Rien n’allait entre les militants de la section du Rassemblement pour le Mali (RPM) de la Commune III dû au choix du candidat aux législatives dernières. Le secrétaire général adjoint, Alassane Dramé, avait exigé la destitution de son secrétaire général, Ibrahima Bomboté, pour des motifs divers. Les protagonistes étaient suspendus aux lèvres du bureau politique national (BPN) qui a tranché le dimanche dernier en faveur d’Ibrahima Bomboté.
Les bisbilles au sein de la section RPM de la Commune III relèvent désormais du passé avec l’arbitrage du BPN qui a donné raison à Ibrahima Bomboté, secrétaire général de la section le 12 octobre 2014. L’affaire remonte au choix du candidat du parti pour les législatives de décembre 2013. Ils étaient trois à vouloir être le candidat du parti dans cette circonscription électorale. Il s’agit de Kalilou Ouattara, Chaka Traoré et Ibrahima Bomboté.
Le dernier a renoncé. Il a fallu des primaires pour départager les deux premiers. Kalilou Ouattara, choisi, fut élu député de la Commune III à l’Assemblée nationale. Depuis lors, le secrétaire général adjoint, Alassane Dramé, favorable au candidat malheureux, frondait contre le secrétaire général, Ibrahima Bomboté, pour son soutien au gagnant.
M. Dramé, avec le soutien de quelques militants avait commencé des protestations contre Bomboté. Il lui reprochait d’avoir détourné une moto, un ordinateur et une somme d’argent pour les campagnes des législatives et avait exigé sa destitution. Selon M. Bomboté, me frondeur a organisé des caravanes dans la Commune pour s’autoproclamer secrétaire général de la section par intérim et que lui ne pouvait plus exercer son rôle de secrétaire général.
L’affaire a comparu devant la justice qui a tranché pour M. Bomboté. Sans succès. Les protagonistes attendaient la décision finale du parti qui est tombée ce dimanche. Le bureau politique national, représenté par Boulkassoum Haïdara, Nancoma Kéita, etc. a reconnu Ibrahima Bomboté secrétaire général de la section RPM de la Commune III et renvoyé le camp adverse au respect des statuts et du règlement intérieur du parti qui indiquent que seul le bureau politique national, à l’exception d’un congrès, peut destituer M. Bomboté après six avertissements.
Le BPN avait vérifié les faits reprochés au secrétaire général et les avait jugés insignifiants. Après le BPN a prôné de réconciliation entre les deux hommes pour qu’ils travaillent mains dans les mains pour le succès du parti en Commune III.
Maliki Diallo
