Fiévreuse campagne !: Quand un chef peut survoler quatre ans son peuple avant de venir quémander sa voix…

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Les images de l'arrivée du Président de la République, Chef de l'Etat S.E.M Ibrahim Boubacar KEÏTA ce lundi matin à Kayes
L'image de l'arrivée du Président de la République, Chef de l'Etat S.E.M Ibrahim Boubacar KEÏTA ce lundi matin à Kayes

Après quatre longues années d’indifférence aux conditions de vie de nos compatriotes, le président IBK semble avoir fait la subite découverte que ce sont les Maliens qui voteront aux élections de 2018. Depuis  il fait feu de tout bois.

Kalfa Sanogo de l’Adema fait  salle  comble  à Sikasso autour de  sa candidature  que le chef de l’Etat s’empresse de recevoir  à coups de tapages médiatiques les notables de Koutiala. Sans crainte d’attiser le communautarisme, il joue les Minianka contre les Sénoufos !

A peine le vacarme de cette  audience dissipé,  c’est le bureau de l’Aeem qui a les honneurs du palais pour se voir remettre  un véhicule avec la prise en charge du carburant. Cet acte de corruption a suffi aux thuriféraires  du régime pour affirmer que les élèves et étudiants du Mali soutiennent  IBK comme si le bureau de l’Aeem avait jamais eu le pouvoir  de disposer du vote de ses membres.

La caravane de la course aux voix s’est arrêtée à Kayes  cette semaine avec fracas et fureur. L’évènement  est d’autant plus pittoresque qu’en dehors de l’inauguration du barrage de Félou qui l’avait conduit dans la région, c’est la première fois que Kayes reçoit une visite pour elle-même. Le programme présidentiel des urgences sociales (urgence plutôt politiques) s’est déployé dans toute sa dimension électoraliste. Cette campagne avant date n’épargne même pas les Tout-petits inondés de ‘’cahiers IBK’’ pour faire du charme à leurs parents.

La région du Mali où les urgences sociales sont d’une acuité extrême, c’est Koulikoro dont les femmes ont contraint récemment le cortège présidentiel à s’arrêter, pour écouter leur détresse à défaut d’y trouver solution. Avec IBK, il n’y a jamais de solution !

Elles attendront encore des mois avant d’accueillir cette fiévreuse campagne. Le risque est encore trop élevé ! De quoi détester encore plus la politique quand un chef peut survoler quatre ans son peuple avant de venir quémander sa voix.

C H  Sylla 

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9 COMMENTAIRES

  1. yugubané 19 Oct 2017 at 10:49
    “Les Kayesiens ont été décevants sinon ils devraient réserver à IBK l’accueil que Kidal a réservé à MARA.”

    Absolument mon frère!

    Et je dirais même que TOUS les coins du Mali où se rendra ce vieil escroc devraient, sans exception, le virer purement et simplement!
    Ce n’est seulement Kayes que Zonkeba a scandaleusement ignoré jusqu’ici, c’est TOUT le pays, du nord au sud et d’est en ouest!!!

  2. Quand quelqu’un veut contre vents et marées être à la tête d’une institution ou d’un pays, le plus souvent il n’a pas grand chose à offrir. Ceux qui connaissent la responsabilité liée à la gestion d’un pays ne se bousculent forcement pas pour se mettre devant. Il est grand temps que les maliens établissent des critères d’évaluation des hommes qui les gouvernent pour les mettre devant leurs responabilités. Ce grand pays le Mali qui a herité d’une grande civilisation a besoin d’hommes et de femmes capables de se sacrifier pour leur peuple, c’est-à-dire compétents, honnêtes et francs. Le pays a besoin de sortir du gouffre et pour ce faire, ce ne sont pas les langues mielleuses qu’il nous faut , mais des gens très volontaires , capables de mobiliser toutes les énergies dont dispose le pays pour nous sortir des difficultés dans lesquelles nous vivons et que nous sommes capables de gérer. Bonne chance pour notre cher pays.

  3. Ce n’est qu’un avant goût des surprises qui l’attendent aux prochaines élections. S’il croit que les Maliens sont des corvéables et taillables à merci, il lui feront payer cher son arrogance dans les urnes. Les enfoirés qui font croire au vaurien de Président qu’il est adoubé à Kayes en prendront pour leurs grades. IBK est vomi par les populations sur toute l’étendue du territoire Malien. La diaspora n’est pas en reste. Tout le monde attend avec impatience les élections pour voter massivement à faire partir ce connard tel qu’il est venu. Les Maliens ne savaient pas qu’ils jouaient BIDE ou YABE c’est selon lorsqu’ils ont choisissaient ce crétin pour les gouverner. Il a niqué tout le monde, c’est au tour des populations de le niquer cette fois-ci. Quel vaurien!!!!!!!!!!!!!!!

  4. 1- On ne cesse de revenir sur cette observation de M Drabo au lendemain des élections qui disait en ce sens ” Qu’en réalité les Maliens n’ont pas élu M IBK par la raison, mais avec le coeur”. Mais on ne saurait toute fois reprocher à quelqu’un de suivre la voie de son coeur…

    2- En revanche à y regarder de près, l’observation montre qu’ il y a eu un problème de double audition entre ce que fut le candidat IBK et le 1er Ministre, c’est à dire que les Maliens sont partis d’un préalable en disant OUI au 1er Ministre IBK, en le pensant sincère, ce dernier en retour réponda par un OUI qui fut le préalable de sa sincérité, ce OUI dans la bouche du candidat IBK, traduit en divers et multiples “Inch’Allah”, fut un OUI dans l’oreille des Maliens, malheureusement ce n’est pas comme cela que les choses marchent, comme quoi dans l’histoire il ne faut pas idéaliser le passé!!!!

    3- Alors ce qui peut marcher, c’est si les Maliens veulent faire comme Voltaire dans son pamphlet “L’Ingenu”sur les valeurs de la société française de l’époque. Il faudra faire donc comme “Inch’Allah” le dit et non comme le dit M IBK, c’est à dire mettre en contradiction M IBK en allant chercher nous même notre baptême non pas seulement dans l´eau cette fois-ci, mais se faire notre propre image, autrement dit être rationaliste même avec le “Inch’Allah”…

    4- Pour cela il suffira seulement de connaître, ne serait ce que, l’histoire de nos valeurs institutionnelles tradtionnelles, qui questionne la raison avec tous les outils possibles, et le sens même de l’existence en est UN, pourquoi, parce qu’il met la vie même au centre. Donc l’objectivité de la raison ne pourra se suffir uniquement des seuls l’instruments de campagne, qui du reste instrumentalisent, mais pose la question de l’éthique…

    4- C´est à ce niveau qu´il faut poser le débat au Mali, donc ce ne pas seulement tomber dans l´institutionnel et superficiel, mais vraiment comprendre qu´on est entrain de toucher l´identité fondamentale même de la conscience intellectuelle, de la conscience spirituelle, de la conscience civique de la société malienne, son récit commun avec celui de ses futurs dirigeants…

  5. Les Kayesiens ont été décevants sinon ils devraient réserver à IBK l’accueil que Kidal a réservé à MARA. 😎😎

  6. S’il avait fait le déplacement à Kayes par voie terrestre, il comprendrait qu’il ne peut bénéficier du soutien des Kayesiens. Une route aussi importante pour l’économie dégradée jusqu’à ce point. C’est pathétique!!!!

  7. Excellent article et bon travail journalistique qui prouve que tous les noirs ne sont pas de grands enfants et que tous les journalistes maliens ne sont pas des prostitués intellectuels.
    Bon courage a tous!

    • Hahahahaha, ça du journalisme? Patisangana, mon pauvre pays. Avec des analyses comme ceci dénotant une constipation mentale très avancée. Du rire, tellement c’est rigolo ceux que vous tous dites. Et des pleurs tellement vous êtes pathétiques et peu réfléchis ! Qu’Allah protége les maliens contre vos haines et vos intoxications. Qu’Allah bénisse le Mali.

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