Focus : Vous avez dit : « Partage du gâteau » !

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Le président  Ibrahim Boubacar KeïtaUn ancien responsable du pays disait ceci à propos d’IBK : «Il a certes des qualités, mais il cumule de gros handicaps qui risquent fort de lui être préjudiciables pendant son mandat. Il n’écoute personne. Aussi, il a peu de considération pour les ressources de l’Etat, contrairement à tout ce qu’il affirme… ».

Poursuivant son raisonnement, le responsable fait ce constat accablant : «IBK est mal entouré, parce qu’il le veut ainsi. Car, il a d’énormes difficultés dans la gestion des ressources humaines… ».

Après constat, on baisse le chapeau pour ce vieux responsable, fin connaisseur de l’appareil de l’Etat. Et la dernière nomination (pardon élection) opérée au niveau du Conseil économique, social et culturel est une parfaite illustration du népotisme instauré par le régime. Pour preuve ? C’est un ami intime du chef de l’Etat qui prend désormais les rênes de la septième institution de la République. Boulkassoum Haïdara n’est pas que simple ami du président IBK. Il fait partie de la Cour de Sébénicoro. Et, c’est logiquement qu’il a été porté à la tête de la fantomatique alliance qui dit soutenir l’action du président de la République. Son élection à la tête du Conseil économique, social et culturel obéit alors à une règle, érigée en système de gouvernance. Une règle qui a pour nom : le partage du gâteau.

Après le gouvernement, l’Assemblée nationale, les grandes chancelleries nationales du pays, l’administration, c’est au tour du Conseil économique de passer sous contrôle du camp (clan ?) présidentiel. Partout, ce ne sont ni des critères de compétence, ni l’intérêt du Mali qui justifient les nominations. Il suffit d’être dans le cercle familial du chef de l’Etat, de détenir la carte du parti présidentiel, ou de revêtir le manteau  (circonstanciel) d’allié du pouvoir…

CH. Sylla

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1 commentaire

  1. Pour ne pas être pris en otage, le Président devrait se dédier au peuple malien et totalement; mais hélas il a préféré sa bourgeoisie mal placée ( il est fils de pauvre) à l’humilité légendaire du malien moyen. il a voulu réaliser ses rêves » d’enfant pauvre » maniaco-dépressifs en s’achetant:
    – Un boeing 747-37 occasion au prix du neuf
    – Un hélicoptère caché à Dakar
    – le renouvellement du parc de voitures présidentielles à prix d’or
    – le détournement de l’argent destiné à l’achat des moyens militaires par les maffiosis( Boubeye maiga et Cie) dont il est lui même la nervure centrale….patatras
    Les conséquences font que l’armée malienne se trouve aujourd’hui sous équipée, démoralisée et n’est pas prête à se battre pour que les sangsues profitent de leur labeur. personne ne croit encore à ce président dont la bouffonnerie et la pitrerie agacent plus d’un.

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