Feu vert : Section ADEMA de la commune I : Ouali Diawara rempile

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Ouali-Diawara
Ouali Diawara

Le processus a été visiblement moins tendu qu’à la dernière conférence élective des législatives, en l’absence notamment des habituels contestataires ayant choisi de faire carrière ailleurs que dans la Ruche. Retenu à l’unanimité par les délégués des différentes sous-sections, le Conseiller spécial du président de l’Assemblée nationale dirige un bureau renouvelé de moitié où la Maire de la Commune, Mme Konté Fatoumata Doumbia, fait office désormais de Secrétaire politique.  La nouvelle équipe de Ouali Diawara aura la lourde tâche de rééditer aux prochaine communales  les performances électorales antérieures du Parti de l’Abeille, dans un contexte marqué par le réveil du RPM. Pour y parvenir, le représentant du Comité Exécutif, Abdoul Karim Konaté «Empé» leur a indiqué la voie à suivre en insistant notamment sur la cohésion des rangs et une vraie animation des structures de la base. Le Secrétaire général adjoint du Comité exécutif en a également profité pour lever toute équivoque sur l’entière appartenance du PASJ à la majorité présidentielle en exhortant ses camarades de la Commune I à intégrer la donne une fois pour de bon. M. Konaté à attirer leur attention sur le fait que leur parti est représenté au gouvernement de la majorité par quatre ministres et joue par conséquent un rôle prééminent dans l’action gouvernementale.

 

 

Bon à savoir

Jamais la composition d’un gouvernement malien n’a été aussi irrespectueuse de la légitimité. Par-delà la prise en compte significative du poids politique dans la représentativité numérique, aucune équipe n’a été aussi triviale dans la préséance que celle Modibo Keïta II. Il s’agit pourtant d’un aspect d’autant plus important qu’il traduit aussi bien la notoriété politique des ministres que la considération que les autorités accordent au portefeuille qu’ils détiennent. À un moment où le pays affronte tant de défis sportifs dans le continent et au niveau mondial, il n’est point raisonnable d’envoyer ce signal découragent qui consiste à reléguer un ministre des Sports à la queue  de l’attelage gouvernementale. Qui plus est, le ministre en question n’est pas n’importe quel quidam sur l’échiquier politique national. Il  parce qu’il a pu s’illustrer par une bonne cinquième place à la présidentielle et son parti a réitéré la même performance par une prestation respectable aux législatives suivantes.  La CODEM n’est d’ailleurs pas l’unique parti politique heurté par cette grossière méprise pour la légitimité politique. La deuxième force politique de la majorité présidentielle, l’Adéma-PASJ, a autant de raisons de murmurer par des interrogations et grincements de dents sur les raisons pour lesquels son premier représentant au gouvernement ne compte que parmi les 11 derniers membres d’un gouvernement de 29 ministres. En définitive, la confiance traduite par le rééquilibrage numérique n’est à peine compromise par une intention apparente de reléguer à l’arrière-plan protocolaire les plus redoutables partenaires du parti dominant.

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2 COMMENTAIRES

  1. le nombre de” militants” dans le gouvernement ne saurait être la cause de l’appartenance de l’Adema a la majorite

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