Des partis et regroupements politiques demandent aux autorités de la transition de mettre tout en œuvre pour organiser les élections présidentielles dans un bref délai. Ils se sont réunis le samedi dernier au siège de l’Alliance Démocratique-Convergence des Forces Patriotiques (ADEMA-CFP) pour exiger aux autorités de la transition pour le retour à l’ordre constitutionnel.
Le délai de la énième prorogation de la transition a pris fin depuis le 26 mars 2024. Les partis, regroupements politiques et les organisations de la société civile sortent enfin de leur silence en demandant aux autorités de mettre en place une architecture institutionnelle. Cette demande a été faite à travers un communiqué signé par la plupart des grands partis, regroupements politiques et des organisations de la société civile. ‘’ Nous, partis politiques, regroupements politiques, et d’organisations de la société civile du Mali, vu la charte de la transition révisée, vu le décret N°2022-335/PT-RM du06 juin 2022 fixant le délai de la transition à deux (2) ans ; considérant les engagements pris par les autorités de la transition devant le peuple malien et la communauté internationale, constatons que la transition dont la durée avait été établie à 24 mois, à partir du 26 mars 2022, conformément à l’article 22 de la loi N°2022-001 du 25 février 2022 révisant la charte de la transition et le décret susvisé, a pris fin le mardi 26 mars 2024’’, ont-ils affirmé.
Pour le communiqué, les partis, regroupements politiques et les organisations de la société civile utiliseront toutes les voies légales et légitimes pour le retour du pays à l’ordre constitutionnel normal et dans le concert des Nations, gage de la stabilité politique et du développement durable. ‘’Nous, partis, regroupements politiques et organisations de la société civile décidons de mettre en place un comité de suivi de la présente initiative’’, ont-ils mentionné.
Les partis, regroupements politiques et organisations de la société civile rappellent que c’était la prolongation d’un délai initial de 18 mois. ‘’ En conséquence, réunis ce jour 31 mars 2024, demandons aux autorités en place, au regard du vide juridique et institutionnel ainsi provoqué, de créer les conditions d’une concertation rapide et inclusive pour la mise en place d’une architecture institutionnelle à l’effet d’organiser dans les meilleurs délais l’élection présidentielle’’, ont-ils informé.
Diakaridia Sanogo
Diakaridia et ses idiots de politiciens végétatifs, opportunistes et corrompus doivent comprendre ce que dit la Constitution 2023 votée et approuvée par les Maliens!