Après un moment de bruit et soubresauts entre les membres des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare), suite au second tour de la présidentielle, les choses commencent à rentrer dans l’ordre. Cela a été possible grâce à une médiation des femmes Fare.
Cette médiation était conduite par Mme Ami Sow et d’autres femmes des Fare qui ont initié des pourparlers entre Zoumana Mory Coulibaly et compagnie et les membres restés fidèles à la décision de leur parti. Sans entrer dans le fond de la médiation, le Secrétaire général des Fare, Farouk Camara, nous a fait savoir que leurs camarades qui avaient pris une autre décision que celle du parti, sont revenus à de meilleurs sentiments. Pour lui, l’essentiel est qu’ils soient revenus en famille, le reste sera géré à l’interne. Ce retour a été effectif, car bon nombre de militants ont vu Zoumana Mory Coulibaly au siège du parti sis à Hamdallaye ACI. Il a même dirigé des réunions, car le président du parti, Alou Keïta et le Secrétaire général, Farouk Camara, étaient en mission du parti à l’intérieur du pays. C’est le premier vice-président Zoumana Mory Coulibaly qui a présidé les réunions préparatoires des législatives afin de voir comment les Fare vont se positionner dans les différentes circonscriptions électorales du pays.
La présence de Zoumana Mory Coulibaly au siège du parti a rassuré beaucoup de militants, surtout les jeunes, qui pensent que le parti ne doit pas se donner en spectacle en cette veille des législatives. «Je suis content parce que notre parti n’a pas besoin de ça. Le résultat que nous venons d’avoir à la présidentielle doit être capitalisé pour nous permettre d’aller en rangs serrés aux législatives», déclare Boureima Keïta dit Bina de Ouolofobougou
Les femmes aussi ont bien apprécié ce retour, à l’instar de Kadiatou Touré de la sous-section Fare de la Commune V, qui affirme : «Les gens pensaient qu’on ne pouvait pas avoir 2% à la présidentielle. En moins de 3 mois d’existence, on a été 4ème à la présidentielle. Ceux qui ont plus de 15 ans d’existence sur l’échiquier politique, n’ont pas eu ce résultat. Ce qui montre que ce n’est pas le fait du hasard, mais que nous avons travaillé. Il nous faut maintenant battre campagne, les rangs serrés, pour faire un bon résultat aux législatives».
Déjà, plusieurs missions des Fare sont en train de sillonner le pays et chaque région a sa mission afin de voir comment bien organiser les élections. Car, selon les responsables du parti, il faut faire un bon résultat dans les élections à venir. Aujourd’hui, il est question de voir si le candidat ne va pas se présenter lors des législatives. Modibo Sidibé pourra être candidat lors des législatives. Même si la question n’est pas totalement tranchée, c’est le souhait de plusieurs militants des Fare.
En dehors des Fare, plusieurs autres candidats à l’élection présidentielle comme Konimba Sidibé, Dramane Dembélé, Niamkoro Yeah Samaké, Abba Maïga, Soumaïla Cissé, Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise, sans oublier d’autres personnalités politiques, devront prendre part aux législatives prochaines.
Nana HOUMAMA
Ne les en vouller pas, car ils sont à l’image de Modibo lui même. Un jeu de dupe ou seul l’argent compte. Trompe qui peut.
A la place de modibo je les jetterai hors de mon parti.Pour ce genre de personne c’est un investissement à récupérer si mon candidat est élu .Bonne leçon pour Modibo aussi ces politiciens sans conviction doivent sortir des rangs désormais il sait à quois’en tenir.
Ils sont revenus simplement parce qu’ailleurs personne ne veut d’eux. Des gens qui n’ont aucune considération pour leur signature, qui voudrait les avoir comme compagnons? A présent ils savent à quoi s’en tenir. IBK ne fera aucun cadeau aux truands et fossoyeurs de l’économie nationale.
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