Faites connaissance avec les nouveaux membres du gouvernement (suite)

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Mohamed Ag Erlaf : MINISTRE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE

Mohamed Ag Erlaf est né le 12 juillet 1956 à Telabit, dans le cercle de Tessalit, région de Kidal. C’est un administrateur civil de classe exceptionnelle, diplômé de l’Ecole normale supérieure de Bamako en 1979, de Paris III Sorbonne Nouvelle (3ème cycle en Etudes africaines) en 1984 et de Paris VII (AEA en santé publique, médecine tropicale et épidémiologie) en 1991.
Avant sa nomination comme ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Ag Erlaf a occupé plusieurs hautes fonctions. Après l’avènement de la démocratie au Mali, il a fait partie du premier gouvernement de Transition en 1991. De 1991 jusqu’en 2000, il a occupé successivement les fonctions de ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargé du Tourisme et de l’Artisanat, de ministre du Tourisme et de l’Artisanat, de ministre de la Santé, des Affaires sociales et de la Promotion féminine. Mais aussi, les fonctions de ministre de la Jeunesse et des Sports, de ministre de l’Environnement, de ministre de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail, de ministre des Transports et des Travaux publics et de ministre de l’Environnement.
Ensuite, Mohamed Ag Erlaf a dirigé, de sa création en 2000 jusqu’à janvier 2015, l’Agence nationale d’investissement des collectivités territoriales du Mali (ANICT), l’outil d’appui financier aux collectivités territoriales. De la tête de cette structure, il signe son retour dans les gouvernements successifs du président Ibrahim Boubacar Keïta depuis janvier 2015.
Ainsi, il a été nommé ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable en janvier 2015 ; ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat en septembre 2015 ; ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat en septembre 2016 ; ministre de l’Education nationale en avril 2017 puis ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation depuis le 30 décembre 2017.
Mohamed Ag Erlaf fait partie des cadres maliens les plus décorés pour services rendus à la nation. Il est Chevalier de l’Ordre national du Mali depuis 1991, Officier de l’Ordre national du Mali depuis 1994, Commandeur de l’Ordre national du Mali depuis 2003, Grand Officier de l’Ordre national du Mali depuis 2010 et Grand Officier de l’Ordre du Mérite de France depuis 2016.
Le nouveau ministre de l’Industrie et du Commerce est marié et père de 6 enfants.

Oumar Hamadoun Dicko : MINISTRE DU DIALOGUE SOCIAL, DU TRAVAIL ET DE LA FONCTION PUBLIQUE

Le titulaire du portefeuille du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique n’est pas un inconnu de la scène politique malienne. Oumar Hamadoun Dicko est le president du PSP, un vieux parti créé avant l’indépendance du Mali. Son père Hamadoun Dicko en était un membre influent. Né en 1954, le nouveau ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique a décroché le master en droit international public à l’Université Laval-Québec-Canada en 1993.
Auparavant, il avait obtenu en 1988 le master en sciences politiques à l’Université Laval-Québec-Canada. De 1975 à 1979, il enseignait dans un collège à Abidjan  le français, l’histoire et la géographie.
Entre 1983 et 1985, M. Dicko devint conseiller à la direction nationale de la planification. De 1985 à 1990, il fut assistant puis chargé de cours au département de sciences politiques à l’Université Laval-Québec-Canada. Avant de devenir, entre 1990 et 1993, consultant en développement international auprès de l’ACDI-l’OMVS et la BAD. De 1993 à 2002, Oumar Hamadoun Dicko a été professeur à l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bamako.
Ces parcours ont valu à cet universitaire d’être, entre 1996 et 2002 directeur du CESAM à Bamako (Cabinet d’études de services, d’appui et de management). Avant de devenir en 2002 ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale en charge des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration Africaine, puis ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine entre 2004 et 2007.
De 2008 à 2011, M. Dicko fut président de la Commission nationale d’organisation du Cinquantenaire de l’indépendance du Mali. Avant sa nomination comme ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique, il était directeur général du CESAM depuis 2012. Oumar Hamadoun Dicko parle le français, l’anglais, le peul et le bamanan.

Ibrahima Abdoul Ly : MINISTRE DES TRANSPORTS ET DE LA MOBILITÉ URBAINE

Né le 20 avril 1960 à Bamako, le nouveau ministre des Transports et de la Mobilité urbaine est détenteur d’une maîtrise en droit privé en 1984 à l’Université de Reims-Champagne. Une année après, il décrocha un DEA en droit des affaires à l’Université de Paris XIII.
Ces parchemins ouvrent dans un premier temps la voie de l’enseignement à Ibrahima Abdoul Ly. Ainsi, de 1986 à 1995, il est assistant chargé de travaux dirigés, et entre 1995 et 1998, assistant chargé de cours à l’Ecole nationale d’administration (ENA).
De 1988 à 1990, il devient assistant de direction, chargé des agences régionales des Assurances «SABU NYUMAN», puis directeur général adjoint de la Compagnie de 1990 à 1994. Le ministre Ly n’est certainement pas un novice dans le domaine des transports, puisqu’en août 1994 il était l’administrateur provisoire de la SOTRACA-BAMABUS en règlement judiciaire pour en devenir entre juillet 1995 et juin 1998 l’administrateur directeur général. 
De juin 1998 à juin 1999, il est gérant associé à «GEXTRANS SARL».
De juin 1999, à nos jours, Ibrahima Abdoul Ly était agent général d’assurance à «ASSURANCES SAHAM MALI S.A».
Secrétaire général du bureau politique national de l’UM-RDA FASO JIGI, Ibrahima Abdoul Ly est marié et père de deux enfants. Il aime le football, la natation, la lecture, la musique et les voyages. Officier de l’Ordre national du Mali, le nouveau ministre parle le français, l’anglais et le bambara.

Moulaye Ahmed Boubacar : MINISTRE DE L’AGRICULTURE

Après le ministère des Transports et du Désenclavement et celui du Développement industriel et de la Promotion des investissements, Moulaye Ahmed Boubacar est désormais le chef du département de l’Agriculture.  Il a désormais la lourde tâche de diriger un secteur qui occupe la majorité de nos compatriotes. Aussi, le secteur agricole est l’une des priorités du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta qui a décidé d’y consacrer 15% du budget national. Il faut dire que le nouveau ministre de l’Agriculture est en terrain connu pour avoir été pendant plusieurs années chef d’un projet dans la région de Sikasso qui aidait les coopératives agricoles à améliorer la qualité, la gestion et la commercialisation de leurs productions.
Né en 1962 à Tombouctou, Moulaye Ahmed Boubacar est titulaire d’un master en gestion des ressources humaines et communication, d’une licence professionnelle en gestion des projets et d’un DEUG en gestion d’entreprise obtenu à l’Université de Dakar. Il a également effectué plusieurs formations et séminaires, notamment en France et en Italie.
Au plan professionnel, Moulaye Ahmed Boubacar a assuré la coordination de plusieurs projets et programmes de développement. Il a été chef de cabinet au ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine puis directeur général de l’Autorité routière avant sa nomination pour la première fois dans le gouvernement en qualité du ministre des Transports et du Désenclavement.
Membre du bureau politique national du RPM (le parti au pouvoir), le nouveau ministre de l’Agriculture est marié et père de 4 enfants.

Me Jean Claude Sidibé : MINISTRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Me Jean Claude Sidibé a déjà une certaine expérience au sein d’une équipe gouvernementale. Ancien ministre des Sports, il détient désormais le portefeuille de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Un nouveau challenge pour lui quand on sait que le président Ibrahim Boubacar Keïta a placé son second mandat sous le signe de la jeunesse.
Né le 6 mai 1964 à Bamako, Jean Claude Sidibé a passé son baccalauréat (LLT) en 1984 au lycée Prosper Kamara. Ce parchemin lui ouvre les portes de l’Ecole nationale d’administration (ENA). Quatre années (1985-1989) d’études supérieures seront couronnées d’une maîtrise en droit privé. La soif d’apprendre de ce brillant étudiant le conduit à intégrer en 2002, l’Institut d’administration des entreprises (IAE Paris I Panthéon Sorbonne) pour y passer un DESS en management.
Puis il décroche un DESS en banque et système financier au Centre d’études financières, économiques et bancaires (CEFEB) de Marseille. Il a aussi effectué des stages, notamment sur la gestion de l’entreprise à l’Institut international de droit du développement en 1997.
Jean Claude Sidibé commence sa carrière professionnelle comme professeur de droit à l’ENA de Bamako en 1991. De 1993 à 2004, il devient le directeur juridique à la Banque of Africa (BOA-Mali) puis conseiller juridique à COFIPA Bank. Il occupe, de 2005 à 2006, le même poste à la Banque régionale de la solidarité (BRS). En 2006, Jean Claude Sidibé obtient un Certificat d’aptitude à la profession d’avocat. Il officiait comme avocat au barreau du Mali jusqu’à sa nomination pour la première fois au gouvernement.
Me Jean Claude Sidibé est très connu aussi dans le milieu sportif. Il a dirigé la Ligue de basket-ball de Bamako (2000 à 2005) avant de présider la Fédération malienne de basket-ball pendant quatre ans.
Marié et père de trois enfants, Mme Jean Claude Sidibé est passionné de lecture, de sport et de jeu de scrabble. Il parle français, bambara, anglais et russe.

Mme Safia Boly : MINISTRE DE LA PROMOTION DE L’INVESTISSEMENT PRIVÉ, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET DE L’ENTREPRENEURIAT NATIONAL

Ministre de la Réforme de l’administration et de la Transparence de la vie publique du gouvernement sortant, Mme Safia Boly s’occupe désormais du ministère de la Promotion de l’investissement privé, des Petites et moyennes entreprises et de l’entrepreneuriat national.
Après avoir décroché son diplôme de maîtrise en gestion des entreprises à l’Ecole nationale d’administration (ENA) en 1997, Safia Boly a dirigé le département des finances de BAARA SA (société privée de forage au Mali). Avant de faire son entrée dans l’administration onusienne, elle passera d’abord à l’Université de l’Etat de Floride, aux Etats-Unis où elle obtint en mai 2000 une maîtrise en administration des affaires. Elle a servi, entre novembre 2000 et août 2002, au groupe de la Banque mondiale au niveau de la gestion de la comptabilité du fonds d’affectation spéciale et portefeuille.
De 2010 à 2011, Mme Safia Boly a été assistante spéciale/conseillère auprès du secrétaire général adjoint en charge des services centraux d’appui de l’ONU. Avant, Mme Safia Boly fut (août 2008-juillet 2010) responsable de la gestion administrative au sein du même département. De janvier 2012 à août 2013, elle a été gestionnaire des opérations du Centre des services de l’ONU, avant d’en prendre les commandes entre septembre 2013 et juillet 2017.
Jusqu’à son entrée au gouvernement pour la première fois en 2018, Mme Safia Boly dirigeait les opérations administratives et logistiques de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Alioune Badara Berthé : MINISTRE DES DOMAINES ET DES AFFAIRES FONCIÈRES

Pour sa première expérience gouvernementale, Alioune Badara Berthé s’est vu confier le ministère des Domaines et des Affaires foncières. Né le 7 janvier 1964 à Bamako, il est titulaire d’un master en finances publiques et fiscalité décroché en 2003 à l’Université Jean Moulin de Lyon 3, d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en finances publiques et fiscalité obtenu à la même université. Bien avant, il était détenteur d’un diplôme de l’ENA depuis 1989, après avoir passé son baccalauréat en 1985 en série Langues/Littérature Terminale (LLT). Après ses études universitaires, Alioune Badara Berthé a été chargé de cours de droit constitutionnel et de fiscalité à la Faculté des sciences juridiques et économiques de l’Université de Bamako en 2003 ; professeur de finances publiques et de fiscalité à l’Institut panafricain des arts et métiers de Bamako (IPAAM) en 2003. Il a aussi enseigné la fiscalité à l’Institut de gestion et de langues du Mali (IGLAM) de Bamako de 2001 à 2002.
De 1998 à 2002, Alioune Badara Berthé faisait partie du  Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football 2002 en tant que chargé de la billetterie et des questions d’exonération, cumulativement avec les activités au cabinet fiscal D. BERTHE. Entre 1997 et 1998, il a servi à la direction nationale des impôts et au Centre des impôts de Kayes. Entre 1993 et 1997, il a fait valoir ses compétences à la direction nationale du trésor et de la comptabilité publique.
M. Berthé avait, auparavant, servi dans les différents services techniques de la direction nationale du trésor et de la comptabilité publique en 1992 après son admission, la même année, au concours d’entrée à la Fonction publique dans le corps des inspecteurs du Trésor. Auparavant, il était professeur vacataire de droit, finances publiques et fiscalité à l’Ecole centrale de l’industrie, du commerce et de l’administration (ECICA) de Bamako entre 1991 et 1992. En 2004, il a démissionné de la Fonction publique pour créer sa propre société de conseils en fiscalité. Le nouveau ministre des Domaines et des Affaires foncières a, à son actif, plusieurs travaux de recherche et des études. Il a également assuré et encadré plusieurs formations et fait l’audit fiscal de plusieurs entreprises et des banques.
En outre, M. Berthé est un arbitre inscrit depuis 2011  près la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (CCJA/OHADA).
Marié et père de trois enfants, il parle français, anglais et bamanan. Ses loisirs sont la lecture, les jeux de scrabble et le sport.

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4 COMMENTAIRES

  1. Salut mon cher mipa,on peut faire LLT et ^poursuivre les études de fiscalité.La seule consonance “fiscalité”ne doit pas vous faire penser que c’est une matière scientifique.C’est le système des lois relatives aux impôts. La seule partie scientifique ou du moins calcul se rapporte aux taux ,barèmes et autres.Bien à vous

  2. Je ne crois pas aux diplômes des Ministres, quelqu’un qui fait LLT devient fiscaliste, d’autres Génie civil deviennent juristes patata pititi. hé mali il y a tellement de faux diplômés.

    • Souvent en vacances, ces occidentaux font $€mblant de travailler, puisqu’ils ont beaucoup automatisé!

  3. Tout ça c’est de la paperasse……… Mettez-vous au boulot et vous serez jugés sur vos résultats!!!!!!!!!!!!!

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