Le Rassemblement pour le Mali (RPM) et le regroupement politique IBK 2012, qui soutient la candidature d’Ibrahim Boubacar Kéita à l’élection présidentielle ont décidé de se retirer du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR). Cette décision a été portée à la connaissance des militants au cours d’une conférence des cadres du RPM, le samedi 14 avril dernier au CICB.
Pour le RPM et ses alliés, le Front a accompli sa mission, celle de rétablir l’ordre constitutionnel normal, après le mouvement insurrectionnel qui a mis fin au pouvoir finissant d’ATT. Dans leur entendement, à partir du moment où la junte militaire a décidé de rétablir l’ordre constitutionnel, le FDR devrait disparaître, puisque c’était l’objectif de la création du regroupement. Et pire, selon le responsable de la communication du bureau politique national du RPM, Boubacar Touré, « le FDR était devenu un mouvement à deux vitesses, certains prenaient des décisions et les autres devaient suivre».
Pour ces raisons, le président du mouvement IBK 2012, Mamadou Kassa Traoré, a informé, par lettre en date du 11 avril dernier, son homologue du FDR de son retrait.
Youssouf Diallo
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C’est fini ! “Kokajè”! Oui kokajè !
C’est ce que pense le nouvel observateurs, pas nous les maliens, nous allons reconquérir nos terre même au prix de notre sang. A bon entendeur salut!!!!
PAS D ANCIENNE TETE DANS LE NOUVEAU GOUVERNEMENT.SUR LES 14 MILLIONS DES MALIENS ON A BESOIN DES NOUVEAUX TETES POUR DIRIGENT NOTRE CHER MALIBA.
Mali : la note salée
Enfin Le Nouvel Observateur se penche cette semaine sur le cas du Mali, « un désastre français », selon l’hebdomadaire. Le Nouvel Observateur évoque un document « très sensible » remis en février dernier à l’ex-président malien Amadou Toumani Touré, détaillant des « contacts étroits noués entre les Touaregs » et la Mauritanie, alliée de la France dans la région. Selon cette note, Nouakchott aurait livré « des véhicules chargés d’équipement militaire ainsi qu’un soutien logistique » au MNLA, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad. Toujours selon ce document « secret », poursuit Le Nouvel Observateur, le MNLA « s’engagerait à combattre al-Qaida au Maghreb islamique. Une priorité pour la Mauritanie et la France ».
Seulement voilà, « un mois et demi plus tard, le scénario a viré au cauchemar, complète le journal. (…) Les insurgés touaregs, considérés comme les meilleurs remparts contre Aqmi, combattent aux côtés des islamistes. Après avoir subi l’un de leurs pires revers en Afrique, les autorités françaises avouent leur impuissance ».
Quand aux troupes de la Cédéao, estime Le Nouvel Observateur, elles « ne pourront pas reconquérir le Nord » du Mali. Reste le MNLA. « Faute de mieux, les autorités françaises continuent de tabler sur le mouvement touareg pour “faire le ménage”. Au prix d’une reconnaissance de l’indépendance de l’Azawad ? (…) Voire d’une guerre civile et d’une somalisation de la région ? », se demande Le Nouvel Observateur. Bonnes questions en effet.
Source RFI, revue de presse francaise par Norbert Navarro.
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