Moussa Mara signe sa mort politique en acceptant de diriger la Primature d’Ibrahim Boubacar Keïta président de la République et fondateur du Rassemblement Pour le Mali (RPM).
A 36 ans bien sonné, le fondateur du parti Yèlèma (le changement) ne pourra rien changer dans un système politique dont il est le pur produit. La preuve ? Mara n’a jusqu’ici pas fait de déclaration de biens, tout comme les ministres de son gouvernement. Trop pressé, Moussa Mara va tout perdre. Il n’a aucune expérience dans la gestion administrative. Le propulsé d’un coup au firmament est un suicide. Sa crédibilité prendra un sérieux coup car IBK n’est pas sincère avec son slogan : «Le Mali d’abord».
Vers un déni de démocratie au Mali ?
Nous sommes tentés de répondre par l’affirmative lorsque les faits sont patents. Depuis la nomination de Moussa Mara comme Premier ministre avec seulement un député élu sur une liste commune, le bel exemple de démocratie tant vanté à l’extérieur bascule dans un déni de démocratie et sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta plébiscité (77,68%).
IBK élu président fait faux bond aux Maliens
L’élection du candidat Ibrahim Boubacar Keïta à la présidence de la République a fait naître un sentiment de désespoir collectif chez tous ceux qui ont voté pour le candidat du RPM. Cette déception collective du peuple malien aura des conséquences directes sur les prochaines échéances à venir. Le taux de participation pourra difficilement franchir la barre des 5%.
Une fois que le Malien se voit trahi, il s’abstient. Etre chef, dit-on, c’est respecter ses paroles. Pendant la campagne, toutes les bonnes paroles prononcées par le candidat IBK ont été reléguées aux calendes grecques. Le Malien lambda s’insurge en ces termes : «IBK nous a fait un faux bond».
La Rédaction
Il n’a pas accepté de diriger la primature d’IBK, il a accepté d’être PM. La nuance est mince, mais pointue, et je sais que tu n’y vois que dalle. C’est pas grave !
D’un gouvernement, tu ne penses qu’à une chose : faire des déclarations de biens, pour amuser les niais et les sots, n’est-ce-pas
Puisque tu ne le sais pas, le défi de la démocratie malienne est de faire exactement le contraire de ce que l’extérieur a toujours vanté : consensus et duperie du peuple.
Tu es un menteur et tu es excessif. Quel institut t’a donné le taux de mécontentement des électeurs d’IBK et d’où tiens-tu la projection de 5%, dont tu ne sais même pas ce que ca signifie.
Tu n’es spécialiste de rien, en tous cas pas de sociologie et tu ne sais rien de ce que le malien fait, quand il est trahi ou pas. Seulement, si tu avais un bon bac en sciences humaines, tu comprendras que le malien, quant il est trahi, il fait ce qu’il a fait en faveur d’IBK, plébisciter un homme d’honneur. Si tu étais un journaliste, tu comprendras plus : que le malien a la patience d’attendre au moins la première année de son candidat avant de s’adonner à une diatribe malveillante, dignes des médiocres.
La déclaration des biens n’est pas une obligation constitutionnelle pour le 1er ministre, mais elle l’est pour le président de la République.
Dans l’article 37 de la constitution il est dit que le président de la république doit déclarer ses biens dans un délai de 48 heures après son investiture au cours d’une séance publique à la cour suprême. Nous attendons encore celle de notre cher président.
“L’élection du candidat Ibrahim Boubacar Keïta à la présidence de la République a fait naître un sentiment de désespoir collectif chez tous ceux qui ont voté pour le candidat du RPM.”
De grace,qu’ils arretent leur comedie,ils ont vote en toute ame et conscience un candidat qui a refuse d’affronter ses adversaires sur les questions majeures du pays.Ce refus a etait apercu comme un signe de fierte et grandeur par ces memes personnes a l’epoque… 👿
S13V11:
“…[..]..En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes….[..]”
Nous ne sommes recompenses qu’a hauteur de nos mensonges, hypocrisie,regionalisme et discrimination.
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