À fleur de vérité : Notre «Croix» ?

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Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK / AFP

Il n’y a pas un seul jour où on ne s’interroge dans notre pays. Au sujet de la gouvernance de mon cousin, qui bénéficiait pourtant d’un préjugé favorable quant à ses capacités à amener à bon port le Mali. On était encore en campagne électorale pour la présidentielle.

Les temps changent. Beaucoup d’eau a coulé sous le pont des Martyrs. Les Maliens se réveillent abasourdis par la tonne de malchance qui leur arrive. C’est mérité, du point de vue de ce détracteur de mon cousin. Lequel s’interroge de la sorte : qu’est-ce qu’on n’a pas dit aux Maliens pour qu’ils comprennent que cet homme n’est pas celui dont a besoin le Mali ? Ils (Les Maliens) ne nous (lui-même et d’autres) ont pas entendus.

Je ne m’inscris pas dans cette démarche. Je demeure convaincu que mon interlocuteur est trop sévère avec mon cousin, même si je suis d’accord avec lui que l’élection de mon cousin à la Magistrature suprême nous a valu quand même son lot de mauvaises fortunes. Enfin, d’événements et de comportements insoupçonnés. Sinon considérés comme derrière nous : les malversations financières et autres détournements de deniers publics ; l’accaparement du pouvoir par la famille présidentielle élargie à la parentèle par alliance.

De tout cela, mon cousin se défend. C’est tout simplement normal d’autant qu’il pense que les Maliens lui ont fait confiance pour présider aux destinées du pays. Ils devront par conséquent lui faire confiance quand bien même il agit mal. Enfin, quand il dilapide les deniers publics pour son seul confort. Quand il laisse notre fiston Karim s’accaparer de toutes les parcelles du pouvoir ; quand ses parents par alliance font la pluie et le beau temps. Je vais le dédouaner cependant : il a dit après la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle qu’il sera amené à poser des actes dont la portée sera incomprise par ses concitoyens. Mais lui-même en connaît et le sens et la portée. Et Dieu aussi.

Comprenons-nous bien, mon cousin n’est pas un messie, mais Dieu lui parle et l’inspire. Alors, si vous lui faites confiance, n’ayez crainte, il vous emmènera là-bas (paradis). En tout cas, moi, je me suis déjà fait ma religion : mon cousin est notre «Croix» pour au moins encore quatre ans.

Issiaka SISSOKO

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2 COMMENTAIRES

  1. Le FMI a démontré par A+B que la gouvernance du régime inutile de L’IBKON And Family n’était autre chose qu’une constellation de vols de nos deniers publics et de mensonges à gogo.

    Cette réalité palpable du régime immobile d’IBKON n’a pas changé malgré la reprise des aides du FMI.

    Car le FMI a réussi à faire entrer les dépenses extrabudgétaires d’Ali IBKON et ses 40 voleurs, dans budget d’état et comme il fait un contrôle budgétaire il ne peut être que satisfait et reprendre sa coopération avec le Mali.

    Mais la question du vol du régime IBKON n’est pas résolue pour autant car aucun voleur n’est à ce jour arrêté et nos larrons courent toujours aussi bien que nos milliards nuitamment volés sous le fallacieux sceau d’un prétendu secret de défense j’allais dire de vol.

    Tant que ces malfrats courent les rues à bamako nous ne sommes pas tirés d’affaires et pire nous risquons d’autres mésaventures encore plus grossières.

    J’exhorte le FMI à la vigilance car nos structures de contrôle financier au Mali sont atrophiées et amorphes et ne peuvent garantir aucune bonne gouvernance pour le Mali avec l’avènement de ces El caponne de Koulouba et Sebenicoro.

    Prudence donc peuple du Mali le régime de L’IBKON te vole toujours mais en catimini cette fois ci.

    Salute.

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