Focus : Tempête sur la République

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drapeau MaliComme un bateau ivre, le Mali tangue au milieu d’une tempête engendrée par des précipitations sociopolitiques, économiques, financières, sanitaires et sécuritaires qui ont pour noms, entre autres, menace de grève avec les syndicats de l’Ortm et de la police, suspension des pourparlers d’Alger, propagation du virus Ebola, pourrissement des relations entre les institutions avec l’affaire du député de Kati et du juge de Ouélessébougou, suspense sur les conditions de la levée des sanctions du Fmi, malvivre général.

« Mieux vaut brûler au tréfonds de l’enfer que de vivre au Mali de nos jours ». Cette conviction d’un citoyen quadragénaire, donc plein de vie, décrit l’extrême sentiment de désespoir que ressent la majorité des Maliens aujourd’hui.

Désespoir de voir leur pays sur le chemin de la partition ou d’une autonomie qui ne dit pas son nom, avec la rupture consacrée dans les négociations d’Alger. Certes, le gouvernement tient bon, en ne lâchant pas le morceau sur la préservation de l’intégrité du territoire national. Mais jusqu’à quand ? Parce que, de l’autre côté, les groupes armés jurent d’arracher « leur fédéralisme » même s’il faut patienter pendant dix ans.

L’autre facteur qui joue contre le gouvernement, c’est que l’équipe de Médiation est truffée de gens aux intentions obscures, s’ils ne prennent pas carrément partie pour l’ « ennemi ». En attendant, la région de Kidal et une bonne partie du nord échappent au contrôle du pouvoir.

 

Désespoir de voir le Fmi rallonger leur souffrance au-delà de la date (fatidique ?) de ce lundi 1er décembre qui consacre le Conseil d’Administration de l’institution monétaire.

A titre de rappel, depuis mai dernier, le Fmi a suspendu son aide budgétaire au Mali pour mauvaise gestion des fonds publics constatée dans l’achat de l’avion présidentiel et le contrat d’équipements militaires. Sur exigence du Fmi, les audits menés par le Vérificateur général et la section des comptes de la Cour suprême du Mali ont révélé des surfacturations s’élevant entre 29 et 38 milliards de FCFA. Septembre dernier, les enquêteurs du Fmi en mission d’évaluation ici ont confondu les autorités sur ces malversations notoires. Et posé des conditions auxquelles le président a promis de satisfaire, notamment la punition des coupables. IBK aurait tenu promesse à sa manière. La sanction sera-t-elle levée aujourd’hui ? Le suspense reste entier.

 

Désespoir de voir le virus Ebola se propager dans une population qui n’a rien fait pour mériter que ce mal de l’année sème la terreur en son sein par la faute de ses gouvernants. Le Mali a connu son premier cas d’Ebola le 23 octobre avec la fillette de Kayes ; puis ses deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième et septième cas depuis l’entrée et le séjour du patient guinéen, l’imam de Kourémalé. A la date du vendredi 28 novembre, on dénombrait 5 décès, un cas confirmé en traitement, 286 personnes-contacts dont une retrouvée. Même la bonne nouvelle du premier malade guéri de la maladie à virus Ebola chez ne saurait noyer le laxisme dont font preuves les autorités dans la gestion de cette (très) dangereuse maladie.

 

Désespoir de voir naître une crise institutionnelle entre l’Assemblée nationale et le pouvoir judiciaire et le gouvernement avec la mise sous mandat de dépôt de l’honorable Bourama Tidiane Traoré, député Rpm élu dans la circonscription électorale de Kati, dans l’affaire d’agression du juge de paix à compétence étendue de Ouélessébougou, Amadou Bocar Touré dit Diadié.

 

Mécontents de l’arrestation de leur collègue, les députés ont annulé l’ordre du jour de la plénière de jeudi dernier pour adopter une résolution en sa faveur. A l’unanimité 123 députés votants, ils exigent la libération immédiate de leur camarade et l’annulation de toutes les procédures judicaires à son endroit. Les députés menacent même de voter une motion de censure contre le gouvernement. De chaudes empoignades en perspective d’ici mercredi, jour du jugement du député gifleur.

 

Désespoir enfin de voir le Mali versé dans l’intégrisme islamique avec l’annulation (maquillée en report) de la Nuit Miss Ortm 2014. La majorité des Maliens est d’accord pour lier cette décision à la pression des musulmans sur IBK. Danger et tempête sur la République !

Sékou Tamboura

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7 COMMENTAIRES

  1. Mon pays se portait mal, il est agonisant par la faute d’IBK un cas d’Ebola au propre comme au figure. IBK est surement un ‘Ebola politique’. Le pays se meurt a une vitesse incroyable…

  2. J´AI HONTE DE MON PAYS
    REGARDONS LES AUTRES
    ET DIRE QUE NOUS SOMMES GARDÉS PAR DES SOLDATS ETRANGERS
    PENDANT QUE NOUS A L´INTERIEUR ON NE PARLE QUE DE MISS ORTM DE GREVES ET DEPUTÉS PROBLMATIQUES, COMME SI CEUX LA ETAIENTS LES CHANTIERS BRULANT DE LA NATION?

    DISONS VRAI LE MALI EST FRAPPÉ PAR UNE MALEIDCTION
    NI DE DIEU NI DE SATAN
    MAIS DE MALIBA MEME
    LE PLUS GRAVE C´EST CETTE FOIS CI QUAND CA PETERA, PERSONNE NE NOUS AIDERA!
    DORMONS! OH! DORMONS!

  3. Le Mali ne sera pas divisé et soyons-nous patriotes à 100% si nous voulons un grand Mali! Aucun individu ou politiciens manipulés par leurs qualités de franc-maçon ne devraient nous permettre de juguler notre identité collective et notre intégrité territoriale. Le Mali ou l’Afrique tout court ne pourraient se développer sans justice contre les infidèles du continent et plus particulièrement ceux du Mali composés de tous genres c’est à dire les faux maliens qui gonflent notre territoire.
    Nous devrions commencer à étudier comment vivre avec les sanctions internationales pour atteindre notre but parce que c’est de cette manière que les visionnaires internationaux s’appuient pour nous diviser et pour atteindre les objectifs du nord matériellement et politiquement.
    En tout cas nous devons aussi créer des justiciers qui jouent les mêmes rôles que les autres si la justice reste absente chez nous.

  4. Le Mali ne sera pas divisé et soyons-nous patriotes à 100% si nous voulons un grand Mali. Aucun individu ou les politiciens manipulés par leurs qualités de franc-maçon ne devraient nous permettre de juguler notre identité collective et notre intégrité territoriale. Le Mali ou l’Afrique tout court ne pourront se développer sans justice contre les infidèles du continent et plus particulièrement ceux du Mali de genre composés des faux qui gonflent notre territoire.
    Nous devrions commencer à étudier comment vivre avec les sanctions internationales pour atteindre notre but parce que c’est de cette manière que les visionnaires internationaux s’appuient pour nous diviser et pour atteindre les objectifs du nord matériellement et politiquement.
    En tout cas nous devons aussi créer des justiciers qui jouent les mêmes rôles que les autres si la justice reste absente chez nous.

  5. DESASTRE
    PARLEZ-MOI DU DESASTRE
    PARLEZ M’EN
    LE PEUPLE,SABATI……. VOULANT D’UN MALI DIGNE,sans reproche,propre mis sur les rails,un Mali desormais dirigé par des patriotes sincères.
    Et puis et puis
    et puis au nom du père
    du fls
    du neveu
    du beau père
    du gendre
    et puis et puis
    et puis désastre
    parlez-moi du désastre
    parlez-m’en
    Taisez-vous
    vous ai-je ou non dit que je suis quand même le président
    je ne suis pas un brigand
    et puis et puis j’ai 70 ans
    et puis et puis
    je ne suis pas à la barre.
    et puis et puis
    vous n’êtes aussi pas des saints
    je n’ai pas de bateau de plaisance
    je ne suis pas à un sou prêt jusqu’à prendre dans la soupe du sommet AFRIQUE-FRANCE.
    DESASTRE
    PARLEZ-MOI DU DESASTRE
    PARLEZ-M’en………
    vive le MALI.
    😉 😉 😉 😉 😆 😆 😆 😆 😆

  6. il fallait s enttendre atout ça ;ibk afait plus de 10 a 15 ans dans des postes cles du pays il n;a jamais dit inchallahou du jour au lendemain il se prend coe un envoyer de dieu au mali .

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