Pour beaucoup de Maliens, les prochaines élections générales dans notre pays surtout les présidentielles, seront un test de prise de conscience de l’électorat malien qui entend être désormais plus exigent avec lui-même dans le choix du futur prince de Koulouba. Le souci majeur de nos compatriotes, est de trouver aujourd’hui, un président capable de répondre aux aspirations légitimes du peuple et, tout de suite ou, en tout cas, dans une brève échéance. Ce n’est pas une offense de dire que les anciens présidents de la République, n’ont pas été à hauteur de ce vœu (ils ont beaucoup fait), mais les Maliens auraient souhaité qu’ils soient ces visionnaires, ces bâtisseurs de nation, ces nationalistes des glorieuses années du continent africain qui ne se préoccupaient que du seul intérêt général de leur pays.
Pour les prochaines élections présidentielles, le cap de Koulouba sera, certainement, franchi d’un pas conquérant. Mais, les jeunes et les femmes oseront-ils aller à la conquête du pouvoir ? Pour une partie de l’opinion nationale, ils (jeunes et femmes) ont une grande carte à jouer lors des futures élections (présidentielles, législatives et municipales) après les enseignements que les Maliens ont dû tirer des turbulences que le pays a connues en 2012. Une chose est sûre, les jeunes et les femmes n’entendent plus servir de marchepied pour les autres, notamment, les dinosaures de la politique malienne qui croient toujours profiter de la naïveté de ces deux couches, parfois, taillables et corvéables à merci et manipulables à souhait, très souvent.
Il faudra donc que les jeunes et les femmes prennent conscience de leur rôle car, ils ont le beau rôle. Au regard du contexte de crise actuel, il faut que les jeunes et les femmes arrêtent d’être simplement des faiseurs de roi. Ils peuvent être eux- mêmes ces princes, ces émirs, ces sultans qui décident des préoccupations essentielles de développement de leur pays. Et, cela dans une Afrique qui comme le dira la journaliste du Monde (Anne-Cécile Robert dans son livre : « L’Afrique au secours de l’Occident »), une Afrique qui se bouge dans un monde qui se meurt. Parce que sans même être trop afro optimiste, l’avenir de la planète monde réside dans le continent noir.
On souhaiterait voir notre pays oser le pari de l’avenir, c’est-à-dire accepter d’élire un jeune président. Et, dans le pire des cas quelqu’un qui soit un peu à la limite de la jeunesse comme l’exemple sénégalais avec le président Macky Sall qui du haut de ses 52 ans, étale au quotidien ses capacités intellectuelles, sa sagesse et sa maturité politiques à gérer la « vieille démocratie » sénégalaise. En parlant de ce pays voisin, il faut rendre hommage au premier président de ce pays, notamment, le président Léopold Sédar Senghor qui, avec l’heureuse complicité de l’intelligentsia sénégalaise, a su jeter les ponts de cette culture démocratique pour laquelle, les Sénégalais peuvent être, légitimement, fiers de cet acquis, de cette valeur rarissime.
Mais, il est courant de voir les pays africains dont on fait l’éloge, aller dans le sens inverse de la raison. Le Sénégal a connu aussi des difficultés dans sa démocratie. Il a parfois plié mais, sans jamais rompre.
A l’instar de ce voisin africain et de bien d’autres, notre pays est dans la tourmente mais, il n’est pas encore à terre. Il faut donc se mettre ensemble, faire taire nos contradictions internes et rester ensemble au chevet de ce grand malade qu’est aujourd’hui notre pays. Que chacun accepte de se mettre en cause, de participer à l’édification de la nation et de faire le sacrifice nécessaire. Un procureur de la République lors des assises sur l’affaire du Fonds mondial a mieux résumé l’état d’esprit qui a souvent prévalu dans ce pays et l’urgence et la nécessité de sortir des chantiers battus. « Ce pays se complait dans l’à-peu-près» avait-il dit. Il y a l’urgente nécessité d’exploiter le potentiel des jeunes et des femmes dans notre pays. Cette conviction doit habiter chacun de nous tous, chaque militant, chaque électeur, chaque citoyen tout court parce que ceux-ci ont le devoir de participer à la construction et au renforcement de la nation malienne et le droit d’y prétendre aux premiers rôles.
Pour les prochaines élections législatives et municipales, arrêtons d’avoir des clichés sur les moins âgés et faisons les plus confiance. Il appartient donc aux jeunes et aux femmes de se décomplexer parce qu’ils ont aussi des références (des grands diplômes) et des arguments solides à faire valoir. Notre société aussi a commencé à changer de regard sur la femme qui est de plus en plus acceptée dans les sphères de décisions. Tous ces atouts doivent être exploités pour la bonne cause, c’est-à-dire, celle des jeunes et des femmes qui sont trop souvent restés au second plan lors des élections. C’est le temps du changement souhaité par tous et réclamé en sourdine depuis des lustres. Il faut que le pays donne à chacun sa chance, notamment, à la jeunesse de faire ses preuves.
Sinaly
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LE PEUPLE MALIEN EST-IL SOUCIEUX DE SON AVENIR ?
LA JEUNESSE MALIENNE EST-ELLE CONSCIENTE DE SA MISERE PLANNIFIEE ET SA FORCE ?
LE PEUPLE MALIEN EST-IL DEMOCRATIQUEMENT MOINS MÜR QUE LE PEUPLE SENEGALAIS ?
Les élections présidentielles futures nous le prouveront. Inspirons-nous des pays comme le SÉNÉGAL, l’EGYPTE, la TUNISIE où le peuple a provoqué un CHANGEMENT. Nous n’avons plus besoin d’un peuple qui casse ou pille les biens publics ou privés et qui vend sa voix dans les urnes ou ne vote point. Nous ne devons plus regarder passivement les hommes politiques nous drainer dans la sphère infernale. La gestion du Mali ne doit plus être une affaire de clans mais de tous. La clef de la chambre du bonheur du Peuple Malien se trouve entre ses propres mains.
AIDONS-NOUS DIEU NOUS AIDERA!
Moi je reve de voir ce changement tant attendue, nous pouvons bel et bien ecrire l histoire. De ce. Pays..alors mes freres jeunes c est maintenant ou jamais…..
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