Des ministres, hommes d’affaires, qui mènent des activités lucratives au vu et au su de tous. Des députés, business men, qui livrent une concurrence déloyale aux transporteurs et autres agents de location de véhicules. Des membres de cabinets ministériels et des directeurs généraux qui sont propriétaires et/ou actionnaires de sociétés écrans. Des commerçants, mafieux, adossés à « la famille », qui amassent quotidiennement des exonérations pour l’importation de divers produits. Des femmes d’affaires qui arpentent les allées du pouvoir et qui, en réalité, sont devenues des spécialistes en transport de fonds, entre Bamako et d’autres capitales à travers le monde.
Voilà l’image du Mali d’aujourd’hui, où l’on assiste à un pillage systématique des ressources publiques. Dans cette razzia à ciel ouvert, l’objectif des auteurs n’est ni plus ni moins que d’amasser de l’argent, toujours et encore de l’argent.
Ainsi, le vol, le détournement de fonds, l’appât du gain facile, et la course effrénée vers l’argent facile, sont devenus, sous nos cieux, des pratiques qui se banalisent. Et leurs auteurs n’ont aucune crainte, puisqu’ils bénéficient de soutiens et de protection solides.
Ainsi, la notion du « Tagnini », autrement dit « le pour soi » est devenue aujourd’hui une réalité malienne.
Conséquences : des sociétés écrans poussent comme des champignons ; des infrastructures (privées) en tous genres sont visibles dans plusieurs quartiers de Bamako ; des maisons huppées sont construites partout…
Et pourtant, l’une des promesses de campagne du candidat IBK était de lutter contre la corruption et la délinquance financière. Mais aujourd’hui, le constat est là : ces deux pratiques ont pignon sur rue dans un Mali qui va à vau-l’eau.
C H. Sylla
Sylla
ne t’inquiètes pas un jour l’on mettra du feu à tout ce pays
L’impunité est ne fait qu’accroitre exponentiellement le vol en tout lieu et le Mali ne fait pas exception à cette règle.
Maliens et Maliennes au lieu de bruler seulement les voleurs de Djakarta dans la rue, les voleurs dans les institution et l’administration publique (Gouvernement, Etat, collectivités territoriales, forces armées et de sécurités … ) doivent aussi être brûlés vifs sans ménagement ni état d’âme. Un voleur dans la rue = Un voleur dans les bureaux= Un voleur au marché = Un voleur dans la famille = Article 320, en adoptant ce principe, il n’y aura plus de vol dans ce pays pendant des siècles.
Mes mots sont crûs aux maux graves des sanctions d’une sévérité impitoyable.
Malheureusement la loi puni de la même peine les voleurs et ceux qui ne les dénoncent pas
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