L’éventuelle poursuite contre l’ancien président de la République Amadou Toumani Touré a divisent les Maliens plus que jamais, surtout au sein des formations politiques. Le parti Convergence pour le développement du Mali (Codem) n’a pas encore pris position face à la situation. Elle envisage l’organisation d’une concertation nationale du parti pour clarifier sa position. C’est une révélation du président Housseini Amion Guindo lors du déjeuner de presse du parti le samedi 5 avril.
Pour rendre hommage à la presse nationale et internationale pour leurs accompagnements depuis sa création et surtout lors des élections de 2013, le parti Convergence pour le développement du Mali (Codem), a organisé le samedi dernier un déjeuner de presse au Parc national. Cette rencontre a été l’occasion, pour le président du parti, Housseini Amion Guindo, de se prononcer sur l’actualité brûlante du pays.
L’installation de la Haute cour de justice a été saluée par le parti. Selon M. Guindo, elle permettra de renforcer notre démocratie et combler un vide juridique et institutionnel. Mais ce qui est, sa première tâche qui d’interpeller l’ancien président ATT pour haute trahison, le parti reste optimiste pour le moment.
Selon son président, il va falloir organiser une concertation nationale du parti afin que les points de vue de tous les militants soient pris en compte avant de prononcer sur le sujet. Dans cette nouvelle institution du Mali, l’honorable Bocari Sagara, député l’élu à Bandiagara représente la Codem.
Sur la menace d’épidémie de fièvre Ebola la Codem a adressé ses encouragements au gouvernement du Mali et l’a exhorté à renforcer les mesures de prévention des populations. Elle a exprimé toute sa compassion à l’endroit des peuples actuellement confrontés à l’épidémie.
Sur les incendies des centres commerciaux, le Codem exprimé sa compassion aux opérateurs économiques victimes de ces sinistres. Elle a invité le gouvernement à tout mettre en œuvre afin d’élucider les causes de ces incendies.
Aujourd’hui, plus que jamais, les Maliens ont besoin de garder la confiance en leur justice. Aussi le Codem a-t-elle lancé un appel à l’ensemble des acteurs du monde judiciaire afin de créer un climat serein en son sein pour répondre à cette profonde aspiration légitime du peuple. Elle a aussi salué le projet de loi créant la Commission, dialogue, vérité, justice et réconciliation par l’Assemblée nationale.
Maliki Diallo