Farce reste à la transition malienne : Ils ont montré leurs vrais visages

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Le président malien de transition Dioncounda Traoré,
Le président malien de transition Dioncounda Traoré,

Qui l’eût cru ? Que le démocrate de carrière, président du parti africain pour la solidarité et la justice (PASJ), président de l’Assemblée Nationale et président de  la transition en cours, cautionne des actes de séquestration ? Que Monsieur Adam Thiam, son conseiller à la communication, journaliste attitré et dans l’âme, éditorialiste du journal  « Le Républicain » garde, pour sa part,  un silence impudique face à de graves violations des libertés de la presse dans son pays ? Que le ministre de la Communication, professionnel jusqu’au bout des ongles,  lui aussi, du haut de son piédestal, tente de justifier l’injustifiable et tentant lamentablement de se substituer à la justice? L’épreuve nous aurait au moins permis de découvrir le vrai visage de ces hommes.
En visite à  Nouakchott et Dakar courant semaine dernière, le président de la transition malienne tentera de justifier l’interpellation du confrère Boukary Daou en  évoquant l’état de guerre et celui d’urgence du moment. Il se garda bien de parler de la violation des droits et de la liberté de la presse. En clair, M. Daou n’a pas été interpellé dans les règles de l’art. Il a été tout simplement enlevé et séquestré pendant neuf jours par la Sécurité d’Etat. C’est bien sur ce registre que le monde entier attendait le président de la transition malienne.  Mais à l’analyse de son discours, l’on comprend aisément qu’il approuve la séquestration et par dévers, les violations flagrantes des libertés fondamentales. Venant d’un démocrate et président de transition, le constat est tout simplement amer. S’il avait auparavant  appelé au respect des droits et des libertés, avant d’évoquer les contraintes du moment, on l’aurait certainement compris. Mais là !
En fait de démocrate, la réaction du professeur Dioncounda Traoré fait plutôt penser à de tristes figures de l’histoire de l’humanité.
Notre professeur est pourtant réputé homme intelligent. Il est malheureusement vrai qu’on peut l’être pendant toute une vie et perdre la même faculté un seul jour.  Par ailleurs, monsieur le président de la Transition oublie que le chef est à l’image d’une marmite qui s’interpose entre l’eau et le feu.
A l’adresse de nos éminents confrères, Mangan Dembélé et Adam Thiam, nous nous contenterons de rappeler ces vérités proverbiales :
–    Que l’eau chaude n’oublie pas qu’elle a été froide  et qu’elle est susceptible de se refroidir encore.
–    Sache que  le feu qui te brûlera un jour est celui-là même avec lequel tu te réchauffes aujourd’hui.
–    Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens.
–    Le léopard ne se déplace pas sans ses tâches.
–     Même s’il n’y a pas de coq pour chanter à l’aube, le jour se lèvera quand même.
Bien évidemment, la presse malienne, doit tirer les leçons de ces malheureux incidents pour mieux préparer l’avenir. «On ne marche pas deux fois sur les … de l’aveugle » dit cette autre maxime.
B. Diarrassouba

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12 COMMENTAIRES

  1. Quand je li vos réactions cela me prouve encore la méchanceté du Malien.
    J’aimerai juste savoir quel rôle nous citoyens avons nous jouer? à part critiquer à tout va et insulté!

  2. Le vrai problème, de nos incapables de politiciens, est qu’ils ne peuvent pas dire la vérité tellement qu’ils sont habitués à mentir au peuple. Or on ne peut pas construire un pays démocratique sur du mensonge. Ces gens n’aiment pas le Mali, ils sont là juste pour leur poche et leur ventre, tant pis pour le peuple. C’est au peuple de prendre ses responsabilités en les sanctionnant lors des prochaines élections. Sortons et allons voter massivement pour des vrais responsables capables de dire la vérité au peuple, quelque soit la situation. Quant à ceux qui se disent démocrates, ils sont tous disqualifiés.

  3. Que peut il dire à Sanogo? Lui même et la bande Adema sont des voleurs. Personne ne peut dire quoi que ce soit à Sanogo car toute cette classe politique à pillé le Mali.

  4. de toute façon il n,est que interim et rien d,autre ..un homme corrompu et faible comme djonkiss qui a accompagne le maudit att dans tout ses coups bas contre notre jamana ….on ne peut pas attendre grand chose de cette marionete a la solde du soulard de kati…….

  5. Le problème de Diocounda c’est bien sa faiblesse et ceci depuis le fameux jour où on lui a envoyé des loubards.Il est traumatisé depuis et pense ne pas être suffisament protégé contre le capitaine de la République de Kati.

  6. Je réalise que l’ADEMA avait mal choisi son candidat a la présidence.Si Dioncounda était élu démocratiquement, le Mali était foutu a jamais. Des gens comme Dioncounda doivent rester enseignants toute leur vie. Maudit soit le jour ou il est rentre dans la politique.

  7. Bullshit,allez vous faire la bile ailleurs et laisser nous respirer. Gosh! quel manque de professionnalisme…Oui a la liberte d’expression cherement acquise,mais non a l’amalgame et a la confusion.Dans ce cas de figure il n’y a aucunement atteinte a une quelconque liberte et la procedure suivra son court jusqu’a terme n’en deplaise aux nombrilistes. Foutez nous la paix for God sack.,on ne peut pas vouloir une chose et son contraire.Nous reclamons une justice saine,mais nous voulons tordre le bras a cette meme justice.Laissons donc le soins au professionnels d’appliquer la loi a moins que les hommes de presse sortent du lot des justiciables Doneravant les dirpubs feront des investigations avant d’autoriser la publication des torchons… 😈 😈

    • sherifdotcom, ne déplacez pas le débat. Si nos grands responsables avaient commencé par la Justice…Mais au lieu de cela, ils ont préféré enlever. Comme AQMI. Comme Boko Haram. Comme le MUJAO. C’est uniquement après les critiques, les désapprobations du monde entier qu’ils on finalement rendu leur otage à la JUSTICE malienne. La question est là, uniquement là…

  8. Heureusement que Djoncounda Traoré ne se présentera pas à la prochaine élection parce qu’il est totalement irresponsable et pas fiable pour un sous.

    Il est président par intérim mais est incapable de prendre la moindre décision. Non seulement, il ne dénonce pas les dérapages de Sanogo et sa clique, plus grave, il leur octroie une prime à l’insubordination. Il ferme les yeux sur les exactions à Bamako, se tait sur la duplicité du MNLA, comme quelqu’un qui n’a aucune autorité ou qui a peur.

    Décevant vraiment.

    • tu as le droit d’être décu c’est trop facile de faire des déclarations de sa place de “simple” citoyen. Tu accuses Sanogo, mais les autres qu’il a chassés du pouvoir étaient-ils meilleurs? Rien que des propos insensés!

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