Décidément le sommet de l’Etat est en passe de battre tous les records en matière de mauvaise gouvernance et de scandales.
En effet, les surfacturations, les détournements, la corruption et la délinquance financière, le favoritisme et le népotisme, deviennent aujourd’hui, des pratiques banales, voire un sport national au Mali. L’on aura, tout vu, en effet, depuis l’arrivée au pouvoir de Ibrahim Boubacar Keïta : Surfacturation autour de l’achat d’un avion de commandement du président de la République et d’un contrat (juteux) d’équipement de l’armée. Dans les deux cas, nul ne peut dire avec exactitude le butin emporté par les auteurs de cette double casse du siècle. Mais aucune poursuite n’a finalement été engagée contre eux. Au contraire, certains présumés auteurs de ces surfacturations ont même pris du galon au sein de l’appareil d’Etat.
C’est fort logiquement que les Maliens ne perdent plus leurs temps à s’interroger sur la volonté du chef de l’Etat de lutter contre la corruption et la délinquance financière. Car pour nombre de nos compatriotes, cette volonté n’existe pas, tout simplement. Cependant, il y a lieu de poser des questions sur ce nouveau scandale qui ébranle le sommet de l’Etat. Il s’agit de l’attribution de logements sociaux à certains membres de la famille du Premier ministre, Modibo Keïta, un homme qui, jusqu’ici, était exempt de tout soupçon. Son épouse et quatre de ses enfants, en seraient les heureux bénéficiaires. Questions : Modibo était-il au courant de cette attribution ? Le président IBK était-il informé ? Pourquoi et comment cette attribution est-elle intervenue ? Comment des «pauvres » ont-ils été écartés au profit de ces privilégiés de la République ?
En attendant, le sommet de l’Etat se retrouve encore au cœur d’un honteux scandale. Triste ! Mais, c’est surtout dommage pour le Mali.
C.H.S
Un énième scandale en gestation aux actifs de Bourama et de sa clique c’est dommage pour le Mali. Comme disait l’autre jour Modibo Sidibé “c’est la république des affaires”.
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