Ibrahima Dahirou Dembélé : MINISTRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
Une des missions cruciales du gouvernement Boubou Cissé est de rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire, en luttant farouchement contre le terrorisme. Pour relever ce défi de taille, le choix a été porté sur le général de division Ibrahima Dahirou Dembélé, dont la compétence est unanimement reconnue par ses frères d’armes. Le nouveau ministre de la Défense et des Anciens combattants est né le 9 janvier 1967 à Ségou. Issu de la première promotion du Prytanée militaire de Kati 1981, il rejoint l’Ecole militaire interarmes (EMIA) de Koulikoro en 1988. A sa sortie de l’EMIA en 1991, il est affecté au 11ème Bataillon d’infanterie motorisée de Kidal où il est nommé successivement chef de section puis adjoint au commandant de la 112ème compagnie d’infanterie motorisée. Après sa spécialisation à l’Ecole d’application de l’infanterie de Montpellier en 1994, Ibrahima Dahirou Dembélé commande la compagnie d’intervention rapide de Sévaré (DAMI) de 1994 à 1999 avec un stage de formation des commandants d’unité en 1997 en France. De 1999 à 2001, il est instructeur et directeur adjoint à l’EMIA puis devient officier d’Etat-major au niveau de différents régiments et Régions militaires du Nord (Tessalit, Gao) entre 2001 à 2003. Il obtint son brevet d’Etat-major à l’école d’Etat-major de Koulikoro en 2003 avec mention bien.
Nommé chef de division «enseignement-formation» à la direction des écoles militaires en 2004, il rejoint par la suite l’école d’Etat-major de Koulikoro où il servira d’abord comme professeur de groupe en 2007 et devient directeur des études en 2009, parallèlement il donnait des cours à l’école de maintien de la paix Alioune Blondin Beye aux observateurs militaires de l’ONU et de l’UA en qualité d’instructeur non permanent de 2005 à 2008.
Ibrahima Dahirou Dembélé fut désigné en 2009 pour l’école de guerre à Bandung en République d’Indonésie. A son retour en 2010, il devient commandant de Groupement tactique interarmes (GTIA) à Tessalit dans le cadre du Comité d’Etat-major opérationnel conjoint (CEMOC) et repartira à nouveau en République d’Indonésie en 2011 pour compléter sa formation en stratégie à l’Institut de la défense nationale d’Indonésie à Jakarta où il obtient son master en étude stratégique de résilience nationale. Suite aux troubles politico-militaires survenus au Mali en mars 2012, Ibrahima Dahirou Dembélé fut promu chef d’Etat-major général des Armées le 28 mars 2012. Avant son entrée au gouvernement, il était inspecteur général des Armées et services depuis le 14 février 2018.
Le général de division Ibrahim Dahirou Dembélé a reçu plusieurs décorations : médaille commémorative de campagne Flamme de la Paix en 1996, Officier de l’Ordre national du Mali en 2019, médaille de la Mission des Nations unies au Liberia, médaille de la Mission des Nations unies au Sud Soudan, médaille d’or du ministère de la Défense de France en 2009, médaille de la sécurité de l’Union européenne en 2013.
Père de quatre enfants, il parle couramment le bambara, le français, l’anglais et le bahasa indonésien.
Boubacar Alpha Bah : MINISTRE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DÉCENTRALISATION
à son retour au Mali en 1978, économiste indépendant, Boubacar Alpha Bah crée les bureaux BARA et ensuite BECIS. De plus, ce brillant et ambitieux économiste a été consultant dans les agences de coopération internationale. Avec ces expériences obtenues dans le monde des associations et organismes internationaux, il devient entre 1992 et 1994, gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et de la Banque mondiale au titre de représentant du Mali.
Membre de l’association Alliance pour la démocratie au Mali, l’homme politique chevronné fut, entre 1992 et 1994, ministre délégué auprès du Premier ministre en charge de la Promotion du secteur privé.
En 2009, Boubacar Alpha Bah devient maire de la Commune V du district de Bamako. Par la suite, il est depuis 2010 le président de l’Association des municipalité du Mali (AMM). Marié et père de quatre enfants, le ministre Bah parle français, anglais, peulh et ouolof.
Amadou THIAM : MINISTRE CHARGÉ DES RÉFORMES INSTITUTIONNELLES ET DES RELATIONS AVEC LA SOCIÉTÉ CIVILE
Il a été chargé de communication à USAID/PHARE Mali de 2008 à 2009, chercheur/évaluateur à UNICEF-FAFO Research Centre, représentant officiel au Mali de Unitas Communications Royaume-Uni de 2008 à 2010, chef de projet : Symposium des mines de Guinée en mai 2011, chef de projet : Salon international des mines du Sénégal en avril 2010. Il a été aussi chef de projet des Journées minières et pétrolières du Mali (JMP 2009, 2011, 2013, 2015 et 2017). Il fut également chef de projet : Salon international des mines de Mauritanie en octobre 2012, chef de projet du Salon international de mines du Sénégal en novembre 2012.
Amadou Thiam était aussi coordinateur de production et consultant au Mali de BBC World depuis 2007, de BBC Africa depuis 2007, de PRESS TV Grande Bretagne depuis 2012, de CNN depuis 2011, d’Associated Press depuis 2008, de CCTV United Kingdom, depuis 2007, de Newyorker Magazine USA depuis 2011, d’ITV United Kingdom depuis 2009, etc. En outre, il a, à son actif, plusieurs productions documentaires réalisées pour la télévision et la radio au Mali entre 2007 et 2011.
Avant sa nomination comme ministre, bien qu’étant jeune député à l’Assemblée nationale, M. Thiam jouissait d’une grande expérience politique.
Il a occupé plusieurs postes de responsabilité, entre autres, chargé des questions de l’énergie, de l’eau, des industries, des mines, de l’artisanat, du tourisme, des technologies et des affaires religieuses. Il fut également président du Comité d’élaboration et de mise en œuvre du Plan stratégique de développement institutionnel de l’Assemblée nationale du Mali (PSDIAN 2015-2025).
M. Amadou Thiam a également occupé le poste de 2è vice-président de l’Assemblée nationale du Mali de 2014 à 2016. Marié et père de 4 enfants, il parle anglais, français, allemand, arabe et bamanan.
Dr Témoré Tioulenta : MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE
Ambitieux, Témoré Tioulenta s’envola pour Paris, d’où il revint nanti d’un doctorat (mention très honorable) en sciences du langage, obtenu en 1991 à l’Ecole des hautes études en sciences sociales de Paris. Ce parchemin lui ouvre les portes de l’enseignement supérieur et il devient chargé de recherche et chercheur au département linguistique et traditions orales de l’Institut des sciences humaines de Bamako.
M. Tioulenta dirigera ce même département de 1992 à 1994, année à laquelle il fut affecté à Mopti en tant que directeur régional de l’éducation.
En 2000, il fut promu chef de cabinet du ministre de l’Education nationale. Deux années plus tard, M. Tioulenta devint conseiller technique principal du projet de lutte contre le VIH/SIDA dans les programmes de l’éducation de base/GTZ. Il servira (de 2005-2006) comme consultant d’appui à la GTZ et au PNUD pour l’exécution de leurs rôles de chefs de file des partenaires techniques et financiers de l’éducation.
En 2006, Dr Témoré Tioulenta fit son come-back dans la haute administration comme directeur de l’académie d’enseignement de Kati, avant d’être élu député à l’Assemblée nationale (législature 2007-2013). De 2014 à 2015, il était cadre à la direction nationale des ressources humaines du secteur de l’éducation. Et depuis 2016 jusqu’à sa nomination comme ministre, il était le directeur national de la pédagogie.
Par ailleurs, Dr Témoré Tioulenta a une riche expérience en matière de gestion de projets et programmes. Il a également à son actif plusieurs œuvres (études, enquêtes et travaux), dont Sammburu Bilaali (un essai sur la réinsertion sociale des anciens combattants), Nafannde Arsike Wittii Bolibaana (portant sur l’exode des jeunes ruraux du Macina).
Dr Témoré Tioulenta a aussi une vie associative bien remplie. Il est membre fondateur de Tabital Pulaaku, président de l’Association pour le développement de la Commune de Toguéré Coumbé, président de l’Association pour le développement du cercle de Ténenkou.
Mme Barry Aoua Sylla : MINISTRE DÉLÉGUÉE AUPRÈS DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT, MINISTRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES, CHARGÉ DU BUDGET
Nul doute que la nouvelle ministre déléguée ne sera pas dépaysée, puisque jusqu’à sa nomination au gouvernement, elle était secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances. Auparavant, Mme Barry Aoua Sylla a été coordinatrice de la Cellule d’appui à la reforme des finances publiques de 2011 à 2015 (CARFIP).
Durant quasiment la même période, elle fut également membre du Comité de politique monétaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BECEAO). De 2009 à 2011, Mme Barry était secrétaire général du ministère des Mines. Entre 2004 et 2009, elle a été le chef de cabinet du ministère de l’Economie et des Finances et directrice générale des marchés publics de 1990 à 1991.
C’est donc en terrain connu que cette experte en gestion des finances est appelée à faire valoir ses compétences.
Mme Barry Aoua Sylla parle le français, l’anglais et le bambara. Elle aime le football, la natation, la lecture et la musique.
Hama Ould Sidi Mohamed Arbi : MINISTRE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT SOCIAL
Ses domaines de compétences sont les conseils stratégiques et prospectives pour les organisations et les territoires, l’expertise en développement, le management, la qualité et l’organisation, l’ingénierie des constructions civiles (génie civil, transports, aménagements, hydraulique), les missions de maitrise d’ouvrage déléguée et d’assistance aux maitres d’ouvrages.
Hama Ould Sidi Mohamed Arbi jouit d’une grande expérience d’ingénieur conseil en transports, routes et ouvrages d’art, en aménagements urbains, voiries et drainage, en planification régionale et sectorielle et en aménagement du territoire… Ces expériences l’ont conduit dans plusieurs pays comme le Burkina Faso, le Togo, le Gabon, le Bénin, la Guinée Conakry et le Tchad en plus de plusieurs localités du Mali.
Avant sa nomination comme ministre, M. Arbi a occupé plusieurs postes de responsabilité. Il a notamment travaillé à la Société malienne de plomberie et au Cabinet R. Cuissaguet à Bamako entre 1976 et 1978. Ensuite, il a assumé, avec brio, d’éminentes responsabilités dans des sociétés au Burkina Faso.
Dans son long et riche parcours, M. Hama Ould Sidi Mohamed Arbi a également été directeur général de GTAH Ingénieurs Conseils, directeur général de l’AGETIPE-Mali du 23 décembre 2005 au 31 janvier 2011. Et depuis janvier 2011, il était l’administrateur général de GTAH Group Partners Consult SA.
Par ailleurs, le ministre Hama Ould Sidi Mohamed Arbi a effectué plusieurs missions de consultations auprès du Premier ministre du Burkina Faso, auprès de la présidence de la République du Togo, auprès des ministères de l’Eau et des Infrastructures du Burkina Faso, à la présidence de la République du Bénin. En plus, il a été consultant au ministère de l’Energie et de l’Eau au Mali.
Hama Ould Sidi Mohamed Arbi est formateur sur plusieurs thématiques et c’est un homme affilié à plusieurs associations professionnelles et scientifiques. Marié et père de cinq enfants, il parle français, anglais, sonrhaï, bambara et arabe.
Moussa Boubacar Bah : SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, CHARGÉ DE LA PROMOTION ET DE L’INTÉGRATION DE L’ENSEIGNEMENT BILINGUE
Sur le plan professionnel, le ministre Moussa Boubacar Bah a été, de 2005 à ce jour, directeur général de l’Entreprise tous travaux de construction au Mali (ETTRACOM). Avant, de 1996 à 1997, il a été agent commercial à la Société malienne de distribution et de production (SOMADIPRO). Entre 2001 et 2002, M. Bah occupait le poste de chef de section génie civile à l’entreprise de construction Bah travaux (ECOBAT), avant de devenir successivement chef d’encadrement technique puis directeur technique de la même entreprise.
Depuis 2011, il est également chargé des contentieux juridiques à l’Organisation El Farouk (l’ex Mountada). De 2013 à 2014, Moussa Boubacar Bah a été également formateur en droit commercial au Centre scolaire de transit et de commerce.
Sur un autre registre, M. Bah a derrière lui de solides expériences dans le monde associatif. En effet, depuis 2012, il est le président national du Mouvement Sabati 2012. De même, il a assumé d’importantes responsabilités au sein du Haut conseil islamique du Mali (HCIM).
Marié et père de 5 enfants, Moussa Boubacar Bah parle le français, le bambara, le peulh et l’arabe.
Adama Sangaré : SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L’AGRICULTURE, CHARGÉ DE L’AMÉNAGEMENT ET DE L’ÉQUIPEMENT RURAL
En 1998, Adama Sangaré a obtenu au Centre africain d’études supérieures en gestion (Sénégal), son diplôme de 3è cycle en gestion d’entreprises (MBA), option finance-comptabilité, puis celui d’ingénieur en formation (conception et gestion de systèmes de formation) en 2004.
Côté expérience professionnelle, Adama Sangaré a été de 1994 jusqu’à son entrée au gouvernement, co-gérant de la société BETICO-MALI, directeur de projets et consultant senior de la société BETICO et consultant indépendant pour les PTF et l’administration malienne. A ce poste, le ministre Sangaré a dirigé ou a été associé à la réalisation de nombreux projets dans les domaines de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’environnement, etc. Membre de l’Ordre des ingénieurs conseils du Mali (OICM), le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, chargé de l’Aménagement et de l’Equipement rural parle, en plus du français, l’anglais, le russe, l’espagnol et le bamanan. Marié, il est père de trois enfants.
IL est héro de libération du nord , JE félicite sa nomination de la défense nationale .
Après avoir lu , toutes les biographies des nouveaux Ministres, ils ont certes le bagage intellectuel , mais le Mali notre pays est dans une crise multidimentionnelle . Il s’agit pour nous de la résoudre afin d’eviter son effondrement. L’experience a travers le monde a prouvé que les moyens diplômés ont jours pu donner les solutions aux problèmes du pays dont ils ont la chsrge. Exemple : M. Paul KAGAME, le Président du Rwanda n’a pas un diplôme universitaire , aujourd’hui son pays est un bon exemple dans tous les domaines en matière de bonne gouvernance . Contrairement à beaucoup d’autres Présidents africains , qui sont arrivés avec des tonnes de diplômes , malgré tout rien de concret . Inutile de les citer tellement que la liste est longue. Tant que ces faux diplômes obtenus n’importe comment en Europe ou ailleurs serviront de base pour la nomination des Ministres et autres hauts cadres, nos pays africains ne se développeront pas. En 5 ans le Camarade Président Capitaine Thomas SANKARE a pu réaliser au Burkina Faso, dépasse largement les réalisations de ceux qui sont venus avant et après lui. En Afrique , il est temps que nous réveillons maintenant .
Beaucoup de CV bidonné qui demandent à être vérifiés auprès des établissements fréquentés……
En dehors de Michel Sidibé, tieblen et peut être un ou deux, ça reste un gouvernement de pieds nickelés…..
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