancé pour le MNLA. Et quelle surprise nous attend encore ?
    De toute façon il peut considérer désormais un électorat de moins, Moi.
    Notre seule chance maintenant est une opposition forte a l’assemblé nationale.

  2. Bonjour,
    Le gouvernement d’ouverture crée au Mali engendre un bon dosage entre diverses sensibilités.

    Un tel gouvernement, avec, en plus, un ministère de la réconciliation nationale, est un prélude à la réconciliation nationale, qu’il impulsera et pilotera.

    Avec une telle configuration, le dialogue pour la réconciliation nationale sera piloté par le gouvernement, à travers ce ministère de la réconciliation nationale, en liaison avec le médiateur et la commission dialogue et réconciliation du Mali.

    LES ASSISES NATIONALES ALIMENTERONT CE DIALOGUE.

    UN BON PARTAGE DE TACHES ET UNE BONNE SYNCHRONISATION entre les trois entités (gouvernement, commission dialogue et réconciliation et médiateur) SONT INDISPENSABLES pour des résultats probants, une paix et une réconciliation nationale durables.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

  3. Attendons de voir ce gouvernement à l’œuvre. Il ont à peine commencer à travailler. Il faut, au moins, les donner un peu de temps avant de les juger, Mr.

    • Fill

      Le sujet ici n’est pas “le travail” ou “l’action” du gouvernement, mais sa composition;

      Et sa composition est l’EXACT CONTRAIRE de ce pourquoi IBK s’est fait si confortablement élire!

      C’est donc cette supercherie que je dénonce et non pas une quelconque action de ce gouvernement qui n’en a encore entrepris aucune…

  4. “Les maliens divisés par le choix des hommes et des femmes…”

    Le titre de l’Informateur me parait limite mensonger; Il aurait dû titrer plutôt “Les Maliens QUASI UNANIMES contre le choix de…”

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