Focus : Sauvons le Mali !

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drapeau MaliJadis havre de paix et réputé pour son hospitalité, le Mali s’est transformé aujourd’hui en un vaste champ de « guerre » où il ne fait point bon de vivre. Il est devenu un haut lieu d’insécurité avec son lot d’actes criminels qui meublent le quotidien des Maliens : obus, grenades, mines antipersonnel et autres engins explosifs.

A Gao, les populations souffrent le martyr et ne dormiraient plus que d’un œil. Là, les habitants ont le sentiment d’avoir été abandonnés par l’Etat aux mains des terroristes et autres apatrides qui y sèment la terreur.

A Tombouctou et Mopti, et même à Bamako, la psychose est quasi permanente. Tout se passe comme si une malédiction s’abat sur NOUS.

Les forces onusiennes de la Minusma ? Les Maliens auront tort de compter sur elles pour (re) instaurer la souveraineté nationale et pacifier le pays. L’Onu, c’est connu de tous, n’a presque jamais réussi à imposer la paix dans un Etat en conflit, surtout en Afrique. Ainsi, les Maliens ne peuvent et ne doivent compter que sur leurs propres forces afin de débarrasser le septentrion de la horde de barbares…

Le Mali dispose de compétences humaines en vue de défendre l’intégrité de son territoire et assurer la quiétude de ses populations. Mais, pour ce faire, il faut que les Maliens de tous bords décrètent l’union sacrée. Il faut que les autorités songent à défendre les intérêts du pays. Il faut que le chef de l’Etat donne l’exemple à ses concitoyens dans ce sens. Et non défendre les intérêts d’un clan ou d’un groupe qui a pris le Mali en otage.

Autres mesures à prendre et comportements à observer : il faut dépolitiser l’institution militaire ; il faut surtout rompre avec cette politique d’exclusion instaurée au sein de l’armée depuis le coup d’Etat de la bande à Sanogo ; il faut que tous les militaires en activité soient mis à contribution en vue de défendre le pays ; il faut, enfin, que les Maliens prennent conscience des dangers qui menacent le pays et qu’ils se mobilisent, tous, pour Sauver la patrie en péril.

La Rédaction

 

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