Financement des partis : L’Adéma et le Rpm piaffent d’impatience

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En arpentant les couloirs de l’Assemblée nationale, on est surpris du silence peu coutumier qui y règne actuellement. En fait, plusieurs députés ne sont plus rééligibles pour la simple raison qu’ils n’ont pas été retenus dans les listes de leurs partis.

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En outre, le contexte particulier des élections de 2002 fait que des élus, sans être particulièrement performants dans leurs circonscriptions, ont été littéralement sauvés par des listes de parti ou de regroupements susceptibles de gagner. Ces députés ne peuvent donc pas être sereins ou faire preuve de volubilité à l’Assemblée.

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Que vont devenir par exemple les députés du groupe parlementaire Ljs qui ont claqué la porte du parti Sadi qui leur demandait de contribuer pour la cause du parti ? Il faut aussi rappeler que ces députés avaient profité de l’annulation de la liste Adema dans leur circonscription.

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Quid des députés du Cnid qui ont été convoyés par la charrette Espoir 2002 qu’ils ont ensuite quittée ? Ils ont un grand défi à relever, ne serait-ce que celui de prouver au Rpm qu’ils n’étaient pas les dernières roues de la charrette qui les a conduits à l’Assemblée. Par contre, on a perçu un peu plus d’effervescence au sein des groupes parlementaires Rpm et Adéma.

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Se sentent-ils plus à l’aise à l’hémicycle à la veille de la campagne des législatives ? En tout cas, selon nos sources, le financement public des partis politiques est attendu avec impatience par certaines formations politiques. Des sollicitations, a-t-on pris, ont cours pour amener les autorités à distribuer la manne.

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L’Etat est d’ailleurs soupçonné, par certains partis, de faire traîner les dossiers pour que le financement soit distribué après les élections législatives. Le raisonnement d’un cadre du Rpm que nous avons interrogé est que le pouvoir, en retardant cette échéance, veut affaiblir les grands partis pour qu’il n’y ait pas de majorité forte à l’Assemblée. ‘’Cela empêcherait ATT, a-t-il dit d’avoir les mains libres.’’ Pour l’instant, apprend-on de bonne source, la majorité des partis politiques n’ont pas rempli les critères leur permettant d’accéder au financement public des partis politiques.

                                                                   

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Baba Dembélé

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