Fête du 22 septembre 2014 : Le bâtisseur en chef du ”Le Mali d’abord” réchauffe son programme

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IBK lors de son adresse à la nation : "La conclusion d'un accord de paix inclusif, global et définitif, semble maintenant à portée de main"
Ibrahim Boubacar Keita, le président malien, lors des cérémonies pour célébrer le 54e anniversaire de l’indépendance du pays.

Dans son adresse à la nation à la veille de la célébration du 54e anniversaire de l’indépendance du Mali, le prési de tous les maliens, Ibrahim Boubacar Keïta, le bâtisseur en chef du Mali d’Abord, a saisi l’occasion pour faire étalage de son programme gofernemental. Il a largement réchauffé les actions prioritaires au point de faire revivre les moments forts de sa campagne présidentielle en juillet-août et son investiture le 4 septembre 2013.

N’en déplaisent à certains politicards qui ne l’ont pas en odeur de sainteté, comme dirait l’autre. Ces derniers ne cessent de s’insurger contre la façon de gérer notre pays pataugeant dans la boue du recul coloré de récession économique. Des détracteurs qui continuent de fustiger sa politique sans perspectives caractérisée par le pilotage à vue. Pire, ces politicards déplorent le manque de programme présidentiel pouvant servir de fil conducteur pour amorcer un véritable développement économique, social et culturel dans notre pays.

En effet, le Chef de l’Etat a prouvé qu’il a bel et bien un agenda de travail calé pour mieux réussir la gestion des affaires publiques au Mali. Au-delà de la simple cérémonie commémorative, le prési IBK s’est efforcé de rappeler quelques objectifs et les grandes actions conduites par le Gofernement au double plan national et international, (voir discours en page 6).

” Vous vous souviendrez que sur la base de mes orientations, un programme gouvernemental, couvrant la période 2013-2018 avait été élaboré et approuvé. Il visait la conduite d’une véritable transformation économique et sociale, afin de conjurer définitivement les périls graves actuels tels que l’insécurité dans le Nord du pays, les dysfonctionnements des institutions publiques, particulièrement ceux de l’administration, afin de mener avec efficacité la lutte contre la corruption et l’impunité, et de freiner tout risque de dégradation grave des conditions de vie des communautés maliennes “, a rappelé le président de tous les maliens.

Il a en outre préciser les objectifs spécifiques qui ont porté, entre autres : sur la Refondation de l’Etat, sur le retour effectif du Mali sur l’échiquier international, avec une politique extérieure tournée vers le rayonnement du pays sur la scène internationale, le renforcement de notre capacité à honorer tous nos engagements internationaux et de promouvoir la coopération régionale et continentale, la promotion et la protection des intérêts de la diaspora malienne.

Sans fausse modestie, le Bâtisseur en chef a reconnu la grandeur et les misères de sa gestion des affaires publiques. ” Bien évidemment, le bilan d’un an ne suffit pas à faire notre bonheur. Ce qu’il faut, et nous en avons instruit le Gouvernement, c’est saisir chaque opportunité offerte au Mali pour le bien-être du peuple malien “, a-t-il déclaré.

M.Maïga

 

54 ans d’indépendance au Mali :

Le prési IBK prône la réconciliation

Après avoir déposé des gerbes de fleurs dans la matinée du lundi 22 septembre au monument de l’Indépendance, Ibrahim Boubacar Keita, a prôné la réconciliation lors des cérémonies pour célébrer le 54e anniversaire de l’indépendance du pays. Une belle manière pour le président de tous les maliens de placer ce contexte particulier sous le signe de la paix retrouvée et de la réconciliation des cœurs et des esprits.

Ceci est important quand on sait que le Mali a célébré ce 22 septembre 2014 à un moment où les négociations se poursuivent en Algérie entre le gofernement et les groupes armés du Nord.

 

A la Place de l’Indépendance de Bamako, le prési IBK s’est adressé à la presse prônant la réconciliation nationale avec une pensée pour toutes les parties présentes actuellement à Alger pour les négociations de paix : ” Je ne doute pas une seule seconde que tous ceux qui sont à Alger, quel que bord qu’ils soient, sont unis dans la même émotion… ”

 

Auparavant, à la veille de cette fête, dans son adresse à la nation sur la BNI, il a rappelé les efforts déployés dans la résolution de la crise sécuritaire au Nord du Mali. ” Au plan national, je me suis investi, dès le début de mon mandat, à conduire les actions nécessaires pour une paix juste et durable, à favoriser l’émergence de l’unité et la cohésion nationales et à rechercher le recouvrement intégral du territoire national. Tirant tous les enseignements du passé, j’ai décidé de privilégier la voie du dialogue en vue de parvenir à un accord de paix global et définitif. C’est pourquoi j’ai initié et engagé le gouvernement à ouvrir à Alger les pourparlers inter-maliens en vue de trouver des solutions durables au problème du Nord “, a-t-il dit.

 

En plus, le Bâtisseur en chef du ”Le Mali d’abord” a rappelé les trois facteurs principaux qui ont caractérisé le contexte stratégique des opérations du Gofernement. Citant la crise sécuritaire du Nord, il a fait revivre : ” nous avons en mémoire toutes celles et tous ceux, anonymes ou célèbres, simples citoyens ou responsables publics, qui ont été victimes de la crise que nous avons vécue ces deux dernières années “.

 

A ce propos, il a rendu un hommage particulier à l’administration préfectorale qui a vu ses rangs décimés de la manière la plus barbare que l’on puisse imaginer. ” Ces préfets, ces sous-préfets et cadres de Kidal qui ont payé le prix élevé, sachez que la patrie, pour l’éternité, vous gardera dans la mémoire comme hommes de mérite “, a-t-il déclaré.

 

M.Maïga

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