Le président du PARENA propose qu’il faille désormais élire le président de la République par un parlement monocaméral. Il a proposé de faire élire les gouverneurs des régions car dit-il c’est un non-sens que de faire cohabiter un président de l’Assemblée régional élu à côté d’un gouverneur nommé par décret et qui détient en réalité tous les pouvoirs. Concernant les négociations prochaines il propose que l’Accord de Ouagadougou longtemps mis à l’écart par le pouvoir actuel pour des raisons « incompréhensibles » soit remis sur dans tout son contexte car plusieurs problèmes qui se posent à nous y ont déjà leurs solutions. Ils proposent des négociations inclusives élargies aux communautés. Il indique qu’à Ouaga les groupes armés étaient au nombre de quatre, contre six aujourd’hui sur le terrain. Concernant les avions il propose de les vendre pour faire face aux difficultés que vit le pays. Répondant à une question il affirme n’avoir été contacté par personne pour jouer un quelconque rôle dans les pourparlers actuels, ce que nombre d’intervenants ont déploré vu l’expérience de l’homme dans la connaissance des problèmes du nord. Il a demandé aux autorités de jouer le jeu de la transparence et de la vérité avec les partenaires financiers du Mali. Il s’est dit favorable à un accord de défense et de sécurité avec la France et a demandé que cette perspective soit ouverte avec les autres amis de notre pays. Il a dit que le premier anniversaire de l’investiture du président IBK pourra être une occasion idéale pour ce dernier de se ressaisir et de remettre le pays sur la voie de la bonne gouvernance et du travail.
Plusieurs personnalités ont fait le déplacement dans une salle des banquets du CICB archicomble. On peut citer l’Honorable Mamadou Hawa Gassama Diaby , Amadou Koïta porte- parole du FDR, Iba N’Diaye, Younous Hamèye Dicko de la majorité présidentielle.
Certains des nombreux intervenants espèrent que les autorités ne feront pas la sourde oreille quant aux problèmes et aspirations des maliens. Ils ont laissé entendre qu’ils pourraient envisager d’autres actions pacifiques telles les marches et sit-in pour dénoncer la mal gouvernance en cours dans le pays. La conférence a duré 4 heures de temps.
I. THERA