Face à face Parena/Rpm réclame par Djiguiba Keïta/PPR : Le parti présidentiel va-t-il relever le défi ?

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 Djiguiba Keita, dit PPR
Djiguiba Keita, dit PPR

Suite à la publication, le 17 avril, du Mémorandum du Parena intitulé «IBK, sept mois après : le Mali dans l’impasse», le Bureau politique du Rpm a réagi à travers un communiqué dont le titre est : «Le Mali n’est pas dans l’impasse, c’est Tiébilé Dramé qui est aux abois». C’est alors que le secrétaire général du parti du bélier blanc, Djiguiba Keïta dit PPR, a dans un autre communiqué invité le parti du Tisserand à un débat contradictoire sur les antennes de l’Ortm pour une saine information des Maliennes et des Maliens sur les questions de bonne gouvernance et de gestion de la crise du Nord de septembre 2013 à nos jours.

 

La sortie médiatique du président du Parena Tiébilé Dramé sur les sept mois d’IBK à la présidence, a provoqué un grand tollé au sein du parti présidentiel, le Rpm. En effet, dans son mémorandum intitulé «BK, sept mois après : le Mali dans l’impasse», l’ancien ministre Tiébilé Dramé, dans son rôle d’opposant, a jeté un regard critique sur un certain nombre de faits dont la situation à Kidal. Ce qu’il ne fallait pas, car le parti du Tisserand a vigoureusement réagi dans une déclaration signée par son 1er secrétaire à la communication, Boubacar Touré.

 

Dans cette déclaration, le parti présidentiel explique que : «Le Mali n’est pas dans l’impasse, c’est Tiébilé Dramé qui est aux abois.» Une mise au point du bureau politique national du Rpm qui a finalement pris l’allure d’une guéguerre entre les deux camps. En tout cas, du côté du Parena, on explique que ce document est une contribution d’un parti politique d’opposition soucieux du redressement et du relèvement du pays.

 

De son côté, le secrétaire général du Parena, Djiguiba Keïta alias PPR, a invité dans un communiqué de presse le Rpm à un débat contradictoire sur les antennes de l’Ortm, pour une saine information des Maliennes et des Maliens sur les questions de bonne gouvernance et de gestion de la crise du Nord de septembre 2013 à nos jours. Une proposition salutaire de la part du secrétaire général du parti du bélier blanc. Mais encore faudrait-il que les règles de l’art soient respectées de part et d’autre pour permettre au citoyen lambda de découvrir les carences de tels ou tels acteurs politiques. Un exercice démocratique mais combien périlleux qui pourrait permettre aux populations de se faire une idée sur les hommes et les femmes qui les gouvernent.

 

Cependant, cette invitation du secrétaire général du Parena à un débat contradictoire risque d’être contrariée. Car l’on se souvient encore qu’à la veille  du 2ème tour de l’élection présidentielle de 2013, le candidat de l’Urd, Soumaïla Cissé, avait proposé à son challenger Ibrahim Boubacar Kéita, candidat du Rpm, de l’affronter dans un débat contradictoire. Malheureusement, ce débat que tout le monde attendait, n’a pas pu se tenir. Et cela a fait à l’époque l’objet de beaucoup de commentaires et d’interprétations. Après cela, le Rpm va-t-il enfin se soumettre à cette exigence démocratique afin d’édifier l’opinion publique nationale sur sa gestion du pouvoir ? Rien n’est moins sûr !

 

Zakariyaou Fomba

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1 commentaire

  1. Si les hommes du RPM sont courageux , ce dont je doute fortement , ils n’ont qu’à accepter d’aller sur les plateaux de l’ORTM apporter la preuve de ce qu’ils affirment ds les journaux , cee n’st pas une question des personnes commeils le font croire .Il ne s’agit de Tiéblé , ms du Mali . Alors ssoyez courageux , ne faites pas comme votre chef , le “Kanfilatigui” , Allez y édifier le peuple surr votre programme pour le Mali ,si vousen aviez un ; nous le saurons .
    Cessez de vous attaquer à l’homme , ms attaquez vous à ce qui a été dit, démontrez le contraire par des preuves concràtes et tangibles au lieu de proceder par des injures qui prouvent votre faiblesse.
    IBK a refusé le débat car n’ayant aucun programme pour le Mali , ‘c’est durant ces 7 mois de règne que le Mali est devenu pour la 1ère fois abonné au Conseil de Sécurité des Nations Unies , ms pas avant ; Une honte et un camouflet pour “l’homme de la situation”

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