Dans les rues pour protester contre la gestion du président IBK, le mouvement du 5 juin a été réprimé, le 10 juillet 2020. Une première depuis les évènements de mars 1991, conviennent les observateurs. En effet, engagé sur le terrain pour dégager les manifestants ayant ciblé les bâtiments publics et certaines voies d’accès de la capitale, les forces de l’ordre ont dû recourir à des balles réelles, occasionnant ainsi un bilan macabre catastrophique. Si officiellement on parle de 11 morts et 124 blessés, du côté du M5-RFP, le bilan serait de 23 morts et 154 blessés. Pis, le mouvement contestataire accuse les autorités d’avoir usé de la force anti-terroriste pour les besoins de cette mission. Un acte condamné par les organisations de la communauté internationale et plusieurs formations politiques. Quant à l’Adema-Pasj de Tiémoko Sangaré, elle a trainé les pas avant d’être interpellée par des ses militants de première heure, en occurrence, Dramane Dembélé, son porte-étendard à la présidentielle de 2013.
En effet, c’est sur sa page Facebook que le fervent défenseur de la candidature à l’interne, à la faveur de la présidentielle de 2018, a accusé l’Adema-PASJ d’avoir failli. Le PASJ aurait dû amener IBK à ne pas avoir du sang sur les mains, a martelé l’ancien ministre du régime en saluant du même coup la démarche courageuse de la Codem et du Parena, qui ont respectivement condamné la répression sanglante de la manifestation.
Parlant de la répression, Dramane Dembélé a en outre mentionné ceci dans sa publication : «Nous sommes en présence du choc le plus violent depuis la révolution de mars 1991». Tout en invitant par ailleurs le président IBK à se ressaisir, il prône le dialogue comme solution de sortie de crise. L’ex-ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme en a profité pour proposer aux acteurs politiques et de la société civile « un nouveau pacte de gouvernance». Une nouvelle pratique politique, dit-t-il, axé sur les aspirations populaires.
Déclic ou pas, c’est à la suite de sa publication que le directoire de l’Adema-Pasj, membre de la majorité présidentielle, est sorti de son silence pour condamner les pertes en vies humaines dans les rangs du M5-RFP.
En effet, dans une déclaration, en date du 12 juillet, l’Adema-Parti africain pour la solidarité et la justice dit avoir constaté avec un profond regret que «la manifestation dite pacifique du M5-RFP du vendredi 10 juillet 2020 a donné lieu à des actes de vandalisme et de pillage contre des édifices publics ». Et tout en condamnant la répression qu’il a qualifiée «d’actes barbares et ignobles », l’Adema a invité les autorités du pays à tout mettre en œuvre pour en situer les responsabilités et traduire les auteurs devant la justice. Et cela après avoir déploré l’usage de la force létale dans le cadre du maintien de l’ordre et invité toutes les parties prenantes à la retenue et leur demande de privilégier le dialogue, la concertation et les canaux pacifiques de résolution de crise.
Amidou KEITA
Ce régime a déjà du sang sur les mains. Un président qui va designer et nommer un petit Assistant au Programme à la banque mondiale à Bko comme Premier Ministre savait, à priori, que ce dernier ne sera jamais à la hauteur à moins qu’il ait été nommé pour couvrir des malversations de tous ordres afin de sucer davantage le sang des maliens. Je ne peux pas comprendre que des chefs de ménage/famille au Mali et plus particulièrement à Bko ne puissent même pas assurer les 3 repas quotidiens et qu’un petit groupe de personnes, en l’occurrence, le président et sa bande, puissent dilapider les ressources du pays dans des activités inutiles et indécentes et avoir, en plus, du sang sur les mains. On n’a pas besoin d’être malien pour condamner avec la dernière rigueur, ce qui se passe dans ce pays. Il faut juste être humain !
” … Parlant de la répression, Dramane Dembélé a en outre mentionné ceci dans sa publication : «Nous sommes en présence du choc le plus violent depuis la révolution de mars 1991»…
…En effet, dans une déclaration, en date du 12 juillet, l’Adema-Parti africain pour la solidarité et la justice dit avoir constaté avec un profond regret que «la manifestation dite pacifique du M5-RFP du vendredi 10 juillet 2020 a donné lieu à des actes de vandalisme et de pillage contre des édifices publics ». Et tout en condamnant la répression qu’il a qualifiée «d’actes barbares et ignobles », l’Adema a invité les autorités du pays à tout mettre en œuvre pour en situer les responsabilités et traduire les auteurs devant la justice… ” … ///…
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Je trouve les déclarations de Dramane DEMBELE…, et les déclarations de la Direction du Parti ADEMA-PASJ…, à la fois courageuse et équilibrées.
Mais ce point d’équilibre tiendra-t-il longtemps si le conflit entre Pouvoir et M5-RFP se radicalise davantage… ?
La Direction de L’ADEMA-PASJ sera obligée de faire plus dans un sens ou dans l’autre. A savoir…, défendre le Régime en place ou se joindre à la contestation.
Non aux discriminations.
Non à l’ostracisme.
Vivement le Mali pour nous tous.
” … engagé sur le terrain pour dégager les manifestants ayant ciblé les bâtiments publics et certaines voies d’accès de la capitale, les forces de l’ordre ont dû recourir à des balles réelles,… ” … ///…
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” les forces de l’ordre ont dû recourir “:
Cette expression peut paraitre ambiguë. Rien n’obligeait les Forces de l’Ordres à faire usage d’armes létales.
Il faisait nuit…, d’accord … ! Mais dans ce cas…, dans le doute, ils auraient dû s’abstenir d’utiliser des armes létales.
Les lacrymogènes sont redoutablement efficaces pour disperser les foules, pas besoin de tuer pour impressionner.
Ils n’étaient pas faces à des rebelles retranchés, armés et déterminés.
Les Autorités ont-elles été débordées par leurs Hommes sur le terrains… ? C’est une possibilité, mais difficile à prouver… !
Vivement le Mali pour nous tous.
😎LE MALI NE SE CONSTRUIRA PAS SUR L ISLAM ET LA FRANCOPHONIE QU IL FAUT DEBLAYER JUSQU A LA ROCHE SOLIDE DE NOS TRADITIONS, NOS CULTES, NOS CROYANCES, NOS LANGUES, NOS SAVOIR ETRE ET SAVOIR VIVRE.😎
Bonjour Mon frère.
cela n’est plus possible si non c’aurai été la solution.
Prion pour le peu qui reste de Notre Mali.
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