Vendredi dernier, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue à la maison de la presse du Mali, un collectif se réclamant d’une centaine d’associations de la société civile malienne dit avoir porté plainte contre ceux qui ont accusé le Président IBK de « Haute Trahison », le Biprem Faso Ko.
« Nous demandons le soutien de toute association, tout citoyen ou même formation politique qui croit à la cause que nous défendons, lance Mlle Marie-Reine KONE, la présidente du Collectif, qui ajoute. Notre démarche est simplement citoyenne. Elle vise à la culture de la vérité dans notre démocratie et au respect des institutions constitutionnelles légitimées par le referendum constitutionnel du12 janvier 1992».
A la question de savoir pourquoi cette autre plainte contre le Biprem, la porte-parole s’explique en ces termes :
« La plainte contre le Biprem Faso Ko se justifie du moment où celui-ci a porté de fausses accusations contre le président de la République, première institution du Mali et contre son gouvernement. Nous nous sentons visés en tant que citoyens responsables par ce montage de calomnies. C’est une atteinte grave à la stabilité et à la cohésion dans notre pays, qui peine à se remettre d’une grave crise qui a fait trop de victimes et de dégâts et porté préjudice au développement économique et social de notre pays. »
Répondant point par point aux griefs du Biprem, le collectif soutient que la déclaration des biens du Président Keïta a été publiquement remise au Président de la Cour suprême qui l’a reçue conforme le jour même de l’investiture du Chef de l’Etat.
Sur les détournements de l’argent public énoncés par le Biprem dans sa plainte, le collectif affirme que ‘’le Bureau du Vérificateur Général, qui s’était saisi du dossier, n’a jamais fait mention de « détournement » de la somme mentionnée dans la « plainte » du Biprem’’.
Pour les questions d’équipements militaires relevant du « secret défense », le collectif invite la presse malienne responsable et Biprem à aller consulter le rapport d’enquête de la Commission défense de l’Assemblée Nationale du Mali pour davantage d’informations.
Sommes toutes, le collectif qualifie de propos calomnieux tout ce qui va qualifier de scandale, les affaires dénoncées comme irrégulières bien avant par l’opposition.
Enfin, c’est Me Modibo Cissé, inscrit au Barreau malien qui est l’avocat dudit collectif, et « il s’occupe bien du dossier contre le Biprem », a conclu la conférencière, Mlle Marie-Reine KONE.
Issiaka M Tamboura (maliweb.net)
Et pourtant le FMI a épinglé notre pays pour mauvaise gestion et des documents attestent de la surfacturation et de la mal gouvernance. Non Demoiselle, ce n’est pas au peuple d’aller chercher l’info à l’Assemblée nationale, c’est à cette dernière de rendre l’info disponible et électroniquement.
Defendre le Mali est une autre, se faire des poches au detriment du peuple en est une chose.
Et voilà le concours du plus con des porteurs de plaintes est ouvert.
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