Le Conseil des ministres d’hier jeudi 28 mars 2013 l’a décidé. 41 partis politiques sont éligibles à l’aide que l’Etat leur accorde chaque année. ” Sur le rapport du ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant la répartition de l’aide financière aux partis politiques au titre de l’exercice budgétaire 2012. En application des dispositions de la loi du 18 août 2005 portant Charte des partis politiques, le Gouvernement a prévu au titre du financement public des partis politiques pour l’année 2012, une enveloppe financière de 1 milliard 718 millions 704 mille 443 F CFA “, énonce le communiqué du conseil des ministres. A l’issue de l’analyse du rapport de vérification des comptes de 2012 établi par la section des comptes de la Cour Suprême, sur 47 partis politiques ayant fourni des dossiers, 41 ont été déclarés éligibles audit financement au regard des critères définis par la loi. Le présent projet de décret a pour objet de fixer la répartition, entre ces 41 partis politiques, de l’aide financière de l’Etat d’un montant de 1 milliard 552 millions 190 mille 645 Francs CFA. La part non affectée, d’un montant de 166 millions 513 mille 798 Francs CFA, sera reversée au Trésor public, conformément à la Charte des partis politiques.
Rappelons que pour bénéficier de cette aide, les partis doivent remplir certaines conditions : justifier la tenue régulière des instances statutaires du parti ; disposer d’un siège national exclusivement destiné aux activités du parti distinct d’un domicile ou d’un bureau privé ; disposer d’un compte ouvert auprès d’une institution financière installée au Mali ; tenir un inventaire annuel des biens meubles et immeubles et présenter les comptes annuels à la Section des comptes de la Cour suprême au plus tard le 31 mars de chaque année ; justifier d’un compte dont la moralité et la sincérité sont établies par le Rapport de vérification de la Section des comptes de la Cour suprême ; justifier de la provenance de ses ressources financières et de leur utilisation ; avoir participé aux dernières élections générales législatives ou communales.
Bruno D. SEGBEDJI
En tout cas si nous continuons sur cette tranche de creation de partis politique dans le desordre, je vous dis chaque au Mali chaque famille aura tres bientot son propre parti politique.Et chaque famille recevra le financement de son parti politique.
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En tout cas si nous continuons sur cette tranche de creation de partis politique dans le desordre, je vous dis chaque au Mali aura tres bientot son propre parti politique.Et chaque famille recevra le financement de son parti politique.
PROPOSITIONS DE L’ADPS RELATIVES A L’AIDE PUBLIQUE AUX PARTIS POLITIQUES AU TITRE DE L’EXERCICE 2012
L’anniversaire du 26 mars 1991 intervient cette année 2013 dans un contexte particulièrement pénible : la nation malienne est mise à rude épreuve par l’agression perpétrée par les groupes séparatistes, racistes et esclavagistes du MNLA alliés aux terroristes et aux jihadistes majoritairement d’origine étrangère.
Ce contexte grave exige certes méditation sur nos insuffisances en matière de gouvernance démocratique et de gestion du pays durant ces vingt dernières années mais exige beaucoup d’actes concrets et significatifs pour la défense de la démocratie et de la Patrie.
L’ADPS saisit donc l’occasion du 26 mars 2013 pour proposer à la classe politique malienne de poser un acte concret et significatif en renonçant purement et simplement à l’aide financière de l’Etat aux partis politiques pour l’exercice budgétaire 2012. Cette aide qui est estimée à près de deux milliards de Francs CFA sera ainsi versée à l’Armée pour contribution à l’effort de guerre.
Un tel renoncement non seulement élèverait le sens de responsabilité de la classe politique malienne mais également lui permettrait de soigner son image car ses détracteurs s’ingénient à la dépeindre comme essentiellement obnubilée par l’appétit du pouvoir et l’argent.
Le renoncement à cette aide financière se justifie surtout par le fait qu’en cette époque, les ressources de l’Etat sont maigres et l’Armée est confrontée à de nombreux besoins matériels et logistiques. Cet argent lui servirait bien d’un ballon d’oxygène fort utile au moment où elle s’attelle à la restauration complète de l’intégrité territoriale de notre pays.
Par ailleurs, l’aide financière que l’Etat destine aux Partis politiques est allouée sur la base de critères tels que le nombre de députés à l’Assemblée Nationale. Or, le mandat parlementaire a été prorogé en 2012 en violation flagrante de la Constitution du 10 janvier 1992. C’est dire donc que ladite aide publique en cette année précise serait d’une légalité douteuse, d’une légitimité incertaine et risquerait d’être perçue, à tort ou à raison, dans certains milieux comme une prime à la mauvaise gouvernance.
L’ADPS estime que la défense de la Patrie est intiment liée à la défense de la démocratie et, pour cela, aucun sacrifice n’est de trop.
Elle croit fermement que pour la défense de la démocratie pour l’avènement de laquelle le Peuple malien a payé le prix fort, la classe politique doit consentir un sacrifice utile en renonçant publiquement à l’aide financière de l’Etat au profit de l’effort de guerre.
Vive le Mali uni, unitaire, laïc, démocratique et prospère !
Bamako le 26 mars 2013
Pour le Directoire de l’ADPS
Le Secrétaire Général
L’Ingénieur Soumana Tangara
Si ces partis etainet representatif du peuple malien, defenseur du peuple et de son bien etre, une balance , un contre -pouvoir qui surveille l;action du gouvernment, partis soucieux de l;avenir du pays et des maliens, je ne verrais aucun probleme qu’on les finance. Mais financer des partis crees uniquement dans le but de sucer le sang du peuple, s;aligner avec le gouvernement pour detruire notre pays, les financer c’est jeter notre argent par la fenetre.qu’est ce qu’un pays comme le Mali fait avec 121 partis politiques.C’est de la comedie politique. Meme si nous sommes en democratie, cela ne veut pas dire qu;on doit accepter de facon positive a la demande de formation d’un parti.
Il est inadmissible et irresponsable d’accorder de l’aide financière aux partis politiques en ce moment et tendre la main aux citoyens.Il est aberrant et paradoxal de faire augmenter les prix de tous les biens et services, voir même arrêter certains services et financer les partis sinon des clans.
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N’oubliez pas d’ajouter le Mnla sur la liste des partis et Mouvement à financer!!!!
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