Après avoir gagné le combat du retour à l’ordre constitutionnel, le Front uni pour la démocratie et la République (FDR) à l’occasion de son 1er anniversaire se tire la couverture, mais invite ses partisans à une seconde bataille, celle du dialogue, de la réconciliation et des élections.
Le FDR a fêté en communion avec la presse son 1er anniversaire à la Maison de la presse le samedi 30 mars 2013. Il y a un an que cette coalition d’associations, de partis politiques et d’organisations syndicales s’était constituée à la Bourse du travail pour servir de riposte au renversement de la légalité constitutionnelle par une junte militaire un certain 22 mars 2012.
Le vice-président du FDR, Ibrahima Ndiaye, dans les échanges qu’il a eus avec la presse a expliqué que le combat qui a été mené par le front est un combat légitime puisqu’il visait à restaurer le vécu démocratique durement arraché à une dictature il y a de cela 22 ans.
C’était un combat démocratique que le FDR se devait de gagner pour que la démocratie puisse demeurer au Mali. Au demeurant, ce combat est gagné avec le retour à l’ordre constitutionnel qui a permis de restaurer la Constitution du 25 février 1992 et de réanimer ses émanations que sont les différentes institutions de la République.
Le FDR, selon Iba Ndiaye, s’excuse auprès des Maliens qui ont, peut-être, été surpris par la violence avec laquelle cette lutte a été menée. Il le fallait ainsi parce que le Mali partait droit dans un précipice. Aujourd’hui que l’horizon semble se dégager, avec un président de la transition, le fonctionnement de toutes les institutions et la libération presque totale du territoire national, le FDR appelle ses militants à s’inscrire dans un autre combat : celui du dialogue, de la réconciliation et des échéances électorales à venir.
Le FDR entend jouer sa partition dans ces nouveaux défis qui se posent à notre nation. Le processus du dialogue et de réconciliation doit permettre à tous les Maliennes et les Maliens, du Nord au sud, d’Est en ouest, Noirs et Blancs de se retrouver pour parler du Mali de ses dernières années et le Mali de demain. Ce dialogue le FDR le souhaite le plus inclusif afin que des bases d’une paix définitive dans notre pays soit lancées.
Il y a aussi les échéances électorales à venir. Sur la question, Iba Ndiaye appelle les militants du Front à la mobilisation avec comme arme de combat la carte d’électeur. Il a informé la presse d’une plateforme électorale initiée au sein de l’organisation. Elle est déjà élaborée et n’entend que l’approbation de toutes les composantes du Front.
C’est dire que concomitamment à ceux qui appellent à barrer la route de Koulouba à l’ancienne caste, celle-ci est bien en train de préparer sa survie. Qui vivra, verra.
A. Diakité
Iba N’Diaye :
Le gardien du temple
En s’associant à d’autres acteurs de la société civile et leaders politiques pour créer le FDR, le 1er vice-président de l’Adéma a pris d’énormes risques en déclarant officiellement son hostilité au coup de force ayant engendré le départ du pouvoir de l’ex-chef d’Etat, Amadou Toumani Touré.
Le courage politique de l’homme lui a été reconnu dès les premiers jours du coup d’Etat lorsque le 1er vice-président de l’Adéma a affirmé haut (à Kati, QG des auteurs du putsch ) ce que beaucoup de leaders politiques pensaient tout bas. Depuis la terrasse du bâtiment du QG de la junte, Iba a hautement affirmé que les putschistes ont intérêt à ne pas trop tirer sur la corde. La suite est connue : Kati s’est « repli » et l’embargo de la Cédéao a été levé.
Lors d’un meeting organisé le 12 août 2012 par le Haut conseil islamique du Mali au Stade du 26 Mars, Iba a bravé la bronca de plus de 60 000 invités pour accepter de se laisser présenter comme représentant de l’ancienne classe politique, donc de l’Adéma. Quelques semaines plus tard l’histoire donna raison à Iba et à tous ceux qui plaidaient pour le retour des mutins dans les casernes. Car quelques temps plus tard le tandem junte-PM de pleins pouvoirs volera en éclats au détriment du dernier et en violation des procédures légales.
Malgré les menaces, et autres formes de provocation à l’égard des défenseurs de la démocratie, Iba est resté de marbre. Heureusement au sein du FDR nul n’ignore ce courage de l’homme et l’homme qui a commencé sa vie professionnelle par l’assistance aux personnes démunies. En sera-t-il de même à l’Adéma où le choix du candidat pour la présidentielle de juillet est lancé ?
En tout cas, en le choisissant comme candidat, l’Adéma aura certainement le soutien de beaucoup de partis membres du FDR au premier ou (probablement) au second tour.
Y.C
Soyons sincères et francs en toutes circonstances, ne vous prostituez pas à cause des quelques billets de Iba. Ce monsieur ne fait même pas l’unanimité au sein de sa famille à plus forte raison dans son parti.C’est au flanc de Ismaïla Konaté, Directeur de L’IJA ( Institut des Jeunes Aveugles)à l’époque, qu’ il est arrivé dans cet établissement comme maître du second cycle pour être ce qu’il est aujourd’hui à la faveur de l’adema.Il fait partie des prédateur du mali.
journaliste, de grâce, bouffe l’argent de iba ndiaye, mais ne raconte pas du n’importe quoi. en âme et en conscience tu sais que iba ndiaye n’a fait que créé des problèmes au mali et qu’il ne fait pas l’unanimité dans l’adema. la démocratie actuelle du mali ne permet pas et n’admet pas un fils de WOLOSO SIDI d’être président. ce sont les “barons” de l’ademe qui le disent. UN PETIT PEU DE MORALE EN JOURNALISME NE FAIT PAS BEAUCOUP DE MAL
Le FDR doit maintenant avouer ses fautes politiques et économiques causes de notre problème.
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