Faisons confiance à IBK

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L’état de grâce, accordé au président IBK, aura été de courte durée. Deux mois seulement après son investiture, les Maliens se montrent impatients. Très impatients. Trop impatients.

 

IBK_9Impatients d’en finir avec une rébellion qui ne finit pas de finir. Impatients de mettre fin à la corruption et au détournement impuni du dénier public.

 

Les Maliens sont impatients. Trop impatients.

 

Impatients de voir la justice assainie, débarrassée des « magostrats ». Impatients de mettre un terme à la gestion mafieuse du patrimoine foncier de l’Etat par des maires sans foi ni loi. Impatients de « ramener l’école à l’école » et de juguler le chômage, pour le moins endémique, des jeunes. Avec ou sans diplôme.

 

En un mot, les Maliens souhaitent voir leur pays redevenir un véritable Etat de droit où, chaque citoyen –où qu’il se trouve –puisse contribuer à son développement.

 

Après plus de vingt ans de « démoncratie », de gabegie, de laisser –aller, de laisser –faire et de pillage systématique des caisses de l’Etat, il est difficile, voire impossible, pour le nouveau président de la République de gérer tous ces problèmes. En même temps. Et dans un laps de temps aussi court.

 

L’impatience de nos concitoyens est compréhensible, voire légitime. Mais après plus de vingt ans passés sans une école, une administration, une armée et des institutions… dignes de ce nom, la reconstruction du « nouveau Mali » demande du temps. Mais aussi, de la patience.

 

Dès le lendemain de son investiture, le président IBK a réuni les groupes armés à Bamako, fixé le cap sur les négociations et rappelé ses priorités : la construction d’une armée républicaine, bien formée et bien équipée ; la lutte contre la corruption et la délinquance financière, une gestion durable de la crise du nord, l’école…

 

Mieux, grâce à sa méthode faite de fermeté et de courtoisie, il a réussi ce qui relevait, il y a peu, de l’impossible : ramener l’ordre dans la ville –garnison de Kati, devenue depuis le putsch du 22 mars 2012, une ‘‘République au sein de la République’’.

 

Autant d’actes qui augurent de bonnes perspectives pour la suite de son mandat. Qui court jusqu’en 2018.

 

Alors, faisons confiance à BK ! Car, c’est au pied du mur qu’on juge le maçon.

 

Oumar Babi

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3 COMMENTAIRES

  1. Merci Oumar Babi,qu’allah le tout puissant fasses que ton message soit compris par tout les Maliens,de toute les facons meme lui ALLAH (notre createur)ne fait pas l’hunamite,n’a t-il pas creer le monde Etape Etape tout juste pour montrer a nous humains comment notre vie se passerait sur cette terre.

    Inchaallah le Mali s’en sortira de cette crise avec IBK,le changement a bien commence’ des son premier jour mais vu l’etat dans lequel se trouvait notre pays,il est difficile de constater ce changement pour le moment.

  2. Qu’est ce que l’impatience a à voir avec le blanchiment et la nomination de bandits armés sur la liste électorale du RPM? Qu’est ce qui justifie le cantonnement des militaires maliens et l’annexion de la radio nationale à Kidal? Annefis dernièrement et Léré ont montré que notre armée a bien évolué dans le bon sens. Et Kati vient d’être mis au pas par l’armée. Tandis que l’on laisse des bandits armés à Kidal, Gao vient d’être attaqué une énième fois. C’est dire que seules la myopie et la couardise politique expliquent les travers actuels. Alger n’a pas tremblé à Innamenas, ni Niamey. Et le Congo vient de nous donner l’exemple contre le MP23. Oui aux négociations, mais la justice et le désarmement d’abord…

  3. Babi et quand le maçon ne vient pas avec une bonne equipe comme le cas d’IBK on l’a dit et on n’ira nul part avec un gouvernement composé d’ancien ministres qu’on a connu dans le passé d’aucun diront de les attendre d’abord mais on les a vu à l’epreuve ce n’est pas une question d’impatience mais mais cela nous mettra en retard encore.AU legislative beaucoup comme moi n’iront plus voter car ils sont très deçus de leur leader.

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