Dans un communiqué publié, les deux formations estiment que les documents représentent une capitulation grave de plus de l’Etat malien devant les prétentions injustifiées de groupes armés dépourvus de toute représentativité et un nouveau pas vers la partition programmée du Mali.
Rappelant que la protection des populations et de leurs biens sur toute l’étendue, incombe aux forces armées et de sécurité du Mali, la Cnas-Faso Hèrè et les Fare demandent fermement aux pouvoirs publics de renforcer le système national de sécurité et d’améliorer les capacités d’anticipation et d’intervention rapide des forces armées pour la quiétude des populations.
Pour les formations, l’une des missions fondatrices de la Minusma consiste à aider au rétablissement de l’autorité de l’Etat malien sur l’ensemble du pays sans exception.
Dans ce contexte, les Fare et la Cnas-Faso Hèrè demandent instamment au gouvernement de travailler avec la Cédéao et de l’Union africaine, pour obtenir une clarification et un recadrage du mandat de la Minusma en vue d’en faire une force plus robuste chargée d’appuyer efficacement et sans ambiguïtés le rétablissement de l’autorité de l’Etat.
Sur la déclaration de la politique générale du Premier ministre, la Cnas-Faso Hèrè et les Fare déplorent que la DPG présentée devant l’Assemblée nationale le 8 juin manque d’ambition, de profondeur et de cohérence qui n’offre aucune vision claire qui puisse remobiliser le peuple malien face aux enjeux de la profonde crise multidimensionnelle à laquelle le Mali reste confronté.
Bréhima Sogoba