Décidément, le ridicule ne tue plus au Mali. La soi-disant défenseuse des droits des femmes et de la démocratie, Fatoumata Siré Diakité, l’idole aux pieds d’argiles, vient de mettre au grand jour son arrogance et son hostilité au débat contradictoire, l’un des principes fondamentaux de la démocratie. En effet, cette dame qui n’honore pas la femme malienne met en doute la crédibilité de votre Bihebdomadaire préféré «Le Prétoire» pour n’avoir pas défendu la plainte du Biprem contre le président de la République.
L’Apdf, une organisation de la société civile ou une association politique? Cette question mérite réflexion face aux comportements peu polis de la présidente de l’Apdf, Fatoumata Siré Diakité, vis-à-vis du journal «Le Prétoire» qui ne fait que son travail d’information en mettant en avant l’éthique et la déontologie. Deux valeurs que la présidente de l’Apdf n’incarne pas. Condamner la ligne éditoriale d’un organe de presse montre sans nul doute que la fameuse défenseuse des droits de la femme a décidé de s’inscrire dans l’imposture et la démagogie démocratique. Siré Fatoumata Diakité ou Diakité Fatoumata Siré, nous ne savons plus quelle est la bonne formulation, doit comprendre que «Le Prétoire» n’a jamais été et ne sera jamais au service d’un régime politique et ou d’une personne. Notre crédo demeure la satisfaction de nos concitoyens avec de bonnes informations pour répondre aux valeurs de la démocratie. Celle qui se croit vouée à la défense des femmes devient à la grande surprise de ses sœurs une adepte de l’anti-liberté d’expression.
Ce principe n’est pas le nôtre à Le Prétoire. En ouvrant nos colonnes à un citoyen, la présidente de l’Apdf s’insurge contre votre journal. Notre seul tort c’est d’avoir publié une contribution qui prend à contre-pied la plainte du Biprem intitulée : «Prétendue mauvaise gouvernance : Un observateur démonte les allégations du Biprem», signée de Tiroba Konaté dans notre parution N° 489 du lundi 07 mars 2016. En respectant notre conduite depuis notre création le 10 janvier 2011, la bonne dame ne trouve pas mieux que de ternir l’image de votre journal. Qu’elle sache une bonne fois pour toute qu’elle n’a pas atteint la maturité pour entreprendre une si sale mission. Ne vous trompez pas de combat, madame ! «Il faut dire à Fall que moi je dis qu’il a changé…. Vous n’êtes plus comme avant, où vous étiez justes; maintenant vous êtes tendancieux. C’est depuis qu’il est parti de l’autre côté, au Conseil économique, social et culturel. Regarde cet article, c’est lui-même qui l’écrit…..Comment vous pouvez faire un tel article ? Ça démontre que vous êtes partisans … de toute façon vous n’êtes pas crédibles, vous avez changé, on connait votre ligne. Donnes-moi juste la partie de mon article, je ne vais pas lire le reste de vos articles, ne venez plus me voir, je ne vais plus vous accorder une interview parce que je ne veux pas sortir dans le même truc que ces gens-là». Voilà en substance les propos discourtois que cette dame a crachés à la face de notre reporter à qui elle avait accordé une interview à la veille de la célébration de la journée internationale de la femme. Mme Diakité, sachez que vous n’êtes pas la bonne personne pour donner de leçon à quelqu’un, en tout cas pas à Le Prétoire. Vous n’êtes pas une inconnue au Mali, de la gestion de l’Apdf en passant par votre nomination comme ambassadrice en Allemagne, jusqu’à vos agitations incongrues lors du coup d’Etat de mars 2012.
Quand même bizarre de la part d’une dame de ce genre de parler de crédibilité. Peut-être qu’elle a oublié ce qui s’est passé en Allemagne quand elle a été débarquée de son poste. Même les tapis de l’ambassade ont disparu. Aussi, n’est-ce pas la même Fatoumata Siré qui s’agitait, lors de la crise, aux cotés des Tiébilé Dramé et autres. N’est-ce pas elle qui affirmait récemment dans les locaux de l’Institut français que nous avions une armée d’incapables, à un moment où le pays cherchait à remonter le moral de ses troupes ? C’est facile de traiter les autres de peu crédibles. Un adage de chez nous dit que « lorsqu’on veut grimper l’arbre de la transparence, il faut s’assurer que le fond de son pantalon n’est pas troué ». Il aurait été souhaitable que quelqu’un d’exemplaire nous parle de crédibilité. Cette dame fait honte à toutes nos braves mamans. Elle pourrait peut-être nous expliquer ce qu’elle a fait des fonds d’ONU-Femmes, mis à sa disposition pour la cause de la femme rurale.
Vouloir choisir un organe de presse parce qu’on appartient au même bord politique que son promoteur ou refuser d’intervenir dans les lignes d’une presse parce qu’on soupçonne son promoteur d’être proche du pouvoir, lorsque l’éthique et la déontologie ne sont pas remises en question, il faut alors comprendre le désappointement du journaliste/reporter. Qui, désireux d’exercer son métier et animé seulement de la volonté de divulguer une saine information au public, de quelque bord qu’il soit, voit qu’une certaine leader d’association de la société civile reste sélective dans le choix des médias de la place non parce qu’elle remet en cause la crédibilité ou l’audience du média, mais pour cause de jugements personnels vis-à-vis du traitement des articles parus dans ce journal.
Quant on sait que les faits sont sacrés dans notre métier et les commentaires libres, il devient donc anti- démocrate de refuser une presse pour une question de pseudo-appartenance à un bord politique. Car toute presse crédible n’a pas d’appartenance politique et elle ne fait que rapporter les faits même si cela ne peut plaire à tout le monde. En effet, il ne revient pas à un journaliste de mener un combat politique (opposition contre pouvoir en place), faut-il être ‘le journal de l’opposition’ comme on en voit parfois dans les kiosques pour accéder à l’approbation de la présidence de l’APDF, Fatoumata Siré Diakité ? A qui nous rappellons avec tout le respect dû à son rang et à son âge qu’au risque de décevoir la nouvelle génération, il ne peut y avoir d’amalgame entre une question politique et la problématique de la promotion du genre. Une question à laquelle nous pensions que son expertise était parfois nécessaire pour l’égalité des sexes dans notre pays et la lutte contre les violences conjugales. Malheureusement, l’idole est descendue de son piédestal face au triste constat qu’elle soutient que pour être leader d’ONG ou d’une association de défenses des droits des femmes, il faut défendre un rang politique.
Nouhoum DICKO
Avec tout le respect que j’ai pour Fall, moi même je suis scandalisé devant certaines prises de position du Pretoire depuis un certains temps. Restez professionnel comme vous l’avez toujours été.
Cette dame est une chercheuse de place. C’est en se comportant de la sorte qu’elle avait eu son poste d’ambassadeur à Berlin. Nous sommes au Mali, comme après ATT, il y a IBK, les deux sont pareils,laissez la tenter sa chance. Celui qui a vite sû qui était cette et qui ne lui a pas donné le temps, c’est Alpha Oumar Konaré. C’est pour cette raison qu’au moment celui-ci était au pouvoir, elle était aigrie, ceux qui la suivent le savent.
Que Le Prétoire le reconnaisse ou pas : Fall est un prostitué et tendancieux…
Insultez la pauvre dame qui mérite mieux que d’être citée dans votre torchon.
Elle sait de quoi elle parle car elle connaît qui est qui dans ce pays…
Toi pauvre reporter, sache que Dieu t attend un jour où tu rendras forcément et fidèlement compte.
Fall lui, a eu sa part au CESC pendant toi tu as une vieille moto sans phare
Restez Dicko BI ardo et soyez correct dans vos propos. C’est qu’on vous appris à la maison.
@Nouhoum DICKO. Laissez-tomber! Cette dame qui aurait fait embauché sa propre fille comme secrétaire à Berlin quand elle était ambassadeur et qu’elle payait à 4 milles euros avec l’argent du contribuable n’est qu’une chercheuse de place. Elle n’a aucune leçon de moral à vous donner. C’est dire qu’ATT a vraiment saboté notre diplomatie avec des personnes comme Fatoumata Siré – ambassadeur.
Sambou le raciste
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