Les leaders du front pour la démocratie et la république ‘’en négociation’’ avec le président Amadou Toumani Touré? C’est en tout cas ce qui se dit depuis des jours et des jours dans certains milieux feutrés de la capitale.
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Ce qui est sûr, c’est qu’il n y’a pas de fumée sans feu. Le bémol mis dans le ton des challengers d’ATT serait-il à la base de ces rumeurs qu’on dit sans fondement réel, côté du Fdr ? Le président IBK, on se rappelle, avait déclaré lors de son premier meeting au stade Modibo Kéïta qu’il ne négocierait jamais sur le dos de ses militants.
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Pourtant, la rumeur persiste et signe. Dr Oumar Mariko, lors de la conférence de presse qu’il a animée mardi dernier a dit que les leaders du Fdr sont enclins à négocier avec le locataire de Koulouba plus que lui Mariko, ‘’ils ont déjà commencé à négocier…’’a-t-il précisé.
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A H. Maïga
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Anticipation
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Un ministre qui reçoit des subordonnés, voilà qui n’a rien d’extraordinaire. Cela dans les conditions normales de temps et d’espace. Donc, quand le ministre Kafougouna Koné reçoit les gouverneurs et autres préfets -majoritairement militaires d’ailleurs- quelques semaines après l’élection présidentielle, cela peut susciter beaucoup d’interprétations…parfois biaisées voire tendancieuses.
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Le ministre a beau vouloir évoquer la question de l’organisation des autres scrutins et la nécessaire implication de ces responsables dans la réussite des dits scrutins, il est difficile d’oublier les accusations de partialité de l’administration. Accusations portées par l’opposition après le vote du 29 mai. S’il ne s’agissait que de la préparation des législatives, ces administrateurs devraient déjà être bien outillés pour faire face à leurs responsabilités. Ce n’est pas au moment d’aller à la chasse qu’il faut apprendre à dresser son chien !
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Si par ailleurs c’est pour les remercier, là également, c’est trop tôt. Il se pourrait que ce soit pour leur remonter le moral puisque, selon le général Koné lui-même, nos braves administrateurs prennent beaucoup de coups. Mais n’est pas gouverneur qui veut, surtout colonel en plus. Ailleurs, il y a pire, avec le risque de prendre même des… balles perdues.
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Entre maladresse politique et anticipation malencontreuse, chacun a le choix du degré de lecture. En excellent stratège militaire, le général sait estimer les risques liés à une attaque adverse sur le coté donc …Au fait, qu’est-ce que ça signifie ‘’prêter le flanc’’ ? Aujourd’hui, les gouverneurs et autres préfets. A ce rythme, on peut se demander à qui le tour demain ?
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Certainement qu’on va assister- après l’ensemble des scrutins- au défilé des sous-préfets, des chefs de village, de cantons sans oublier tous les chefs … religieux qui ont prié pour un climat apaisé lors des élections et les responsables du FDR pour leur esprit de sagesse. Mais là, faut pas fâcher dè !
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K D K
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