A seulement douze mois de son mandat, le régime du Président Ibrahim Boubacar Keïta présente tous les signes d’un pouvoir politique abonné aux scandales financiers, à la gabegie et aux dilapidations des ressources de l’Etat. Ce pouvoir est usé et il croule sous le poids de toutes les dérives possibles et imaginables de la mauvaise gouvernance.
Le dernier scandale qui ébranle la République est suffisamment grave pour ne pas être dénoncé, surtout dans le contexte d’un Mali qui vient de loin. Il s’agit de la grosse magouille décelée par le FMI autour de l’achat de l’avion présidentiel (20 milliards de FCFA) et du contrat d’équipements militaires (69 milliards).
Même si les tenants du pouvoir, plus pour des raisons évidentes de calculs d’intérêts personnels que de défense de la République, s’obstinent dans le déni. Le président IBK a l’image suffisamment écornée par ces scandales à répétition.
Jamais, en effet, dans l’histoire de notre pays, et peut être même du continent africain, un régime plébiscité comme jamais au paravent, n’a dilapidé en si peu de temps son capital de confiance politique.
Pis, IBK semble même apporter sa caution morale à des magouilleurs patentés qui ont infiltré le système. Ne disait-il pas dans une interview à Jeune Afrique et à propos du contrat d’armement octroyé à Guo-Star, qu’il a été « conclu dans les règles ». Sidi Mohamed Kagnassy, directeur de ladite société ? « C’est un entrepreneur malien qui a réussi, un bon spécialiste de l’ingénierie financière », estime IBK. Or, ce monsieur, conseiller spécial à la présidence, apparait comme étant le cerveau du braquage (sous la forme d’une surfacturation) opéré au dépend de l’Etat malien. Montant du butin ? 29 milliards de francs CFA. Qui dit mieux ?
Cependant, nul besoin d’épiloguer encore longtemps sur la personnalité de « petits délinquants financiers » qui ont perpétré ce forfait. Mais ces deux affaires (l’achat d’avion et le contrat d’armement) mettent inéluctablement IBK à la croisée des chemins : sanctionner les auteurs des vols (décelés par le FMI) ou continuer avec la politique de l’autruche porteuse de dangers pour lui-même et pour la République. « Dieu, le Mali, ma conscience », tel était un des slogans de campagne électorale d’IBK. On pourrait presque dire que le chef de l’Etat n’a plus le choix.
C. H. Sylla
SI C’EST CA LA DEMOCRATIE A LA MALIENNE, QUEL DOMMAGE! Dans aucune societe humaine la democratie ne veut dire le non respect des lois, la delinquance financiere a outrance, et l’impunite. Ca c’est purement et simplement L’ETAT ANARCHIQUE. Malheureusement tel est le cas du Mali de ces 23 dernieres annees. Le pays va de mal en pis et il y a encore des gens qui ont le kilo de defendre l’indefendable en se faisant l’avocat du diable. Peu de citoyens ont le pays dans leur coeur. On ne cesse de comparer les fossouyeurs du peuple en les poussant a faire pire que leurs predecesseurs. On se preoccupe du probleme des autres alors que le notre est pire. Comment un pays qui traverse la crise la plus grave depuis son independance peut-il accepter que des gouvernants apatrides fassent la pluie et le beau temps sur le dos des pauvres populations? Pendant que l’existence meme du pays est en danger, des elus de la nation s’adonnent a des pratiques dignes d’individus sans le moindre patriotisme?
IBK est un délinquant financier. Je pense que le président Alpha est mieux placer pour parler de lui. 😈
CERTAINS JOURNAUX MALIENS N’ONT RIEN DE QUOI DONNER COMME SUJET,MAIS ILS NE FONT QUE SÉDUIRE LES OREILLES DES MAL INTENTIONNÉS, DES AVIDES DU POUVOIR;NOUS CONSTATONS DEPUIS UN CERTAINS TEMPS QUE CES JOURNAUX NE FONT QUE CHANGER LES TITRES DE LEUR ARTICLE,ET LES CONTENUS RESTENT INCHANGÉS.CHAQUE JOURS ON NE VOIT QUE DES APPARUTIONS SUR LA MISSION DU FMI.IL EST VRAIMENT TEMPS QUE LES POLITIQUES CHANGENT DE COMPORTEMENT EN SUSCITANT LES COLÈRES DES MALIENS
La question qui se pose c’est sur quel base a t il eu la confiance du peuple ,il est present ds leshautes spheres de l’etat depuis 92 son pecher mignon a tjr ete la bourgeoisie dont il se cache pas et il a une si grande estime de sa personne que racler le fond des caisses ne faisait pas partie de ses habitudes c ‘est la raison pour laquelle je ne comprend pas subitement ces histoires d’argent en 12 ms d’exercice du pouvoir ou cela resulterait il de sa mise au placard
il FAUT DIRE
DIEU? MA POCHE MA FAMILLE
L’argent, le Mali, ma poche!
Voila la traduction de cette fameuse expression: Dieu, le Mali, ma conscience d’IBK.
CE MONSIEUR NE REVAIT QUI DE PILLER LE MALI ET IL N’EST PAS PRET DE RENONCER A CELA MALGRE LES TRACAS!
“Or, ce monsieur, conseiller spécial à la présidence, apparait comme étant le cerveau du braquage (sous la forme d’une surfacturation) opéré au dépend de l’Etat malien.”
NON, NON, ET ENCORE NON!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce voyou n’est absolument pas le CERVEAU de l’affaire, il n’en est que le COMPLICE!…
Ce n’est pas LUI qui s’est nommé tout seul à Koulouba, à peine 10 jours avant que Koulouba lui confie le marché! 👿 👿 👿
Ce n’est pas lui non plus qui a décidé de ne consulter personne d’autre et de confier un marché de GRE A GRE ( 🙄 🙄 🙄 ) pour l’un des plus colossaux marché d’état jamais lancé au Mali (108 MILLIARDS AU TOTAL!!!!!!!)
Ce n’est pas lui qui a déclenché un PAIEMENT DE 100% D’AVANCE sur un marché d’état (Une 1ère mondiale!)
Ce n’est pas lui qui, au lieu de passer normalement le marché aux fabricants étrangers eux-mêmes, à choisi de le confier à un “intermédiaire local”, soit une société-écran! 👿 👿 👿 👿 👿 👿 :
Merci Monsieur
Un tel scandale aussi flagrant, dans un pays dit démocratique, digne de ce nom,les responsables devront être limoger immédiatement et poursuivis en justice. 2014 l’année de la corruption ?
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